Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Les femmes revendiquent l'égalité à la Journée internationale de la femme

8 mars, 2010Le 8 mars et tout au long de la semaine, les femmes du monde entier demandent la fin de la discrimination et l'égalité des droits au travail à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme.

MONDE: Les gens se sont rassemblés à Genève, le 8 mars, sous la bannière de l'UNIA, affilié suisse de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie, pour exiger l'égalité entre femmes et hommes. Lors de cette manifestation destinée à célébrer la Journée internationale de la femme, les femmes et les hommes ont exprimé leur opposition au relèvement de l'âge de la retraite pour les femmes et au projet de loi sur l'allongement des heures d'ouverture des magasins qui touche les femmes dans ce secteur du commerce de détail où le personnel est le plus souvent féminin. Les personnes rassemblées exigeaient aussi l'égalité salariale et l'application réelle de la loi sur l'égalité en Suisse.

Ailleurs, l'affilié français FGMM-CFDT a publié les résultats d'une nouvelle étude qui montre que les écarts salariaux se poursuivent entre femmes et hommes dans l'industrie métallurgique française. L'écart salarial moyen entre femmes et hommes est de 21 pour cent. Même en excluant des facteurs tels que les interruptions dans le déroulement d'une carrière pour cause de maternité, l'âge et les changements de fonction dans le travail, il reste encore une discrimination salariale moyenne de 5 pour cent environ, qui ne peut être expliquée que par une attitude sexiste. Pour les femmes, cela représente plusieurs années de hausses salariales manquées avec des conséquences graves pour leurs pensions de retraite qui sont finalement près de 40 pour cent inférieures à celles des hommes.

Les syndicats français ont répondu par la négociation d'un accord qui vise à supprimer les écarts salariaux entre femmes et hommes. L'accord constitue une base pour les négociations au niveau de l'entreprise, en prévoyant des augmentations réservées aux femmes pour éliminer les différences salariales, un guide des pratiques optimales, et des modifications apportées à une surreprésentation de l'un des sexes dans les emplois de la métallurgie. La FGMM-CFDT souligne que l'accord ne sera efficace que si les syndicats et la direction au niveau de l'entreprise s'engagent réellement dans cette direction. Du fait que les femmes ont été particulièrement touchées par les effets de la crise économiques, les négociations doivent accorder la priorité aux emplois qui leur sont destinés.

Plus tard cette semaine, le 10 mars, les affiliés de la FIOM et de la Fédération européenne des métallurgistes se réuniront au Luxembourg pour examiner les effets de la crise économique sur les femmes dans l'industrie métallurgique.