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"La force réside dans l'unité, non dans la division"

27 mai, 2009Mardi matin, le Président nouvellement élu de la FIOM Berthold Huber s'est adressé aux délégué(e)s au 32ème Congrès mondial de la FIOM pour les remercier de leur confiance. Il a également dit clairement que ce qui est nécessaire maintenant, c'est d'unir nos forces pour répondre aux défis auxquels les syndicats sont confrontés.

MONDE: "Ce Congrès de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie à Göteborg n'est pas un congrès normal réuni dans une période normale", a déclaré Berthold Huber, qui avait été élu lundi nouveau Président de la FIOM par les délégué(e)s au Congrès.

Dans sa déclaration, Huber se référait aux effets dévastateurs du capitalisme financier dans presque tous les pays: "Des millions de travailleurs/euses vivent dans la peur pour leur propre existence, et des millions d'autres sont plongés dans une pauvreté extrême", a-t-il dit. Il faut emprunter ensemble la voie de l'avenir, dans une authentique solidarité internationale.  "La communauté internationale a l'obligation d'aider à établir des filets de sécurité sociale décents dans les pays où ils font défaut", a déclaré Huber en faisant allusion à l'augmentation du chômage dans les pays où les gens qui ont perdu leur travail ne bénéficient d'aucun soutien. 

Huber, qui est également le Président de IG Metall en Allemagne, en appelle aux responsables politiques pour maîtriser les marchés financiers. "Ils doivent être réglementés et contrôlés démocratiquement.  Il faut mettre fin aux jeux d'argent!" dit-il. En outre, le Président de la FIOM veut combiner les règles actuellement en vigueur dans les organisations internationales pour en faire un nouvel instrument juridique.  "Si nous réussissons, les règles du marché tiendront finalement compte des préoccupations de la main-d'œuvre: sécurité de l'emploi, normes fondamentales du travail de l'Organisation internationale du travail (OIT), protection sociale, conditions de travail réglementées et relations industrielles, en bref: le travail décent".

La FIOM veut de la solidarité dans la lutte pour la prospérité, la justice et la sécurité sociale pour tous et toutes dans ce monde, pas seulement pour les riches.  Huber estime que la première condition pour cela réside dans une information ouverte à toutes les organisations membres.  "La FIOM ne détient que la force que nous sommes en mesure de lui donner", souligne le Président, qui a l'intention d'apporter une contribution substantielle au renforcement de la FIOM.

Pour faire face aux défis dans l'avenir, de nouveaux réseaux syndicaux mondiaux et des accords-cadres internationaux plus efficaces sont nécessaires de toute urgence.  Il faut se battre contre l'emploi précaire et pour les droits syndicaux avec des forces unies dans chaque pays.  Pour reprendre les termes employés par Huber, il est également important de renforcer les activités régionales de la FIOM et d'assurer un plus grand engagement des syndicats dans les pays du Sud.  Comme l'indiquait mardi le Président de la FIOM Berthold Huber dans sa déclaration, "la force réside dans l'unité, non dans la division".

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