4 décembre, 2011Une délégation de la FIOM examine des stratégies de mondialisation à Shanghai avec la Fédération pan-chinoise des syndicats.
CHINE: La syndicalisation, la négociation collective et les réseaux syndicaux ont fait l'objet de discussions à un séminaire organisé les 29 et 30 novembre à Shanghai entre la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie et la Fédération pan-chinoise des syndicats (ACFTU). Trente représentant(e)s de syndicats chinois aux niveaux national, régional et local ont pris part à la réunion avec des délégué(e)s de la FIOM venus d'Allemagne, du Japon, des États-Unis, du Brésil, de Suède et du siège de notre Fédération.
Des responsables de l'ACFTU ont signalé une augmentation considérable des effectifs syndicaux à la suite de l'attention portée à la syndicalisation. Après le succès remporté sur Wal-Mart, une campagne a été lancée pour atteindre un taux de syndicalisation de 85 pour cent dans les entreprises multinationales inscrites sur la liste des 500 plus grandes entreprises de Fortune. L'ACFTU a maintenant plus de 240 millions de membres, dont 27 millions dans les industries métallurgiques qui adhèrent au syndicat chinois des travailleurs des industries des machines, de la métallurgie et des matériaux de construction (CMMBMWU).
L'augmentation des conflits du travail en Chine, et notamment les suicides chez Foxconn et les grèves chez Honda et ses fournisseurs en 2010 ont donné lieu à un débat animé. Les travailleurs et travailleuses doivent disposer de canaux leur permettant de s'exprimer dans le cadre d'une participation ouvrière et d'une gestion démocratique, ont déclaré les responsables de l'ACFTU.
Les grèves et l'attention toujours plus grande portée à la négociation collective ont permis d'obtenir des augmentations considérables de salaire. Le gouvernement chinois et l'ACFTU sont en faveur de l'élévation du pouvoir d'achat. Les salaires minimums ont été augmentés de 10 à 30 pour cent dans différentes provinces.
Les délégué(e)s de la FIOM ont expliqué comment les syndicats du monde entier renforcent leur puissance en réponse à la mondialisation. Ils ont donné des exemples de réseaux syndicaux et de l'emploi de différents moyens comme les accords-cadres internationaux (ACI), les principes directeurs de l'OCDE à l'attention des entreprises multinationales et les conventions de l'OIT pour la syndicalisation et l'application des normes internationales du travail.
Les responsables syndicaux chinois au niveau local ont offert leur coopération au moment où les entreprises chinoises accroissent leurs investissements dans des entreprises industrielles à l'étranger, comme pour le rachat de Volvo Cars par Geely.
Le secrétaire général de la FIOM, Jyrki Raina, a proposé de poursuivre les échanges sur la syndicalisation, la négociation collective, la participation des salariés, la mise en réseau, la santé et la sécurité, le changement climatique et les échanges commerciaux. Des délégué(e)s chinois(es) sont déjà présents dans des comités d'entreprise mondiaux de la FIOM et dans des réseaux d'entreprise, comme chez Volkswagen, Siemens, Bosch et SKF.
Des responsables de l'ACFTU ont signalé une augmentation considérable des effectifs syndicaux à la suite de l'attention portée à la syndicalisation. Après le succès remporté sur Wal-Mart, une campagne a été lancée pour atteindre un taux de syndicalisation de 85 pour cent dans les entreprises multinationales inscrites sur la liste des 500 plus grandes entreprises de Fortune. L'ACFTU a maintenant plus de 240 millions de membres, dont 27 millions dans les industries métallurgiques qui adhèrent au syndicat chinois des travailleurs des industries des machines, de la métallurgie et des matériaux de construction (CMMBMWU).
L'augmentation des conflits du travail en Chine, et notamment les suicides chez Foxconn et les grèves chez Honda et ses fournisseurs en 2010 ont donné lieu à un débat animé. Les travailleurs et travailleuses doivent disposer de canaux leur permettant de s'exprimer dans le cadre d'une participation ouvrière et d'une gestion démocratique, ont déclaré les responsables de l'ACFTU.
Les grèves et l'attention toujours plus grande portée à la négociation collective ont permis d'obtenir des augmentations considérables de salaire. Le gouvernement chinois et l'ACFTU sont en faveur de l'élévation du pouvoir d'achat. Les salaires minimums ont été augmentés de 10 à 30 pour cent dans différentes provinces.
Les délégué(e)s de la FIOM ont expliqué comment les syndicats du monde entier renforcent leur puissance en réponse à la mondialisation. Ils ont donné des exemples de réseaux syndicaux et de l'emploi de différents moyens comme les accords-cadres internationaux (ACI), les principes directeurs de l'OCDE à l'attention des entreprises multinationales et les conventions de l'OIT pour la syndicalisation et l'application des normes internationales du travail.
Les responsables syndicaux chinois au niveau local ont offert leur coopération au moment où les entreprises chinoises accroissent leurs investissements dans des entreprises industrielles à l'étranger, comme pour le rachat de Volvo Cars par Geely.
Le secrétaire général de la FIOM, Jyrki Raina, a proposé de poursuivre les échanges sur la syndicalisation, la négociation collective, la participation des salariés, la mise en réseau, la santé et la sécurité, le changement climatique et les échanges commerciaux. Des délégué(e)s chinois(es) sont déjà présents dans des comités d'entreprise mondiaux de la FIOM et dans des réseaux d'entreprise, comme chez Volkswagen, Siemens, Bosch et SKF.