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14 July, 2009

Sappi Meeting This Week to Resolve Health/Safety Suspensions?

The suspension of shop stewards at Sappi’s Enstra mill in South Africa is still a point of contention, with movement – if any – likely late in the week of 13 July, after representatives of CEPPWAWU and COSATU meet with the Sappi CEO in Johannesburg. In late May, following three safety strikes at the 800-worker mill, Sappi suspended all 19 shop stewards, and with 23 others, pressed disciplinary procedures against the 43. The ugly labour relations incident occurred after shop stewards rescued a co-worker from doing dangerous work. Last week, CEPPWAWU challenged Sappi on the manner in which it has called a current investigation. Trade unions and health and safety experts the world over have taken keen note of this dispute, and the ICEM continues its call to Sappi to drop this unfair discipline.

Separately in South Africa, CEPPWAWU has taken the necessary legal steps for strike certification against Mondi and Sappi in the pulp and paper sector. The country is in the midst of two-year wage talks across all industrial sectors. On 7 July, the paper producers and CEPPWAWU, representing 3,000 workers at both companies, remained far apart. The union had reduced its demands to 12%, but the company was offering only 7%. CEPPWAWU leadership will meet 16 July to chart courses of action on several sets of stalled bargaining with certain companies.


Rencontra avec le PDG de Sappi : Une fin du conflit sur la sécurité en vue ?

Le conflit relatif à la suspension de délégués d’atelier dans l’usine d’Enstra de Sappi en Afrique du Sud n’est toujours pas réglé. La situation pourrait toutefois évoluer au courant de la semaine, après la rencontre entre les représentants du CEPPWAWU, du COSATU et du PDG de Sappi à Johannesburg prévue le 13 juillet. Après trois grèves sur des questions de sécurité dans l’usine d’Enstra employant 800 salariés, Sappi a suspendu les 19 délégués syndicaux. Ces 19 délégués, ainsi que 23 autres travailleurs de l’usine, font l’objet de procédures disciplinaires engagées par la direction. L’incident a éclaté lorsque les délégués ont empêché un travailleur d’effectuer un travail dangereux. Le CEPPWAWU conteste la manière avec laquelle Sappi mène son enquête. Des syndicalistes et des experts santé/sécurité du monde entier suivent avec attention l’évolution de ce conflit et l’ICEM continue à demander à Sappi d’arrêter ces poursuites disciplinaires injustes.

En Afrique du Sud aussi, le CEPPWAWU a fait les démarches juridiques nécessaires pour lancer un mot d’ordre de grève chez Mondi et Sappi, dans le secteur de la pâte et du papier. En ce moment, tous les secteurs industriels du pays sont en train de négocier les salaires pour les deux ans à venir. A la date du 7 juillet, les producteurs de papiers et le CEPPWAWU, qui défend les intérêts de quelque 3.000 salariés dans les deux entreprises, étaient bloqués dans une impasse. Le syndicat a dû revoir ses revendications à la baisse et exige 12 % d’augmentation, alors que les employeurs ne proposent que 7 %. Les responsables du CEPPWAWU se réuniront le 16 juillet pour décider des actions à envisager dans le but de faire avancer les négociations bloquées dans plusieurs entreprises.


Reunión con gerencia de Sappi esta semana: ¿se resolverán suspensiones por salud/seguridad?

Sigue siendo una cuestión conflictiva la suspensión de los enlaces sindicales de la planta Enstra de Sappi en Sudáfrica: es probable que cualquier progreso que se logre, si es que se logra alguno, se producirá hacia fines de la semana del 13 de julio, después de que representantes de CEPPWAWU y COSATU se hayan reunido con el Director General de Sappi en Johannesburgo. A fines de mayo, después de tres huelgas por problemas de seguridad en la planta, que cuenta con 800 trabajadores, Sappi suspendió a los 19 enlaces sindicales, y a otros 23 sindicalistas, aplicando medidas disciplinarias contra estos 42 trabajadores. Se produjo este incidente perjudicial para las relaciones laborales después de que algunos enlaces sindicales rescataran a un trabajador, impidiéndole realizar un trabajo peligroso. La semana pasada, CEPPWAWU cuestionó la actitud de Sappi sobre la manera de pedir una investigación que se realiza en la actualidad. Diferentes sindicatos y expertos en salud y seguridad de todo el mundo se han interesado en este conflicto, y la ICEM sigue haciendo un llamado para que Sappi suspenda la aplicación de estas medidas disciplinarias injustas.

