Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Sappi: pulp & paper/pâte et de papier/pulp y papel

Read this article in:

3 June, 2009

Urgent Alert, Sappi/South Africa: Voice Opposition, Support CEPPWAWU

ICEM is calling for immediate action to a union-smashing affront by Sappi at its Enstra mill in Springs, South Africa. Sappi suspended 19 shop stewards and 23 other workers due to their union affiliation with Chemical, Energy, Paper, Printing, Wood, and Allied Workers Union (CEPPWAWU), a longtime ICEM affiliate.
Starting on 6 May, SAPPI systematically and maliciously began taking disciplinary actions against CEPPWAWU leaders inside the 650-worker Enstra sulfate pulp and printing papers mill. The allegations: inciting workers (90% of whom are CEPPWAWU members), harassment, and use of company property for union purposes. At a 28 May meeting, SAPPI said it would start disciplinary hearings on them, hearings that will be one-sided and unfair. The ICEM urges that messages get sent and that this posting gets wide attention: union bashing will not be tolerated in South Africa!

ICEM finds it reprehensible that SAPPI refuses meeting participation by CEPPWAWU’s National Coordinator for Sappi branches, and called it “a blight on Sappi everywhere,” in a letter to SAPPI house in South Africa. The ICEM calls it a blatant violation of basic trade union rights and this union-bashing merits immediate condemnation. Respond!

Take the message below, and send to Enstra manager Dave Glazebrook at [email protected] and [email protected], [email protected], and then pass it to others to do the same:

Sappi: Hands Off Union at Enstra.

NO!!! … Union Bashing in South Africa!
No … no suspending Union Rights in South Africa! This is malicious, anti-democratic, and anti-people … there is no room for it in economic recovery. Sappi cannot afford disrepute now or ever in its paper businesses. Reinstate the workers’ representatives and others at Enstra Now. These trade union members have been incriminated because they represent Sappi’s biggest trade union in South Africa. It is deplorable labour-relations and employment conduct … and a cancer inside South Africa. Trade union rights at Enstra – anywhere at Sappi … Europe, North America, or in South Africa – are guaranteed and will never be denied!


Please send solidarity messages to CEPPWAWU: [email protected]

 


 

Appel urgent à Sappi (Afrique du Sud) : faites opposition, soutenez le CEPPWAWU !

L’ICEM appelle à répliquer immédiatement à l’affront infligé aux syndicats dans l’usine Enstra de Springs (Afrique du Sud), où Sappi a mis à pied 19 employés et 23 autres travailleurs en raison de leur appartenance au CEPPWAWU (Syndicat des travailleurs de la chimie, de l’énergie, du papier, de l’impression et du bois), depuis longtemps affilié à l’ICEM.

À partir du 6 mai, Sappi a pris des sanctions systématiques et malveillantes à l’encontre de leaders du CEPPWAWU au sein de cette usine Enstra produisant de la pâte de sulfate et des papiers d’impression. Il leur est fait grief de prosélytisme parmi les 650 travailleurs (dont 90 % sont membres du CEPPWAWU), de harcèlement et d’utilisation de biens de la société à des fins syndicales. Lors de la réunion du 28 mai, Sappi a déclaré vouloir engager à leur encontre des procédures disciplinaires, lesquelles ne peuvent être que partiales et inéquitables. L’ICEM sollicite l’envoi de nombreux messages afin de propager cette campagne : aucune répression antisyndicale ne sera tolérée en Afrique du Sud !

L’ICEM juge répréhensible le fait que Sappi refuse de rencontrer le Coordinateur national CEPPWAWU des branches Sappi et, dans un courrier adressé à la maison mère en Afrique du Sud, parle de « discrédit partout rejaillissant sur Sappi ». L’ICEM y voit une violation éclatante des droits syndicalistes fondamentaux, et ces mesures répressives doivent être condamnées sur-le-champ. Manifestez votre opposition !

Envoyez le message ci-dessous à Dave Glazebrook, directeur de l’usine Enstra, à l’adresse [email protected] et [email protected], [email protected], et faites-le circuler pour que d’autres en fassent de même :

NON à la répression antisyndicale en Afrique du Sud !
Non à la suspension malveillante et arbitraire des droits syndicaux ! Il n’y a aucune place pour ce type de mesures dans l’actuelle situation économique. Sappi ne peut se permettre, ni maintenant ni jamais, de ternir sa réputation dans le secteur du papier. Rembauchez dès maintenant les porte-parole des travailleurs et les autres à Enstra, incriminés parce qu’ils représentent le plus grand syndicat d’Afrique du Sud chez Sappi. Ce climat d’entreprise déplorable et cette attitude de la Direction sont un cancer en Afrique du Sud. À Enstra – et partout ailleurs chez Sappi… en Europe, en Amérique du Nord ou en Afrique du Sud –, les droits syndicaux sont garantis et jamais nous n’y renoncerons !

Merci d’envoyer vos messages de solidarité au CEPPWAWU : [email protected]

 


 

Alerta urgente, Sappi/Sudáfrica: haga saber su oposición, apoye a CEPPWAWU

La ICEM está haciendo un llamado para que se tomen medidas inmediatas ante una ofensiva antisindical por parte de Sappi en su planta de Enstra, situada en Springs, Sudáfrica. Sappi suspendió a 19 enlaces sindicales y a otros 23 trabajadores, debido a su afiliación al Sindicato de Trabajadores de la Química, Energía, Papel, Imprenta, Madera y Afines (CEPPWAWU), organización afiliada a la ICEM desde hace mucho tiempo.

