13 mars, 2010Philips licencie des salariés et verse des primes très élevées à ses hauts dirigeants en période de crise financière, signale la Fédération européenne des métallurgistes.
PAYS-BAS: En ces temps de crise, de nombreux salariés et leurs familles doivent souvent accepter un gel des salaires ou même des réductions afin de pouvoir garder leur emploi. Les salariés de Philips ne sont pas différents et sont convaincus par leurs dirigeants d'accepter certaines mesures impopulaires, notamment des mises au chômage pour raison économique.
L'année dernière, Philips a supprimé 5.474 emplois et transféré beaucoup de travailleurs/euses vers d'autres postes dans l'entreprise ou hors de celle-ci, ce qui a forcé les familles à faire face à un avenir morose. Les travailleurs/euses ont accepté ces mesures en espérant qu'un jour, la situation allait changer, ce qui permettrait à l'entreprise d'investir les moyens économisés pour assurer son avenir, profiter à ceux et celles qui créent sa richesse et leur assurer des emplois mieux protégés et de nouvelles possibilités.
Hélas, leurs espoirs étaient vains car les hauts dirigeants de Philips en ont décidé autrement, déclare la Fédération européenne des métallurgistes (FEM). Tout en annonçant que les salaires de base restaient inchangés pour tout le monde, ils ont choisi de bien remplir leur propre besace. La prime d'encouragement annuelle versée en 2009 au directeur général de Philips, G.J. Kleisterlee, a atteint 962.720 euros, quatre fois son montant de 2008, quand il avait déjà obtenu 220.000 euros en plus de son salaire annuel de 1,1 million d'euros. Le montant total en espèces versé au conseil d'administration est passé de 830.720 euros en 2008 à 3.082.892 euros en 2009.
La FEM a demandé à ses affiliés de protester contre le comportement scandaleux de la direction de Philips. Cliquer ici pour plus de détails: http://www.emf-fem.org/Press/Press-releases/Outrageous-Bonuses-for-Top-Management-in-Philips
Le rapport annuel de gestion de l'entreprise peut être téléchargé sur le site de l'entreprise: http://www.annualreport2009.philips.com/downloads/pdf/PhilipsAnnualReport2009_FullVersion.pdf
Philips qui a son siège aux Pays-Bas emploie environ 116.000 salariés dans plus de 60 pays du monde.
L'année dernière, Philips a supprimé 5.474 emplois et transféré beaucoup de travailleurs/euses vers d'autres postes dans l'entreprise ou hors de celle-ci, ce qui a forcé les familles à faire face à un avenir morose. Les travailleurs/euses ont accepté ces mesures en espérant qu'un jour, la situation allait changer, ce qui permettrait à l'entreprise d'investir les moyens économisés pour assurer son avenir, profiter à ceux et celles qui créent sa richesse et leur assurer des emplois mieux protégés et de nouvelles possibilités.
Hélas, leurs espoirs étaient vains car les hauts dirigeants de Philips en ont décidé autrement, déclare la Fédération européenne des métallurgistes (FEM). Tout en annonçant que les salaires de base restaient inchangés pour tout le monde, ils ont choisi de bien remplir leur propre besace. La prime d'encouragement annuelle versée en 2009 au directeur général de Philips, G.J. Kleisterlee, a atteint 962.720 euros, quatre fois son montant de 2008, quand il avait déjà obtenu 220.000 euros en plus de son salaire annuel de 1,1 million d'euros. Le montant total en espèces versé au conseil d'administration est passé de 830.720 euros en 2008 à 3.082.892 euros en 2009.
La FEM a demandé à ses affiliés de protester contre le comportement scandaleux de la direction de Philips. Cliquer ici pour plus de détails: http://www.emf-fem.org/Press/Press-releases/Outrageous-Bonuses-for-Top-Management-in-Philips
Le rapport annuel de gestion de l'entreprise peut être téléchargé sur le site de l'entreprise: http://www.annualreport2009.philips.com/downloads/pdf/PhilipsAnnualReport2009_FullVersion.pdf
Philips qui a son siège aux Pays-Bas emploie environ 116.000 salariés dans plus de 60 pays du monde.