Por otra parte, también en Sudáfrica, CEPPWAWU ha aplicado medidas legales pertinentes para obtener autorización para realizar una huelga contra Mondi y Sappi en el sector de pulpa y papel. Todos los sectores industriales del país se hallan en conversaciones sobre reajuste de sueldos. El 7 de julio, las empresas productoras de papel y CEPPWAWU, que representa a unos 3.000 trabajadores de ambas compañías, seguían con planteamientos muy diferentes. El sindicato había reducido al 12% el monto que exigía, pero la parte empresarial ofrecía solamente un 7%. Los dirigentes de CEPPWAWU se reunirán el 16 de julio para estudiar medidas con relación a varias instancias de negociación estancadas con determinadas empresas.



SmurfitKappa Workers in France Take Strike Action

In France, strike action was taken by CGT and 75 workers jointly in early July at a paper converter in Bigny-Vallenay. The central issue is the manner in which bosses seek to schedule a shortened work time. Salaries are another issue, or rather SmurfitKappa’s national agenda on salary increases, which CGT says flagrantly short-circuits the bargaining process.

In Ireland, ICEM affiliate SIPTU is in redundancy talks with SmurfitKappa at a County Cork converter, Togher. The company shocked workers in a five-minute meeting on 1 July when it said it was slashing 140 of 173 jobs at the Irish plants. Corporate management took to the defensive by issuing a statement saying the cuts were isolated to just the one Irish plant.

SmurfitKappa, meanwhile, did get loan relief on a €600 million revolving credit facility. It was extended from 2012 to 2013.


 
France : Les salariés de SmurfitKappa en grève

En France, la CGT et 75 salariés se sont mis en grève début juillet dans une cartonnerie à Bigny-Vallenay. Ils s’opposent à la proposition de chômage partiel préconisée par la direction. Les questions salariales sont un autre thème de désaccord. La CGT estime qu’avec ses propositions d’augmentations salariales, SmurfiKappa fait manifestement l’impasse sur le processus de négociation.

Dans la cartonnerie de Togher, dans le Comté de Cork en Irlande, le SIPTU, un affilié de l’ICEM, est en pourparlers avec SmurfitKappa sur des réductions d’effectifs. Le 1er juillet, au cours d’une réunion qui a duré cinq minutes, la direction a brutalement annoncé aux salariés de l’établissement que 140 emplois sur les 173 de l’usine allaient être supprimés. La direction du groupe a ensuite nuancé ses propos en déclarant qu’il s’agissait d’une mesure isolée ne concernant qu’un seul site irlandais.

Entre temps, SmurfitKappa a bénéficié d’un assouplissement des modalités de remboursement de son crédit renouvelable de 600 millions d’euros, le paiement de la dernière tranche ayant été reporté de 2012 à 2013.


Trabajadores de SmurfitKappa en Francia declaran la huelga

A principios de julio, la CGT y 75 trabajadores acordaron conjuntamente declarar una huelga en una empresa convertidora de papel situada en Bigny-Vallenay, Francia. El problema fundamental de este conflicto es la manera cómo los patrones tratan de programar una jornada de trabajo reducida . Otro problema tiene que ver con los sueldos, o más bien la política nacional de SmurfitKappa con relación a los aumentos de sueldo, que según la CGT es perjudicial para el proceso de negociación colectiva.

En Irlanda, SIPTU, organización afiliada a la ICEM, se halla en conversaciones con SmurfitKappa sobre despidos en Togher, empresa convertidora de County Cork. La empresa sorprendió a los trabajadores, informándoles, en una reunión de cinco minutos que se realizó el 1° de julio, que iba a eliminar 140 de los 173 puestos de trabajo en las plantas irlandesas. La administración corporativa se puso a la defensiva, publicando una declaración en la cual decían que los cortes se iban a producir solamente es la planta de Irlanda.

Mientras tanto, SmurfitKappa, logró facilidades de €600 millones para aliviar la presión de los préstamos, con deudas rotativas, que se prolongarán de 2012 a 2013.