Comenzando el 6 de mayo, SAPPI empezó, sistemática y maliciosamente, a tomar medidas disciplinarias contra dirigentes del CEPPWAWU en Enstra, que es una planta de tratamiento de la pulpa con sulfato y producción de papel de imprimir, que cuenta con 650 trabajadores (de los cuales el 90% son miembros del CEPPWAWU). Se acusa a la empresa de incitar y acosar a los trabajadores; también se alega que se ha usado propiedad de la empresa para fines sindicales. En una reunión del 28 de mayo, SAPPI señaló que comenzaría a realizar consejos disciplinarios contra ellos, que serán parciales e injustas. La ICEM recomienda encarecidamente que se envíen los mensajes y que este aviso se publicite ampliamente: ¡no se van a permitir acciones antisindicales en Sudáfrica!

En una carta dirigida a la casa matriz de Sappi en Sudáfrica, la ICEM señalaba que considera censurable que SAPPI se niegue a permitir que participe en las reuniones el Coordinador Nacional de CEPPWAWU para los sindicatos de plantas de Sappi, calificando este hecho como “un foco infeccioso para Sappi en todas partes del mundo”. La ICEM lo califica como una clara violación de los derechos sindicales fundamentales: estas medidas antisindicales deben censurarse inmediatamente. ¡Hay que responder!

Se ruega enviar el mensaje siguiente a Dave Glazebrook, gerente de Enstra, a la dirección [email protected], y [email protected], [email protected], y luego hacerlo circular a otros para que presionen también:

¡NO a las medidas antisindicales en Sudáfrica!
¡Rechazamos la suspensión de los derechos sindicales! Ésta es una medida maliciosa y malintencionada… no hay cabida para medidas de esta naturaleza en esta época de dificultades económicas. Ni en estos momentos, ni jamás puede Sappi permitirse el desprestigio de sus empresas productoras de papel. En Enstra, se debe reintegrar inmediatamente a los representantes de los trabajadores y a los demás trabajadores suspendidos. Este personal ha sido incriminado porque representa al mayor sindicato de Sappi en Sudáfrica. Las deplorables relaciones laborales y conducta en material de empleo constituyen un cáncer en Sudáfrica. ¡Los derechos sindicales en Enstra, y en todas las operaciones de Sappi, sea en Europa, Norteamérica o Sudáfrica, están garantizados, y nunca se renunciará a ellos!

Rogamos enviar mensajes de solidaridad a CEPPWAWU, a la siguiente dirección: [email protected]

 


 

 


 

ICEM Supports SINAP at Sanovo in Brazil

Lactosan-Sanovo is part of the 50-enterprise holding company owned by one of Denmark’s richest men, Thor Stadil. His diversified Thornico Group also owns Hummel clothing, a line priding itself on ethical manufacture. Sanovo is a moulded pulp products company with plants in Brazil and Argentina. In Brazil, the plants are operated exactly opposite to anything remotely close to ethically responsible. Workers get sick due to unsanitary conditions, they are under constant video surveillance, trade union leaders are persecuted, collective negotiations are ignored to ensure the minimum wage is only paid, and agency workers are subjected to the verbal wrath of bosses. The ICEM has intervened to bring these cruel work conditions squarely in front of Mr Stadil.

 


 

L’ICEM soutient le SINAP (Sindicato nacional dos papeleiros) à Sanovo (Brésil)

Lactosan-Sanovo fait partie du holding de 50 sociétés entre les mains de Thor Stadil, l’un des hommes les plus riches du Danemark. Thornico, son groupe fort diversifié, détient également Hummel, équipementier vestimentaire qui s’enorgueillit de produire éthique. Des produits de pâte moulée sortent des usines de la société Sanovo au Brésil et en Argentine. Au Brésil, ces usines fonctionnent à l’exact opposé de tout ce qui ressemblerait de loin à une responsabilité éthique. Les travailleurs sont rendus malades par une situation sanitaire dégradée, ils sont constamment sous vidéosurveillance, les leaders syndicaux sont traqués et les négociations collectives ignorées pour comprimer autant que possible les salaires, les intérimaires subissent la violence verbale des patrons. L’ICEM est intervenue pour confronter Thor Stadil à ces dures conditions de travail.

 


 

La ICEM apoya a SINAP, en Sanovo, Brasil

Lactosan-Sanovo es parte del holding de 50 empresas, propiedad de Thor Stadil, uno de los hombres más ricos de Dinamarca. Su grupo Thornico, que se dedica a diversas actividades, también es propietario de la marca Hummel de prendas de vestir, que se enorgullece de sus procedimientos éticos de manufactura. Sanovo es una empresa de productos de pulpa moldeada que cuenta con plantas en Brasil y Argentina. En Brasil, las plantas funcionan de una manera totalmente contraria a todo lo que se pudiera calificar remotamente como éticamente responsable. Se enferman los trabajadores debido a las condiciones de trabajo antihigiénicas, se les vigila constantemente por vídeo, se persigue a los dirigentes sindicales, con el fin de procurar que se pague solamente el salario mínimo, no se toma atención a las negociaciones colectivas, y los/las trabajadores/as de agencias se ven sujetos/as a la cólera verbal de los jefes. La ICEM ha intervenido para plantear de lleno ante el Sr Stadil la información sobre estas crueles prácticas de trabajo.

