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Les modifications de la législation du travail en Nouvelle-Zélande portent atteinte aux droits des travailleurs

14 avril, 2011Les modifications de la législation sur l'emploi, entrées en vigueur au 1er avril, donnent à tous les employeurs le droit de licencier des salariés dans les premiers 90 jours de la période "d'essai", sans que les personnes concernées aient le droit d'engager une procédure de plainte. Cette règle s'appliquait auparavant aux petites entreprises employant moins de 20 salariés.

NOUVELLE-ZÉLANDE:  Les altérations concernent également des restrictions d'accès au syndicat sur le lieu de travail, l'assouplissement des tests d'impartialité dans les licenciements, l'autorisation donnée à l'employeur de négocier collectivement sans passer par le syndicat, la possibilité de remplacer des jours de congé par des journées payées et le transfert de jours fériés sans défraiement, le droit de l'employeur d'exiger un certificat médical pour un congé de maladie d'une journée.

Il n'y a rien de juste dans les modifications de la législation sur le lieu de travail, selon l'affilié de l'ICEM, Engineering, Printing and Manufacturing Union (EPMU).

Cliquer ici pour signer la pétition de l'EPMU.

"Nous nous adressons aux employeurs, soit par des revendications dans le cadre d'une négociation collective pour mettre fin à des choses comme les 90 jours sans droits légaux ou les nouvelles règles sur les certificats médicaux applicables par les employeurs, soit en recherchant un engagement supérieur au niveau minimum prévu par la loi", a déclaré le secrétaire national de l'EPMU, Andrew Little. Certains employeurs ont déjà décidé de ne pas appliquer cette nouvelle loi déplorable, notamment Telecom, qui emploie 7.000 salariés.