Chile’s Forest Workers Block Mill Access: Rights Won for Contract Workers

The ICEM congratulates the Building & Wood Workers’ International (BWI) and its Chilean affiliate, National Confederation of Forest Workers (CTF), for decisive action in protecting jobs of forest contract workers. The union, led by Sergio Gatico, blocked access to Arauco’s Horcones plant on 30 June because a contractor at Arauco’s forestlands targeted 250 short-term contract workers for the jobless heap. During the blockade, CTF, Arauco, and the government met and a compromise was worked out.


Les travailleurs forestiers chiliens bloquent l’accès à l’usine : les intérimaires dorénavant mieux protégés

L’ICEM félicite l’Internationale du Bois et du Bâtiment (IBB) et son affiliée la Confédération nationale des Travailleurs forestiers (CTF) qui, grâce à une action résolue, ont réussi protéger les emplois des intérimaires forestiers. Le 3 juin dernier, le syndicat, dirigé par Sergo Gatico, a bloqué les accès de l’usine Horncores appartenant à Arauco pour s’opposer au renvoi de 250 salariés précaires par un sous-traitant présent sur les plantations d’Arauco. Au cours du blocage, la CFT, Arauco et le gouvernement se sont réunis et ont réussi à trouver un compromis.


Trabajadores forestales de Chile bloquean acceso a planta: se logran derechos para trabajadores a contrata

La ICEM felicita a la Federación Internacional de Trabajadores de la Construcción y la Madera (FITCM) y a su afiliada chilena, la Confederación Nacional de Trabajadores Forestales (CTF), por la decidida acción que llevaron a cabo para proteger los puestos de trabajo de los trabajadores forestales subcontratados. El 30 de junio, el sindicato, encabezado por Sergio Gatica, bloqueó el acceso a la planta Horcones de Arauco después que un contratista que opera en las tierras forestales de Arauco quiso despedir a 250 trabajadores con contrato a corto plazo. Durante el bloqueo, se reunieron la CTF, Arauco, y el gobierno, lográndose una solución intermedia.



Collective Bargaining: CFMEU, AMWU, USW, and CEP

Contracts expired in a number of Australian pulp and paper operations at mid-year, mainly those represented by the CFMEU. They include the operations of Australian Paper (now Nippon Paper) at Maryvale and Shoalhaven; Kimberly-Clark Millicent; and Amcor’s Petrie Mill, which comes due on 30 August. CFMEU reports that enterprise agreements are now the law of the land, so it becomes re-signing of legitimate collective contracts. Signs point to Nippon and KC seeking wage freezes and benefit reductions, but CFMEU will likely reject those and expectations are that bargaining will be relatively normal with those companies. The CFMEU did conclude talks with Amcor over staffing of a new machine at Botany, New South Wales.

At Norske Skog’s Boyer newsprint and graphic papers mill, management is seeking to sideline a scheduled autumn wage increase this year, and defer it to next year. Both the CFMEU and AMWU are in talks with Australian Papers’ PaperlinX mills of Burnie and Wesley Vale in Tasmania. Those mills face financial trouble and are two mills that Nippon Paper did not buy in its recent A$600 million acquisition of Australian.

The AMWU, meanwhile, has the bulk its bargaining coming up in one year’s time. A key test already underway for pulp and paper unions of Australia is Visy’s intention to retain the Howard era WorkChoices programme. Visy was the only major paper producer to implement individual work agreements during the Howard years and the test to repeal those in favour of enterprise pacts is now happening at the Pratt family’s Turmut kraft paper and linerboard mill in New South Wales.

In the US, the USW has successfully negotiated an economic framework agreement covering several SCA towel and tissue mills over the next several years. Those talks have now concluded and contain better than industry average wage and pension gains. Membership ratification is now imminent. The union also has negotiated wage gains averaging 2.5% a year at Temple-Inland pulp and paper mills, with a multiplier added to the pension benefit that lifts the monthly benefit.

The USW is working to integrate four former Weyerhaeuser containerboard and packaging mills in with the union’s master contract at International Paper primary mills. IP bought Weyerhaeuser’s nine mills, converters, and recycling businesses a year ago for US$6 billion.

USW achieved a six-year contract that dates back to 2006 at MeadWestvaco’s Covington, Virginia, mill. The contract for 1,000 paperworkers contains wage increases totalling 16%, as well as pension increases. The contract had been delayed because representation at the Covington mill is being contested by a start-up union at the mill in Appalachia. The US labor board is reviewing the stand-alone union’s conduct during a March 2008 election, and will likely order a re-run election. The ICEM calls on all pulp and paper affiliates to lend support to the USW when that election does occur, probably in 2010.

