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Mort de deux démolisseurs de navire au Pakistan

5 août, 2010Deux démolisseurs de navire sont morts le 30 juillet à Gadani, Pakistan, dans un accident du travail et six autres souffrent de brûlures graves. Le syndicat démocratique des démolisseurs de navire a organisé une manifestation le 1er août à laquelle ont participé de nombreux travailleurs et travailleuses employés sur différents chantiers de démolition à Gadani.

PAKISTAN: Les démolisseurs de navire Karam Hussain et Sadam Hussain ont été tués le 30 juillet dans un accident du travail sur le chantier de démolition des navires no 86 à Gadani, Pakistan. Six autres travailleurs ont été gravement brûlés. Aucune ambulance n'était disponible et les victimes ont dû être emmenées à l'hôpital à bord d'un camion.

Une manifestation a été organisée le 1er août par le syndicat démocratique des démolisseurs de navire affilié à la fédération syndicale nationale (NTUF) du Pakistan. Un grand nombre de travailleurs et de travailleuses employés sur différents chantiers à Gadani ont pris part à la manifestation avec des drapeaux rouges, des bannières et des pancartes portant des slogans en faveur de leurs revendications.

Les revendications des syndicats sont les suivantes:

  • Indemnisation des familles des travailleurs décédés et blessés
  • Sécurité sociale
  • Localisation d'hôpitaux à proximité des chantiers de démolition des navires
  • Disponibilité d'une ambulance 24 heures sur 24
  • Conditions de travail sûres
  • Fourniture d'eau potable
  • Cantine
  • Droit de former un syndicat
  • Demander l'intervention du président de la cour de justice pour mettre fin au non-respect des lois sur les chantiers de démolition des navires. 

Bashir Mehoodani, président du syndicat démocratique des démolisseurs des navires, Nasir  Mansoor, secrétaire général adjoint du NTUF, Mukhtiar Raho, secrétaire général du parti travailliste du Pakistan, et Mohammed Rafiq du NTUF ont pris la parole à la manifestation. Les dirigeants ont déclaré que depuis le début de 2010, il y avait eu 20 morts et 300 blessés sur les chantiers de démolition des navires, mais que pas un seul cas n'avait été enregistré auprès de la police en raison de liens étroits entre les armateurs et les autorités.