 


 

 


 

CEP Puts Brakes on Eastern Canadian Paper Talks Due to Crisis

Branch unions of the CEP in the eastern region of Canada are in stand-down, as the CEP has called a “wait-and-see” before fully engaging in collective talks for the pulp and paper industry. All contracts in the east, covering 14,000 workers, expired on 30 April, but they now continue until both sides get to the table and get matters resolved. The strategy is necessary because of bankruptcy to AbitibiBowater, CEP’s largest employer in the Canadian East. The CEP expects that the world’s biggest newsprint producer could still be the lead employer at the table when negotiations do begin. The ICEM salutes CEP, ICEM American affiliate USW, and UK affiliate Unite for coming together to coordinate bargaining against AbitibiBowater. CEP and USW, especially, because both North American affiliates have agreed to the “wait-and-see” positions before heading into bargaining on both sides of the border.

 


Le SCEP freine les négociations du secteur papetier de l’Est canadien pour fait de crise

Dans l’Est du Canada, les syndicats de branche du SCEP (Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier) sont dans l’expectative après que le SCEP a décidé de « voir venir » avant de s’engager franchement dans des négociations collectives dans l’industrie de la pâte et du papier. Dans la région Est, tous les contrats de 14 000 travailleurs ont expiré ce 30 avril, mais ils continuent à courir jusqu’à ce que les deux parties aient trouvé une solution négociée. Cette stratégie est dictée par la faillite de AbitibiBowater, le plus grand employeur de membres du SCEP dans l’Est canadien. Le SCEP considère que le premier producteur mondial de papier journal pourrait encore être le premier employeur lorsque les négociations s’ouvriront. L’ICEM félicite l’affilié britannique Unite, le SCEP et l’affilié américain USW (United Steelworkers) pour avoir coordonné les négociations face à AbitibiBowater. En particulier le SCEP et l’USW, deux affiliés nord-américains qui ont consenti à adopter une position « attentiste » avant de se lancer dans des négociations de part et d’autre de la frontière.

 


 

Debido a la crisis, la CEP frena conversaciones sobre el sector papelero en el oriente de Canadá

Los sindicatos locales de la CEP en la región oriental de Canadá están a la espera, en lo que la CEP ha llamado “espera para ver qué pasa” antes de emprender de lleno las negociaciones colectivas para el sector de pulpa y papel. Todos los convenios del oriente del país, que cubren a 14.000 trabajadores, vencieron el 30 de abril, pero ahora se van a extender hasta que ambas partes logren reunirse para resolver las cuestiones pendientes. Esta estrategia se hace necesaria debido a la quiebra de AbitibiBowater, el mayor empleador de trabajadores de la CEP en el oriente de Canadá. La CEP cree que, una vez que comiencen las negociaciones, dicha empresa, el mayor fabricante de papel de periódico del mundo, podría seguir siendo la parte empresarial más importante en las negociaciones. La ICEM felicita a la CEP, al USW, organización norteamericana afiliada a la ICEM, y a nuestra afiliada Unite, del Reino Unido, por haberse unido para coordinar las negociaciones colectivas contra AbitibiBowater. Felicita en forma especial a la CEP y al USW, porque estas dos afiliadas norteamericanas han acordado “esperar para ver qué pasa” antes de comenzar las negociaciones en ambos lados de la frontera.

 


 

 


 

Unite Fighting to Preserve Jobs; ICEM Mourns Arjo Wiggins Worker in UK

In the UK, Unite the Union used direct action and militancy in social talks to preserve 72 of 133 print jobs at Cambridge University Press. Unite National Officer Ann Field said more jobs were saved than shredded, and that colour printing will be continued. The ICEM sent a message to workers in February, reminding them that Unite faced down book publisher Butler and Tanner to save jobs, and it would do the same at CUP. “Through your strength, your resolve, and your will to challenge management to retain jobs, you will succeed,” wrote the ICEM. We salute Unite staff, CUP printers, and their many allies who proved us right.

The ICEM was saddened to learn of the death of Unite member Richard Zebedee at the Stowford mill of Arjo Wiggins on 28 April. The 46-year old husband and father of two was caught in machinery on the drying end of a paper machine and died in a hospital following rescue. UK’s Health and Safety Executive has promised an “extensive and thorough” investigation.

Elsewhere in the UK, paperworkers at SCA’s New Hythe packaging plant will likely lose jobs sooner than expected. SCA said in late April that it was chopping 2,200 European jobs at 11 plants, with the New Hyde closure moved up from mid-2010 to 2009. At Inveresk’s last paper operation in the UK, workers and Unite members are still waiting for redundancy payments, nine months after the St Cuthberts mill in Wells closed. Inveresk, which operated 8 paper plants in the 1980s, owns St Cuthberts, a high-end photo paper and resin-based furniture paper mill. Workers are the No. 1 victims here, brought by the collapse of banks holding Inveresk together.