In Canada, bargaining in the eastern sector of the country between the CEP and paper companies has not as yet started because of the crisis that has struck the forestry sector. Collective agreements in the Canadian east expired on 30 April for 14,000 paperworkers, but with AbitibiBowater in bankruptcy and the biggest single company in that region, talks have been delayed. Instead, the CEP has been pressing the Canadian federal government to apply loan guarantees, create national pension-fund protections, and give other incentives to the industry. The CEP’s latest challenge has been the bankruptcy of Fraser Papers and its plans for a restart of the big Edmundston, New Brunswick, pulp and fuel-generating mill.


Négociations collectives : CFMEU, AMWU, USW et SCEP en lice

Dans bon nombre d’usines de pâte ou de papier australiennes les conventions collectives arrivent à échéance au milieu de l’année. Dans la plupart de ces établissements, le CFMEU défend les intérêts des salariés. Il s’agit, entre autres, des établissements d’Australian Paper (aujourd’hui Nippon Paper) à Maryvale et Shoalhaven, de Kimberley-Clark à Millicent et de l’usine d’Amcor à Petrie, où la convention arrive à échéance le 30 août. Le CFMEU rappelle que ces conventions d’entreprises relèvent des lois du pays et qu’il est donc tout à fait légitime de les renégocier. Selon certaines indications, il semblerait que Nippon et KC veuillent geler les salaires et limiter les autres avantages. Le CFMEU s’opposera toutefois à ces desseins. On estime toutefois que les négociations vont se dérouler de manière relativement normale avec ces entreprises. Le CFMEU vient de conclure les pourparlers avec Amcor sur les effectifs requis pour une nouvelle machine à Botany, en Nouvelle-Galles du Sud.

Dans l’usine de papier journal et de papiers graphiques de Norkse Skog à Boyer, la direction a l’intention de reporter l’augmentation salariale prévue en automne de cette année à l’année prochaine. Le CFMEU et l’AMWU sont en pourparlers avec Australian Paper pour ce qui concerne les établissements de PaperlinX à Burnie et à Weslay Vale en Tasmanie. Ces usines sont confrontées à des problèmes financiers. Elles n’avaient pas été reprises par Nippon Paper lorsque celui-ci a acquis récemment Australian Paper pour un montant de 600 millions A$.

L’AMWU mènera l’essentiel de ses négociations dans un an. Toutefois, les intentions du groupe Visy, souhaitant maintenir le programme Workchoice datant encore de l’ère Howard, fait déjà figure de test important pour les syndicats australiens du secteur de la pâte et du papier. Visy fut le seul grand producteur de papier à conclure des accords individuels avec les salariés durant les années Howard. L’abrogation de ces contrats pour les remplacer par des accords d’entreprises est en cours dans la cartonnerie appartenant à la famille Pratt à Turmut, en Nouvelle-Galles du Sud, et aura valeur de test.

Aux Etats-Unis, l’USW a réussi à négocier un accord-cadre couvrant dans les prochaines années plusieurs unités SCA produisant des serviettes et du papier non tissé. Ces pourparlers ont été menés à bonne fin et ont permis d’obtenir des salaires et des contributions de pensions supérieurs à la moyenne du secteur. Très prochainement, les militants vont ratifier la convention. Pour les unités de Temple-Inland, le syndicat a aussi négocié des augmentations salariales moyennes de 2,5 % par année, avec un coefficient multiplicateur pour les cotisations de pension, ce qui entraînera une augmentation des allocations mensuelles.

L’USW tente aussi d’intégrer les quatre cartonneries ayant appartenu autrefois à Weyerhaeuser dans la convention-cadre applicable aux usines de papier d’International Paper. Il y a un an, IP a racheté pour 6 milliards $ US les neuf usines de papier, cartonneries et autres activités de recyclage de Weyerhaeuser.

L’USW a aussi réussi à conclure un accord de six ans avec effet rétroactif à partir de 2006 pour l’unité de MeadWestvaco à Covington, en Virginie. Cet accord, applicable à un millier de salariés, prévoit des augmentations salariales allant jusqu’à 16 % ainsi que des majorations de pension. L’entrée en vigueur de l’accord a subi du retard, car un nouveau syndicat dans l’usine à Appalachia a engagé un recours contre la représentativité de l’USW. La Commission des relations du travail est en train d’examiner ce « cavalier seul » de cette organisation lors des élections de mars 2008. Il est probable qu’elle ordonne de nouvelles élections. L’ICEM appelle tous ses affiliés du secteur de la pâte et du papier à soutenir l’USW lors de ces nouvelles élections, qui auront probablement lieu en 2010.

