2 avril, 2010Il faut mettre fin à la sous-rémunération des femmes en Allemagne. IG Metall demande au gouvernement fédéral de proposer une loi sur l'égalité salariale.
ALLEMAGNE: Le 26 mars, l'affilié allemand IG Metall de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie a demandé au gouvernement fédéral de prendre l'initiative de proposer un système juridique pour l'égalité salariale comme moyen de s'opposer à la sous-rémunération des travailleuses. Cet appel était un élément majeur des actions entreprises pour la Journée de l'égalité salariale organisée le même jour.
IG Metall exige que le gouvernement crée une base législative pour l'égalité salariale, en estimant qu'une telle loi devrait obliger les entreprises à surveiller en permanence la situation en matière d'égalité salariale et de faire les corrections nécessaires.
Helga Schwitzer, membre du conseil exécutif d'IG Metall a déclaré que "la base juridique pour l'application effective de l'égalité salariale entre femmes et hommes, une pratique courante dans des pays comme la France, le Canada et la Suède, devrait être possible en Allemagne". Schwitzer demande également de mettre fin aux tentatives continuelles de réduire les possibilités d'emploi et de rémunération des femmes en Allemagne, en faisant référence à l'intention de réduire la période de formation de deux ans pour les emplois de bureau, comme pour les personnes chargées de la communication dans les bureaux, où les trois quarts des stagiaires sont des femmes.
À cette occasion, la Confédération allemande des syndicats (DGB) a recueilli des signatures de membres des comités d'entreprise, de formateurs, de jeunes et de personnel de l'éducation qui protestent contre la réduction des périodes de formation et demandent au gouvernement fédéral de barrer la route à la menace d'une discrimination à l'encontre des femmes.
La Journée de l'égalité salariale a eu lieu pour la troisième fois. Elle était organisée cette année par le département des femmes et de la politique d'égalité entre femmes et hommes de IG Metall. Le département a également donné des renseignements sur l'écart des rémunérations entre femmes et hommes en Allemagne, et a proposé des idées sur des actions syndicales à entreprendre.
IG Metall exige que le gouvernement crée une base législative pour l'égalité salariale, en estimant qu'une telle loi devrait obliger les entreprises à surveiller en permanence la situation en matière d'égalité salariale et de faire les corrections nécessaires.
Helga Schwitzer, membre du conseil exécutif d'IG Metall a déclaré que "la base juridique pour l'application effective de l'égalité salariale entre femmes et hommes, une pratique courante dans des pays comme la France, le Canada et la Suède, devrait être possible en Allemagne". Schwitzer demande également de mettre fin aux tentatives continuelles de réduire les possibilités d'emploi et de rémunération des femmes en Allemagne, en faisant référence à l'intention de réduire la période de formation de deux ans pour les emplois de bureau, comme pour les personnes chargées de la communication dans les bureaux, où les trois quarts des stagiaires sont des femmes.
À cette occasion, la Confédération allemande des syndicats (DGB) a recueilli des signatures de membres des comités d'entreprise, de formateurs, de jeunes et de personnel de l'éducation qui protestent contre la réduction des périodes de formation et demandent au gouvernement fédéral de barrer la route à la menace d'une discrimination à l'encontre des femmes.
La Journée de l'égalité salariale a eu lieu pour la troisième fois. Elle était organisée cette année par le département des femmes et de la politique d'égalité entre femmes et hommes de IG Metall. Le département a également donné des renseignements sur l'écart des rémunérations entre femmes et hommes en Allemagne, et a proposé des idées sur des actions syndicales à entreprendre.