 


 

Unite défend l’emploi ; l’ICEM déplore un décès sur le site britannique d’Arjo Wiggins

Au Royaume-Uni, Unite the Union a mené une action directe et militante pour sauvegarder 72 emplois sur 133 dans l’imprimerie à la Cambridge University Press (CUP). Ann Field, Secrétaire nationale de Unite, a déclaré que les emplois préservés excédaient ceux mis au pilon et que l’impression couleur se poursuivrait. En février, l’ICEM a envoyé un message aux travailleurs pour leur rappeler que Unite avait fait plier l’éditeur Butler and Tanner pour préserver des emplois, et que la CUP subirait le même sort : « Vous aurez gain de cause grâce à votre force, à votre détermination et à votre volonté de défier la Direction et de préserver l’emploi », écrivait l’ICEM. Nous saluons les membres de Unite, les imprimeurs de la CUP et leurs nombreux alliés qui nous ont donné raison.

L’ICEM est attristée d’apprendre la disparition de Richard Zebedee à l’usine Stowford d’Arjo Wiggins, le 28 avril dernier. Âgé de 46 ans, marié et père de deux enfants, ce membre de Unite a été happé par le mécanisme de séchage d’une machine à papier et est décédé après son hospitalisation. Le Délégué britannique à la protection de la santé et à la sécurité a promis une « enquête exhaustive et approfondie ».

Ailleurs au Royaume-Uni, les travailleurs de l’usine de papier d’emballage New Hythe risquent de perdre leurs emplois plus tôt que prévu. SCA a annoncé fin avril que 2 200 emplois seraient supprimés sur 11 sites européens, la fermeture du site de New Hythe étant avancée de la mi-2010 à 2009. Sur le dernier site d’Inveresk en Grande-Bretagne, les travailleurs et les membres d’Unite attendent encore leurs indemnités de licenciement, neuf mois après la fermeture de l’usine St. Cuthberts à Wells. Cette papeterie ultramoderne produisant du papier photo et du papier d’ameublement à base de résine est la propriété d’Inveresk, qui exploitait encore 8 papeteries dans les années 1980. Les travailleurs sont les premières victimes de l’écroulement des banques qui maintenaient Inveresk à flot.

 


 

Unite lucha por conservar los puestos de trabajo; ICEM lamenta fallecimiento de trabajador de Arjo Wiggins en el Reino Unido

En el Reino Unido, el sindicato Unite protestó por medio de acción directa y militancia en las negociaciones para conservar 72 de los 133 puestos de trabajo en la imprenta de la Cambridge University Press. Ann Field, Coordinadora Nacional de Unite, dijo que se había logrado salvar más puestos de trabajo que los que se habían eliminado, y que se va a continuar la impresión a color. En febrero, la ICEM envió un mensaje a los trabajadores, recordándoles que, para conservar puestos de trabajo, Unite había enfrentado a la editora de libros Butler and Tanner, y que haría lo mismo en el caso de CUP. La ICEM le escribió a Unite, diciendo lo siguiente: “Uds van a triunfar, por su fuerza, empeño y voluntad para cuestionar a la administración con el fin de conservar los puestos de trabajo. Saludamos al personal de Unite, a los trabajadores impresores de CUP, y su gran cantidad de aliados que han comprobado que teníamos razón.

La ICEM lamentó saber del trágico fallecimiento de Richard Zebedee, miembro de Unite, que se produjo el 28 de abril en la planta de Arjo Wiggins, en Stowford. Este trabajador de 46 años, casado, con dos hijos, fue atrapado por maquinarias de la parte secadora de una máquina de papel, y murió en el hospital después de su rescate. La Health and Safety Executive del Reino Unido ha prometido realizar una investigación “amplia y completa” al respecto.

En otra parte del Reino Unido, los trabajadores papeleros de la planta de fabricación de empaquetaduras de SCA en New Hythe probablemente pierdan sus puestos de trabajo antes de la fecha que se había anticipado. A fines de abril, SCA señaló que iba a eliminar 2.200 puestos de trabajo en 11 plantas en Europa, y el cierre de la planta de New Hythe se ha adelantado para 2009 en vez de 2010. En la última planta de producción de papel de Inveresk en el Reino Unido, los trabajadores y miembros de Unite todavía esperan el pago de su indemnización por despido, nueve meses después del cierre de la planta de St Cuthberts en Wells. Inveresk, que en la década de 1980 contaba con 8 plantas de fabricación de papel, es propietaria de St Cuthberts, planta de producción de papel fotográfico de lujo y papel basado en resinas para muebles. Aquí, los trabajadores son las primeras víctimas del derrumbe de los bancos que respaldaban a Inveresk.

 


 

 


 

CFMEU Supports Pulp Mill in Tasmania

The CFMEU Forest and Paper Division of Australia is challenging a public campaign by environmental groups intent on blocking non-Australian banks from investing in a proposed Gunns Ltd. pulp mill in Tasmania. The Wilderness Society has posted ads in European papers aimed at banks, while the CFMEU claims the mill can be built in a sustainable, job-creating way. The proposed $A1.2 billion mill has been on the boards for some 4 years, and Gunns, a timber and wood products company, is now said to have a partner for the project. Over the past half-decade, the project has met with deep environmental scrutiny.