Au Canada, les négociations pour le secteur oriental entre le SCEP et les groupes papetiers n’ont pas encore commencé en raison de la crise qui ébranle le secteur forestier. Dans les régions orientales du Canada, les conventions collectives ont expiré le 30 avril pour quelque 14.000 salariés du secteur du papier. Mais en raison de la mise en redressement judiciaire d’AbitibiBowater, le plus grand employeur de la région, les pourparlers ont été reportés. A la place, le SCEP fait pression sur le gouvernement fédéral canadien pour qu’il accorde des garanties de prêts, mette en place un dispositif de protection du régime de retraite et prenne d’autres mesures incitatives pour l’industrie. Le défi le plus récent du SCEP fut la faillite de Fraser Papers et son projet de relance de l’unité pâte et de co-génération d’Edmundston, dans le Nouveau-Brunswick.


Negociación colectiva: CFMEU, AMWU, USW, y la CEP

A mitad de año, vencieron los contratos de varias operaciones de pulpa y papel en Australia, principalmente las que cuentan con representación de CFMEU. Entre ellas figuran las operaciones de Australian Paper (ahora Nippon Paper) en Maryvale y Shoalhaven; Kimberly-Clark Millicent; y la planta Petrie de Amcor, cuyo contrato vence el 30 de agosto. CFMEU ha informado que ahora la legislación imperante exige convenios a nivel de empresas, de modo que se hace necesario volver a firmar los convenios colectivos legítimos. Hay indicios de que Nippon y KC van a tratar de procurar congelación de sueldos y reducción de prestaciones sociales, pero es probable que CFMEU rechace esas medidas, y se supone que las negociaciones con esas empresas serán relativamente normales. La CFMEU ha logrado llevar a cabo conversaciones con Amcor sobre la dotación de personal que operará una máquina nueva en Botany, New South Wales.

La administración de la planta Boyer de papel de periódico y gráficos de Norske Skog está tratando de posponer el aumento de sueldo que se había programado para el otoño de este año, aplazándolo hasta el próximo año. Tanto la CFMEU como AMWU están en conversaciones con las plantas PaperlinX de Australian Papers en Burnie y Wesley Vale, Tasmania. Estas fábricas se quejan de crisis financiera, y son dos plantas que Nippon Paper no adquirió en su reciente adquisición del activo de Australian, con un valor de A$600 millones.

Mientras tanto, la mayor parte de la negociación colectiva de AMWU se realizará en el plazo de un año. Una prueba clave que ya enfrentan los sindicatos de pulpa y papel de Australia es la intención de Visy de conservar el programa WorkChoices de la época de Howard. En los años del gobierno de Howard, Visy fue la única gran empresa papelera que aplicó acuerdos laborales individualizados, y actualmente, en la planta Turmut de papel kraft y cartón de la familia Pratt en New South Wales, se está probando la posibilidad de abolir estos acuerdos en favor de convenios a nivel de empresas.

En EE.UU., el USW ha logrado con éxito negociar un acuerdo dentro de un marco económico que abarca varias plantas SCA de producción de toallitas y pañuelos de papel durante los próximos años. Ya se han concluido esas conversaciones, logrando incorporar mejoramientos en el sueldo promedio y de jubilación, superiores al promedio para este sector. Actualmente se está a punto de lograr la ratificación de los miembros. El sindicato también ha negociado aumentos salariales con un promedio de un 2,5% anual en las plantas de pulpa y papel de Temple-Inland, agregándose un multiplicador a la pensión de jubilación, que aumenta el monto mensual de dicho beneficio.

El USW está trabajando para integrar en el convenio principal del sindicato con la International Paper a cuatro plantas ex Weyerhaeuser de cartón ondulado y papel de embalaje. Hace un año, IP adquirió nueva plantas, convertidoras y empresas de reciclaje de Weyerhaeuser por un valor de US$6 billones.

