15 août, 2011Le 22 juillet, l'affilié libérien, Metal Mechanic Electrical Communications and Allied Workers Union (MMECAWU), a obtenu sa reconnaissance par des élections au niveau de l'usine, qui ont mis fin à cinq ans de lutte pour obtenir le droit de syndiquer le personnel de No Lemon au Libéria, une filiale de la multinationale Automotive Management Services.
LIBÉRIA: Quand il y a cinq ans, No Lemon a commencé à mener des activités au Libéria, l'entreprise a mis en place un Comité des réclamations où siégeaient des représentants de la direction, mais sans aucune représentation ouvrière. Ce comité avait pour tâche de traiter les problèmes concernant la main-d'œuvre et de bloquer toute tentative de syndicalisation. Le syndicat MMECAWU a fait état de ses préoccupations au ministère du Travail en lui demandant de veiller à l'application des conventions internationales sur la liberté syndicale.
La situation s'est dégradée quand No Lemon a intenté un procès au syndicat, au prétexte que les organisateurs étaient entrés illégalement dans l'usine. Cela a donné lieu à une longue bataille juridique qui s'est terminée quand l'entreprise a pris la décision de mettre fin à l'affaire à la suite de l'intervention du ministère du Travail, ce qui a permis la conclusion de l'accord de toutes les parties sur un dialogue social.
Le secrétaire général du MCCEAWU, Abraham Nimene, affirme que les conditions de travail chez No Lemon ne répondent pas aux normes prévues dans la législation du travail au Libéria ou aux normes internationales, notamment dans les domaines de la santé et de la sécurité. Il caractérise l'emploi dans l'entreprise comme précaire, avec une période d'engagement à l'essai de treize mois, alors que la législation du travail ne prévoit que trois mois. Il ajoute que No Lemon a remporté le contrat pour l'entretien, la réparation et le service de la flotte de véhicules de la mission des Nations Unies au Libéria, et que l'entreprise devrait tenir compte de l'impact d'une publicité négative concernant les droits des travailleurs et travailleuses et leurs conditions de travail pour de tels contrats dans l'avenir.
Le syndicat a obtenu le droit de représenter les 300 salariés employés par No Lemon dans trois régions et engage des pourparlers avec des dirigeants ouvriers d'autres entreprises pour élaborer avec eux une stratégie dans le domaine de la négociation collective.
La situation s'est dégradée quand No Lemon a intenté un procès au syndicat, au prétexte que les organisateurs étaient entrés illégalement dans l'usine. Cela a donné lieu à une longue bataille juridique qui s'est terminée quand l'entreprise a pris la décision de mettre fin à l'affaire à la suite de l'intervention du ministère du Travail, ce qui a permis la conclusion de l'accord de toutes les parties sur un dialogue social.
Le secrétaire général du MCCEAWU, Abraham Nimene, affirme que les conditions de travail chez No Lemon ne répondent pas aux normes prévues dans la législation du travail au Libéria ou aux normes internationales, notamment dans les domaines de la santé et de la sécurité. Il caractérise l'emploi dans l'entreprise comme précaire, avec une période d'engagement à l'essai de treize mois, alors que la législation du travail ne prévoit que trois mois. Il ajoute que No Lemon a remporté le contrat pour l'entretien, la réparation et le service de la flotte de véhicules de la mission des Nations Unies au Libéria, et que l'entreprise devrait tenir compte de l'impact d'une publicité négative concernant les droits des travailleurs et travailleuses et leurs conditions de travail pour de tels contrats dans l'avenir.
Le syndicat a obtenu le droit de représenter les 300 salariés employés par No Lemon dans trois régions et engage des pourparlers avec des dirigeants ouvriers d'autres entreprises pour élaborer avec eux une stratégie dans le domaine de la négociation collective.