 

 


 

Le CFMEU plaide en faveur de la construction de l’usine de pâte à papier en Tasmanie

La Section australienne du CFMEU pour le secteur forestier et papetier affronte une campagne écologiste visant à dissuader les banques non australiennes d’investir dans une usine de pâte à papier projetée par le producteur de bois Gunns Ltd. en Tasmanie. À l’encontre des annonces de la « Wilderness Society » adressées aux banques dans des journaux européens, le CFMEU affirme que l’usine peut produire de manière durable et générer des emplois. Il semblerait que Gunns Ltd. ait désormais trouvé un partenaire pour cette usine projetée à hauteur de 1,2 milliard de dollars australiens, mise à l’étude depuis 4 ans environ et sujette depuis lors à une attention critique de la part des écologistes.

 


CFMEU apoya a trabajadores de planta de pulpa en Tasmania

La División de Trabajadores Forstales y Papeleros de CFMEU de Australia está cuestionando una campaña pública realizada por grupos ecológicos que quieren impedir que bancos no australianos inviertan en una propuesta planta de pulpa de Gunns Ltd. en Tasmania. En algunos periódicos de Europa, la Wilderness Society ha puesto avisos dirigidos a los bancos, sin embargo CFMEU dice que la planta puede construirse de modo sostenible, creando nuevos puestos de trabajo. La planta propuesta, que tendría un valor de $A1,2 billones, lleva debatiéndose unos 4 años, y se dice que ahora Gunns, empresa de madera y productos de madera, tiene un socio para este proyecto. En los últimos cinco años, el proyecto se ha analizado detenidamente desde el punto de vista ecológico.

 


 

 


 

Company News

The partnership of Arauco and Stora Enso now expanding to Uruguay by buying Ence’s holdings might well signal the sharp uptick to the recovery of global pulp markets. The two companies already had long-term plans to invest in Brazil, with a woodlands base already there. By taking over Ence’s plans in Uruguay, Arauco and Stora get 250,000 hectares of eucalyptus plantation stands, half of that now in growth. Ence had planned to build a pulp mill at Durazno in eastern Uruguay and Chilean Arauco and Nordic Stora Enso might put fast-track development on that project.

Stora picked up the 49% stake of the Sunila pulp mill in Finland that it didn’t own from Myllykoski recently. It paid a very low US$ 6 million. Stora Enso also announced job cuts at 2 operations in Sweden.

Stora Enso in Russia, however, has shelved plans to building a pulp/paper mill in Nizhny Novgorod for at least 2 years. The cancelling of the pulp and coated paper mill was blamed on the financial crisis.

Smurfit-Kappa threw a bail out to senior executives at its recent AGM by re-writing the rules by which these managers benefit under a share ownership plan. The company, facing a €3.2 billion debt load and a stock price that has plummeted by 80% since re-constituted in 2007, argued to shareholders that the plan no longer provides “meaningful incentives” for company executives. Now, with Smurfit-Kappa’s payment of €300,000 in 2008 for services rendered to disgraced ex-chairman Sean FitzPatrick, the reasons for Smurfit-Kappa’s deep financial troubles are crystal clear. FitzPatrick was the Anglo Irish Bank Corp. chairman whose finance methods have brought that bank to the brink of demise.

Sappi has completed social talks with Paperiliitto and will cut 63 jobs at its Kirkniemi mill by the end of 2010, instead of the announced 90. The mill will continue to operate two machines. Workers here took industrial action for four days in April because of the announced cuts. At Biberst in Switzerland, another mill acquired by Sappi last year from M-real, 48 jobs are to eliminating, with Sappi and Swiss unions developing a social plan that will allow for early retirements. (Sappi bought 4 mills, including Kangas in Finland and Stockstadt in Germany, in taking over M-Real’s coated graphic papers business.) At Sappi’s 500-worker mill in Lanaken, Belgium, paperworkers voted by 82% to reduce working hours by 20% effective 1 May. Sappi’s half-year earnings over 2008-2009 fell 13% from the same period a year earlier, and were buoyed by operating profits from southern African divisions. The company has a €600 million revolving debt burden coming due next year and has abandoned 1,500 jobs since the start of last year’s downturn.

Kimberly-Clark’s general director in Peru makes it clear that labour does have a stake in the success of the American company’s Peruvian enterprises as she touts the American company’s growing businesses in both Lima and rural areas. In a newspaper interview, Blanca Quino says company returns could be 15-20% if it was not for the financial crisis, but 7% will do nicely. KC’s profits from Peru have doubled over the past 4 years, to US$220 million, and the company says no lending or other crisis will stop it from bringing 70% of its Latin American investment monies to Peru. Quino says that 30% of all Peruvian invoicing, or about US$60 million worth, is generated from the emerging markets of Ecuador and Bolivia. In Brazil, the boom in the nappies market (16% growth in the northeast alone) has triggered a war between KC and Procter & Gamble. P&G controls the northeast with its Pampers brand, but KC’s got a bigger market share throughout Brazil with 21%.


In ICEM’s last Pulp/Paper newsletter, we called for Solidarity with Scottish staff of International Paper who were losing their jobs at the Inverurie mill near Aberdeen. IP’s refusal to sell the mill to preserve jobs was condemned by Unite the Union and chronicled by the ICEM in that buyers were available to operate the mill, but IP would not sell. But now, with machines cold and only 50 of 371 staff working, hope has come. IP says it is in “meaningful talks” with industrial companies to use power from the mill to drive a joint data centre. The centre would provide many needed jobs to an economically distressed area.