En la planta de MeadWestvaco, situada en Covington, Virginia, USW logró un convenio colectivo de seis años que se remonta a 2006. El convenio, que cubre a 1.000 trabajadores papeleros, incluye aumentos de sueldo que alcanzan un 16% en total, además de contemplar aumentos de las pensiones de jubilación. Se había atrasado el convenio debido a que un sindicato nuevo se estaba presentando como candidato para representar a los trabajadores en la planta de Covington, Appalachia. El Consejo de Relaciones Laborales de EE.UU. está revisando la conducta del sindicato único durante las elecciones de marzo 2008, y es probable que exijan nuevas elecciones. La ICEM hace un llamado a todas las organizaciones afiliadas del sector de pulpa y papel para que apoyen al USW cuando se produzcan dichas elecciones, probablemente en 2010.

Debido a la crisis que ha afectado el sector forestal, todavía no han comenzado en Canadá las negociaciones entre la CEP y las empresas papeleras para la parte oriental del país. El 30 de abril vencieron los convenios colectivos para 14.000 trabajadores papeleros en el oriente de Canadá, pero como AbitibiBowater es la mayor empresa de la región, y está en quiebra, se han atrasado las negociaciones. La CEP ha presionado al gobierno federal de Canadá para que otorgue garantías de préstamos, establezca sistemas de protección para fondos de pensiones de jubilación, y otras incentivas en favor del sector. El problema más reciente que ha enfrentado la CEP ha sido la quiebra de Fraser Papers y sus planes para volver a poner en marcha la gran planta de producción de pulpa y combustible en Edmundston, New Brunswick.



Company News: Stora Enso, Mondi, SCA, Georgia Pacific, and Kimberly-Clark

The latest downturn in the paper industry has not dampened all of Stora Enso’s eastern Europe initiatives. The Nordic company said it would build a new €137 million power plant at its sulphate pulp and kraft papers mill in Ostroleka, Poland. To be run by coal, biomass, and recycled residue, the scheduled autumn 2010 completion of the plant will make the 1,200-worker mill energy self-sufficient. Stora’s paper production from its Oulu and Veitsiluoto mills in Finland dropped in the first quarter of 2009, compared with figures from the same period in 2008. At Veitsiluoto, production of printing and writing paper fell in 2009 to 150,850 metric tonnes, from 236,000 tonnes a year earlier. At highly-productive Oulu, 2008’s record level of reaching 1,008,522 total tonnes may be hard to achieve this year. First quarter 2009 said paper production at 214,442 tonnes, down from 254,000 tonnes for the first quarter 2008, with pulp production dropping year-to-year from 86,623 tonnes to 64,903 tonnes.

Also in Finland, Metsä-Botnia started a month’s down time at its Rauma pulp mill on 10 July, the longest shuttering of the mill in history. At the company’s pulp mill in Fray Bentos, Uruguay, politicians in Argentina and Uruguay continue to wrangle over why the Uruguayan city was chosen as site for the market pulp mill rather than one in Argentina. Meanwhile, Uruguay’s state water utility agency has signed a contract to treat the waste waters of Fray Bentos through the two-year-old Botnia plant.

Mondi is asking for deep job cuts in South Africa and Bulgaria. At Merebenk in SA, Mondi seeks to shut down printing and writing paper capacity on one machine, and perform newsprint restructuring as well. This will affect over one-third of 600 workers at Merebenk. At Stambolijski in Bulgaria, Mondi is moving to take out kraft and paperboard capacity as part of its plan to lower European total capacity by 12%. South African Mondi also took kraft paper from markets when it shut down a machine in Dynas, Sweden.

International Paper has announced it will close Papeteriers Etienne, a two paper machine containerboard mill in the city of the same name in southern France, south of Lyon. The jobs of 125 French workers are at stake. The closure of the recycled paper operation could happen by the end of the year.

SCA has announced closure of a tissue converter in Auckland, New Zealand, one of three it bought in the Kiwi state from Carter Holt Harvey some years ago. A total of 118 jobs will be lost. SCA will continue with producing at another converter in Te Rapa, NZ, and at its mill and converting operations in Kawerua, on the Bay of Plenty.

Georgia-Pacific found relief when its lenders relinquished and agreed to amendments in the US-based firm’s senior secured credit facility of US$11.9 billion. GP, owned by privately-held Koch Industries of the US, reportedly sweetened the terms to the lending institutions, after they initially balked at the amendments.

And related to hygiene, Kimberly-Clark is being sued by a US citizen because of patent infringement on a bad-breath detection device. It seems KC is developing an apparatus that detects CO2, sulphur, and ammonia from bacteria in a person’s mouth. Marv Freadman of Massachusetts claims he holds a US patent on such a device.


