Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Les entreprises de l'électronique doivent reconnaître le droit des salariés à se syndiquer

11 mai, 2009Lors d'une table ronde à Amsterdam qui réunissait un grand nombre des plus grandes marques de l'électronique, la FIOM s'est jointe aux ONG pour demander aux entreprises de mettre fin à leur hostilité envers les syndicats et de respecter le droit à la liberté syndicale de leurs salariés.

PAYS-BAS: Les 7-8 mai à Amsterdam, makeITfair et le réseau GoodElectronics ont organisé une table ronde pour l'industrie électronique et des organisations de la société civile.

L'objectif était de permettre des discussions entre les représentants des grandes marques de l'électronique, des syndicats et des ONG sur la façon d'améliorer les normes du travail dans l'industrie.

La campagne makeITfair est un projet européen visant à informer les jeunes partout en Europe sur les infractions aux droits du travail et sur les problèmes environnementaux dans la fabrication de matériels électroniques. Le réseau GoodElectronics a été créé en partie par la FIOM pour mettre en contact des syndicats, des organisations de défense des droits de la personne, des organisations de travailleurs/euses et autres organismes intéressés à l'amélioration des droits de la personne et à la durabilité dans le secteur de l'électronique mondiale.

Les participants de l'industrie à la table ronde comprenaient des représentants des groupements industriels Electronic Industry Corporate Citizenship (EICC) et Global e-sustainability Initiative (GeSI), ainsi que des grandes entreprises, notamment des fournisseurs. L'industrie a été invitée par la FIOM, la FEM, les syndicats et les ONG de défense des droits du travail des pays de production, ainsi que par des organismes tels que SOMO et CAFOD, à reconnaître le rôle central des syndicats dans l'amélioration des normes du travail et pour permettre aux salariés de se faire entendre sur leur lieu de travail.

Les mauvaises conditions de travail sont constantes dans la production d'ordinateurs, de téléphones mobiles et autres matériels électroniques. De nombreux facteurs contribuent à cette situation, notamment la complexité de la chaîne de production, le pourcentage élevé de sous-traitance, l'évolution rapide des produits, l'absence de syndicats, ainsi que la faiblesse de l'application (inter)nationale du droit du travail.

Il y a cinq ans, les entreprises électroniques se sont réunies pour élaborer un code volontaire pour le secteur, l'EICC, mais les groupes menant des campagnes ont signalé des faiblesses dans le code lui-même et critiqué l'inefficacité de sa mise en œuvre.

Lors de la table ronde, une série de solutions de rechange plus efficaces pour la RSE, adoptée par l'industrie, a été présentée et analysée. Des exposés ont été faits sur les systèmes de relations industrielles arrivés à maturité dont les principaux fabricants de vêtements favorisent l'application, uniquement sur la base d'une mise en œuvre unilatérale des codes de conduite d'entreprise.

D'autres stratégies employées avec succès dans le secteur du textile et de la confection ont également été examinées, et il a été tenu compte de la manière dont elles pourraient être adoptées dans le secteur de l'électronique. Il s'agit notamment des accords-cadres internationaux et du programme mondial « Travailler mieux » de l'OIT.