 


 

Informations dans les entreprises

Le partenariat d’Arauco et de Stora Enso, désormais étendu à l’Uruguay par le rachat d’avoirs de l’espagnol Grupo Ence, pourrait bien donner le signal d’une reprise du marché mondial de la pâte à papier. Les deux acquéreurs avaient déjà des projets d’investissement à long terme au Brésil, où ils possèdent un domaine forestier. En reconduisant les plans du Grupo Ence en Uruguay, Arauco et Stora Enso s’adjugent 250 000 hectares d’eucalyptus, dont la moitié en phase de croissance. Ence avait prévu de construire une usine de pâte à papier à Durazno, dans l’Est de l’Uruguay, un projet que le chilien Arauco et le scandinave Stora Enso pourraient maintenant accélérer.

Stora Enso a récemment racheté à Myllykoski 49 % des parts de l’usine de pâte à papier de Sunila en Finlande pour la très faible somme de 6 millions de dollars américains. Stora Enso a également annoncé des réductions de personnel sur deux sites suédois.

À Nijni-Novgorod (Russie), Stora Enso a toutefois repoussé de deux ans au moins un projet de construction d’une usine de pâte et de papier couché. Ce report a été mis sur le compte de la crise financière.

Lors de sa récente assemblée générale annuelle, Smurfit-Kappa a lancé une bouée de sauvetage à des hauts dirigeants en modifiant le régime d’attribution des stock options. Écrasée sous une dette de 3,2 milliards d’euros et ayant vu sa valeur boursière plonger de 80 % depuis qu’elle s’est restructurée en 2007, cette société a fait valoir à ses actionnaires que ces nouvelles règles ne comportaient plus d’« incitations significatives » pour les dirigeants. Alors que Sean FitzPatrick, son ex-président tombé en disgrâce, a perçu 300 000 euros en 2008 pour services rendus, les raisons des grandes difficultés financières de Smurfit-Kappa éclatent au grand jour. Par ses méthodes financières, Sean FitzPatrick a amené au bord de la faillite l’Anglo Irish Bank Corporation dont il était le président.

Au terme de négociations avec Paperiliitto, Sappi supprimera 63 postes à sa papeterie de Kirkniemi vers la fin de 2010, au lieu des 90 licenciements annoncés. Deux machines continueront à fonctionner sur ce site. En avril, les travailleurs ont mené quatre journées d’action contre ces suppressions d’emplois. Dans l’usine suisse de Biberst, autre papeterie rachetée l’année dernière par Sappi à M-real, 48 emplois vont disparaître. Le plan social élaboré par Sappi et les syndicats suisses permettra des départs en retraite anticipée. (Sappi a racheté 4 papeteries, dont Kangas en Finlande et Stockstadt en Allemagne, en reprenant l’activité de M-real dans le papier graphique couché.) Sur le site de Lanigan en Belgique, les 500 travailleurs du papier ont voté à 82 % pour une réduction de 20 % du temps de travail à partir du 1er mai. Les profits semestriels de Sappi sur 2008-2009 ont chuté de 13 % par rapport à la même période de l’année passée, mais ils ont été soutenus par les profits opérationnels de ses branches sud-africaines. La société, qui accuse une dette récurrente de 600 millions d’euros arrivant à échéance l’année prochaine, a détruit 1 500 emplois depuis le début de la récession l’année dernière.

Blanca Quino, Directrice générale de Kimberly-Clark au Pérou, souligne que le facteur travail est un enjeu dans la réussite des filiales péruviennes du groupe américain, en même temps qu’elle vante l’expansion des activités du groupe à Lima et en zone rurale. Dans une interview à un journal, elle déclare que, sans la crise financière, les retours sur investissement pourraient être de 15 à 20 %, mais que 7 % constituera un résultat satisfaisant. Les profits de KC en provenance du Pérou ont doublé dans les 4 années passées, pour ressortir à 220 millions de dollars américains. La société déclare qu’aucune crise du crédit ou d’un autre ordre ne l’empêchera de concentrer sur le Pérou 70 % de ses investissements en Amérique latine. Mme Quino déclare que 30 % des factures au Pérou, soit quelque 60 millions de dollars américains, sont générées par les marchés émergents en Équateur et en Bolivie. Au Brésil, la ruée sur les langes (16 % de croissance dans le seul Nord-Est) a déclenché une guerre entre KC et Procter & Gamble. Si P&G domine le Nord-Est grâce à sa marque Pampers, KC arrive en tête dans l’ensemble du Brésil avec une part de marché de 21 %.

Dans le premier Bulletin de l’ICEM consacré à la pâte et au papier, nous appelions à la solidarité avec les employés écossais d’International Paper menacés de licenciements sur le site d’Inverurie proche d’Aberdeen. IP a refusé de vendre l’usine pour sauvegarder des emplois, ce que Unite the Union a condamné et ce dont l’ICEM s’est fait l’écho en soulignant que des repreneurs poursuivraient l’exploitation de l’usine. Mais alors que les machines ont refroidi et que seules 50 personnes sur 371 sont encore employées, un espoir a surgi. IP déclare mener des « entretiens significatifs » avec des sociétés industrielles désireuses d’utiliser l’énergie de l’usine pour gérer conjointement un centre de données, et créer ainsi de nombreux emplois dont cette région économiquement sinistrée a tant besoin.