Du nouveau chez Stora Enso, Mondi, SCA, Georgia Pacific et Kimberly-Clark

La récession qui frappe l’industrie du papier n’a pas freiné toutes les initiatives que Stora Enso a lancées en Europe orientale. Le groupe nordique a annoncé qu’il construira une nouvelle centrale électrique d’une valeur de 137 millions EUR dans son usine de pâte au sulfate et de papier kraft à Ostroleka, en Pologne. Cette centrale, qui fonctionnera à base de charbon, de biomasse et de résidus recyclés, doit entrer en service en automne 2010. Grâce à elle, cette usine qui occupe 1200 salariés sera autosuffisante sur le plan énergétique. Dans ses usines de Oulo et Veitsiluoto en Finlande, la production de papier à baissé au cours du premier trimestre de 2009, comparée aux chiffres de la même période de l’année précédente. Ainsi, à Veitsiluoto, la production de papier d’imprimerie et d’écriture a baissé à 150.850 tonnes métriques, comparée à 236.000 tonnes au cours de la même période de l’année précédente. A Oulo, l’unité réputée très performante ne pourra probablement pas atteindre cette année le niveau record de l’année précédente, à savoir 1.008.522 tonnes. Au premier trimestre 2009, le volume de production a atteint 214.442 tonnes, comparé à 254.000 tonnes lors de la même période de l’année précédente. La production de pâte a baissé de 86.623 tonnes à 64.903 tonnes en un an.

En Finlande aussi, Metsä-Botnia a arrêté le 10 juillet la production à l’usine de pâte de Rauma. Cet arrêt durera un mois, la période la plus longue depuis la mise en service du site. S’agissant de l’usine de pâte à Fray Bentos, en Uruguay, les responsables politiques argentins et uruguayens continuent à discuter pour savoir pourquoi ce site a été retenu pour produire la pâte marchande à la place du site argentin. Entre temps, l’Agence uruguayenne des eaux a signé un contrat pour traiter les eaux usées de Fray Bentos dans son installation dans l’usine de Botnia.

Mondi veut fortement réduire ses effectifs en Afrique du Sud et en Bulgarie. A Merebenk, en Afrique du Sud, Mondi a l’intention d’arrêter une machine de papier d’imprimerie et d’écriture et de restructurer la production de papier journal. Un tiers des effectifs de Merebenk, c’est-à-dire quelque 600 salariés, en seraient touchés. Dans le cadre de son plan de réduction de ses capacités de l’ordre du 12 % en Europe, Mondi a l’intention d’arrêter sa production de papier kraft et de carton à Stambolijski, en Bulgarie. Le groupe sud-africain a déjà diminué des capacités de papier kraft en arrêtant une machine à Dynas, en Suède.

International Paper a annoncé qu’il fermera les Papeteries Etienne, une usine comptant deux lignes de production de carton d’emballage, dans une agglomération au sud de Lyon. 125 emplois sont menacés. L’unité de recyclage risque d’être arrêtée à la fin de l’année.

SCA a annoncé la fermeture de son unité de papier absorbant à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’une des trois unités que le groupe avait racheté à Carter Holt Harvey, il y a quelques années. SCA continuera à produire dans son usine à Te Rapa, Nouvelle-Zélande. Il gardera aussi son usine et ses activités de transformation à Kawerua, sur la Baie de Plenty.

Georgia-Pacific est soulagé depuis que les prêteurs, qui avaient initialement refusé toute modification, ont accepté d’amender les conditions d’attribution d’un crédit garanti de 11,9 milliards US$ accordé au groupe nord-américain. Après avoir essuyé un refus initial, GP, propriété du groupe privé Koch Industries, a réussi à convaincre les prêteurs d’assouplir les conditions d’octroi.

Encore dans le secteur des produits d’hygiène, une citoyenne américaine a déposé une plainte contre Kimberly-Clark pour contrefaçon de brevet portant sur un détecteur de mauvaise haleine. KC est en train de développer un appareil permettant de détecter le CO2, le soufre et l’ammoniaque produits par des bactéries dans les cavités buccales. Mary Freadman, une ressortissante du Massachusetts, prétend que c’est elle qui détient le brevet pour un tel appareil.