 


 

Actualidades de las empresas

El hecho de que la asociación de Arauco y Stora Enso ahora se estén expandiendo al Uruguay al adquirir los holding de Ence puede ser señal de recuperación repentina de los mercados mundiales de la pulpa. Las dos empresas ya tenían planes a largo plazo para invertir en el Brasil, en vista de que ya se cuenta con una base forestal en ese país. Al encargarse de los proyectos de Ence en Uruguay, Arauco y Stora obtuvieron 250.000 hectáreas destinadas a plantaciones de eucalipto, la mitad de las cuales ya están sembradas. Ence tenía planes para construir una planta de pulpa en Durazno, en el oriente de Uruguay, y es posible que la empresa chilena Arauco y la nórdica, Stora Enso, pongan ese proyecto rápidamente en marcha.

Recientemente, Stora adquirió de Myllykoski, en el bajísimo precio de US$6 millones, la participación de un 49% en la planta de pulpa de Sunila, Finlandia, de la cual no era propietaria. Stora Enso también dio a conocer la eliminación de puestos de trabajo de 2 plantas en Suecia.

Sin embargo, en Rusia, Stora Enso ha aplazado, por lo menos para 2 años más, los planes que tenía para construir una planta de pulpa y papel en Nizhny Novgorod. Se culpó la crisis financiera por la cancelación de la construcción de esta planta de pulpa y papel recubierto.

En su reciente junta general anual, Smurfit-Kappa extendió ayuda a los directores ejecutivos, al cambiar la redacción de las reglas según las cuales estos directores podrían beneficiarse de acuerdo a un plan de propiedad de acciones. La empresa, que enfrenta deudas de €3,2 billones y acciones cuyo valor ha bajado vertiginosamente, en un 80% desde que se reconstituyó en 2007, señaló a los accionistas que el plan ya no ofrecía “incentivos importantes” para los ejecutivos de la empresa. Ahora que Smurfit-Kappa ha pagado al ex presidente caído en desgracia, Sean FitzPatrick €300.000 en 2008 por sus servicios, han quedado muy evidentes las razones de los profundos problemas financieros de Smurfit-Kappa. FitzPatrick fue presidente de la Anglo Irish Bank Corp. cuya metodología financiera ha llevado ese banco casi a desaparecer.

Sappi ha finalizado su diálogo social con Paperiliitto, y, para fines de 2010, va a eliminar 63 puestos de trabajo en su planta de Kirkniemi, en vez de los 90 que había anunciado. La planta seguirá funcionando con dos máquinas. Aquí, en abril, los trabajadores declararon una huelga de cuatro días, debido a los cortes que se habían anunciado. En Biberst, Suiza, otra planta adquirida por Sappi el año pasado de M-real, se van a eliminar 48 puestos de trabajo, y Sappi y los sindicatos suizos van a elaborar un plan social que permita jubilación anticipada de algunos trabajadores. (Al encargarse de las operaciones de M-Real en el área de papel gráfico revestido, Sappi adquirió 4 plantas, incluyendo Kangas en Finlandia y Stockstadt en Alemania.) En la planta de Sappi situada en Lanigan, Bélgica, que cuenta con 500 trabajadores, los trabajadores papeleros votaron en un 82% para que se redujera la jornada de trabajo en un 20%, a partir del 1° de mayo. Los ingresos semestrales de Sappi en 2008-2009 bajaron en un 13% en comparación con el año anterior, y se mantuvieron a flote gracias a los beneficios operativos provenientes de las sucursales de la empresa situadas en el sur de África. La empresa tiene deudas rotativas de €600 millones que deben pagarse el próximo año, y desde que se inició la baja económica el año pasado, ha eliminado 1.500 puestos de trabajo.

Al hacer publicidad para las sucursales peruanas cada vez mayores de la empresa norteamericana, la Directora General de Kimberly-Clark en el Perú ha dejado en claro que es del interés de los trabajadores que tengan éxito estas sucursales peruanas de la compañía norteamericana, tanto en Lima como en las zonas rurales. En un artículo de periódico, Blanca Quino señala que, si no fuera por la crisis financiara, la compañía podría haber tenido beneficios del 15 al 20%, pero que un 7% está bien satisfactorio. En los últimos 4 años, se han duplicado las ganancias de KC provenientes del Perú, alcanzando US$220 millones, y la compañía ha declarado que ni crisis crediticia ni de otra índole le impedirá llevar al Perú el 70% de sus fondos de inversión. Quino dice que el 30% de la facturación del Perú, es decir aproximadamente US$60 millones, se produce en los nuevos mercados de Ecuador y Bolivia. En Brasil, el auge del mercado de pañales (crecimiento del 16% tan solo en el noreste) ha provocado una guerra entre KC y Procter & Gamble. P&G controla el noreste con su marca Pampers, pero KC, con un 21%, tiene un mayor porcentaje del mercado del Brasil en general.