Actualidades de las empresas: Stora Enso, Mondi, SCA, Georgia Pacific, y Kimberly-Clark

La baja más reciente del sector papelero no ha frustrado todas las iniciativas de Stora Enso en Europa Oriental. La empresa nórdica señalada ha declarado que va a construir una nueva planta de energía eléctrica en su fábrica de pulpa de sulfato y papel kraft en Ostroleka, Polonia, por un valor de , con un valor de €137 millones. Se ha programado finalizar la construcción de la nueva planta, que contará con 1.200 trabajadores, en el otoño de 2010, y contará con una alimentación eléctrica independiente porque funcionará en base de carbón, biomasa, y residuos reciclados. En el primer trimestre de 2009, la producción de papel de las plantas de Stora en Oulu y Veitsiluoto, Finlandia, bajó en comparación con las cifras correspondientes al mismo período en 2008. En Veitsiluoto, la producción de papel para imprimir y escribir bajó en 2009, llegando a 150.850 toneladas métricas, en comparación con las 236.000 toneladas que había registrado hace un año atrás. En Oulu, una planta muy productiva, se prevé que este año puede que sea difícil que alcance la cifra récord de 1.008.522 toneladas que se alcanzó en 2008. En el primer trimestre se 2009, la producción de papel bajó a 214.442 toneladas, en comparación con las 254.000 toneladas que se había alcanzado en el primer trimestre de 2008, y en los años señalados la producción de pulpa bajó de 86.623 a 64.903 toneladas.

También en Finlandia, el 10 de julio Metsä-Botnia cerró por un mes su planta de pulpa en Rauma, el período de cierre más prolongado que se ha registrado en la historia de la planta. En la fábrica de pulpa de la empresa en Fray Bentos, Uruguay, políticos de Argentina y Uruguay siguen discutiendo las razones por las cuales se eligió la ciudad uruguaya como sitio para la planta de pulpa base en vez de optar por una ciudad argentina. Mientras tanto, la empresa estatal del agua de Uruguay ha firmado un contrato para el tratamiento de aguas residuales de Fray Bentos por vía de la planta de Botnia, que se construyó hace dos años.

Mondi tiene planes de eliminar una gran cantidad de puestos de trabajo en Sudáfrica y Bulgaria. En Merebenk, Sudáfrica, Mondi quisiera eliminar la producción de papel para imprimir y escribir de una máquina, reestructurando también la producción de papel para periódico. Esto afectará a más de una tercera parte de los 600 trabajadores que laboran en Merebenk. En Stambolijski, Bulgaria, Mondi va a eliminar la producción de papel kraft y cartón como parte de su plan para bajar en un 12% la capacidad total en Europa.. Mondi de Sudáfrica también retiró el papel kraft del mercado cuando cerró una máquina en Dynas, Suecia.

International Paper ha informado que cerrará Papeteriers Etienne, planta situada en la ciudad del mismo nombre, en el sur de Francia, al sur de Lyon, que se dedica a la producción de cartón que cuenta con dos máquinas de producción de papel. Están en juego los puestos de trabajo de 125 trabajadores franceses. Es posible que la planta señalada de producción de papel reciclado podría cerrar antes de fines del año.

SCA ha dado a conocer el cierre de una planta convertidora de papel para pañuelos situada en Auckland, Nueva Zelandia, una de tres fábricas en el estado de Kivi, que adquirió hace algunos años de Carter Holt Harvey. En total, se van a perder 118 puestos de trabajo. SCA continuará la producción en otra planta convertidora en Te Rapa, Nueva Zelandia, y en su fábrica y operaciones de conversión en Kawerua, en la Bay of Plenty.

La empresa estadounidense Georgia-Pacific logró ayuda cuando sus directores cedieron, acordando modificaciones de su línea de crédito renovable de US$11,9 billones. Según se ha sabido, GP, propiedad de la empresa privada Koch Industries de EE.UU., mejoró los términos que se presentaron a las instituciones prestatarias, después de que inicialmente fueran rechazados los cambios.

Con relación a la higiene, un ciudadano estadounidense ha demandado a Kimberly-Clark por incumplimiento de los términos de la patente de un aparato para detectar el mal aliento. Parece que KC está desarrollando un aparato que detecta el CO2, sulfuro y amoníaco que producen las bacterias de la boca de las personas. Marv Freadman de Massachusetts dice ser propietario de la patente de aparatos de esta naturaleza.