En el primer boletín noticioso del sector pulpa y papel de la ICEM, hicimos un llamado de solidaridad con el personal de International Paper en Escocia, que peligraban perder sus trabajos en la planta de Inverurie, cerca de Aberdeen. El sindicato Unite censuró el hecho de que IP se negara a vender la planta para conservar los puestos de trabajo, y la ICEM registró el dato de que se habían hecho ofertas de adquisición de la planta, pero que la IP no estaba dispuesta a venderla. Sin embargo, ahora, estando detenidas las máquinas y con solamente 50 de los 371 empleados trabajando, hay alguna esperanza. La IP dice que está realizando “conversaciones significativas” con otras empresas industriales con el propósito de aprovechar energía de la planta para hacer funcionar un centro conjunto de informática. Este centro ofrecería muchos puestos de trabajo en esta zona que tiene grandes apuros económicos.

 


 

 


 

ICEM, SASK Project in Mercosur Nations

Starting next month, the ICEM is proud to take on a strategic Latin American pulp and paper project with Finland’s trade union solidarity centre, SASK, and affiliates Paperiliitto and TU. We are proud to have other ICEM affiliates in the sector taking part as well and it promises to be an exciting period in forging unity and cohesion among Mercosur trade unions.

The project came together through 3 days of ideas at SASK-funded workshops in March-April 2009. There not only was unanimous consensus to move ahead with the project, but leaders from diverse and different trade unions formed a coordinating committee, ahead of project work, that will help guide it through 42 months and carry it onward after that.

The ICEM’s “North Meets South” work plan in the global pulp, paper, and converting sectors is in motion with this project, with scores of activities and actions aimed at union building in Argentina, Brazil, Chile, and Uruguay. Collective bargaining, workers’ networks in both national companies and in joint-ventured MNCs, and a collective database with terms and conventions will be just a few of the major initiatives. Considering Arauco-Stora Enso’s further move into the region as a merged enterprise, and the fact that the industry in South America likely will recover quickly, the time is right that trade unions in both global north and global south engage in order to play its social role in shaping a more just economy.

 


Projet de l’ICEM et du SASK dans les États du Mercosur

Aux côtés du SASK (Département de la solidarité mondiale de la Confédération nationale finlandaise) et de deux de ses affiliés, Paperiliitto et TU, l’ICEM est fière de s’associer au projet stratégique lancé le mois prochain dans le secteur latino-américain de la pâte et du papier. Nous nous félicitons de la participation d’autres affiliés encore dans cette période très prometteuse pour l’unité et la cohésion des syndicats du Mercosur.

Ce projet est le fruit d’un échange d’idées pendant les ateliers de 3 jours financés par le SASK en mars-avril 2009. Non seulement la volonté d’aller de l’avant était unanime, mais de plus des dirigeants de syndicats divers et variés ont formé un comité de coordination qui, en amont, contribuera à orienter le projet pendant 42 mois et à en assurer ultérieurement le suivi.

« Le Nord rencontre le Sud », initiative de l’ICEM dans les secteurs de la pâte, du papier et de la transformation, démarre par ce projet et comporte une multitude d’activités visant à renforcer la syndicalisation en Argentine, au Brésil, au Chili et en Uruguay. Les négociations collectives, les réseaux de travailleurs au sein des entreprises, nationales ou multinationales dans le cadre de joint ventures, une banque conjointe de données, de termes et de conventions ne sont que quelques-unes des principales initiatives. Face à la pénétration continue et quasi fusionnelle d’Arauco et de Stora-Enso dans cette région et dans la perspective vraisemblable d’un rapide redressement de l’industrie en Amérique du Sud, le temps est venu pour les syndicats du Nord et du Sud de s’engager à l’échelle globale et de jouer leur rôle social dans la configuration d’une économie plus juste.


Proyecto de la ICEM y SASK en los países del Mercosur

Conjuntamente con SASK, centro de solidaridad sindical de Finlandia, y las organizaciones afiliadas Paperiliitto y TU, la ICEM se enorgullece de poder informar que emprenderá, a partir del próximo mes, un proyecto estratégico para el sector pulpa y papel de América Latina. Nos complace mucho que participen también otras organizaciones afiliadas a la ICEM en este sector: se cree que ésta será una época interesante, estableciendo unidad y cohesión entre los sindicatos del Mercosur.

El proyecto se basa en las ideas que surgieron en talleres realizados durante 3 días en marzo y abril 2009, con financiamiento del SASK. No sólo hubo consenso unánime de seguir adelante con el proyecto, sino que animó a los dirigentes de diversos sindicatos para constituir un comité coordinador, antes de iniciar el trabajo del proyecto, para dar orientación durante los 42 meses del proyecto, y para proyectarlo después.

Con este proyecto, se echa a andar el plan de trabajo de la ICEM “el norte se reúne con el sur” en las industrias mundiales de pulpa, papel y convertidoras, realizándose decenas de actividades e iniciativas, teniendo como propósito el desarrollo sindical en Argentina, Brasil, Chile, y Uruguay. Entre algunas de las iniciativas más importantes figurarán la negociación colectiva, redes sindicales tanto en empresas nacionales como en empresas conjuntas con EMN, y una base colectiva de datos que va a contener términos y convenios. Tomando en cuenta el hecho de que Arauco-Stora Enso se ha arraigado más en la región como empresa conjunta, y de que es probable que en América del Sur este sector se recupere rápidamente, es un momento oportuno para que participen los sindicatos tanto del hemisferio norte como del sur, con el fin de crear una economía más justa.