Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Action conjointe des salariés de Fujitsu au Royaume-Uni

18 septembre, 2011Les salariés de Fujitsu lancent un mot d'ordre de grève de 24 heures à Manchester et Crewe en raison des litiges concernant les salaires et d'une discrimination à l'égard de la représentation syndicale.

ROYAUME-UNI: Des membres de l'affilié britannique de la FIOM, Unite, et du syndicat des services publics et commerciaux (PCS), travaillant chez Fujitsu, ont accepté de participer à une grève de 24 heures, le 19 septembre, sur les sites de l'entreprise au Royaume-Uni.

L'annonce de cette action revendicative résulte de l'incapacité de la direction de Fujitsu de respecter les accords salariaux conclus précédemment, et en raison d'attaques continuelles contre les représentants syndicaux. Les tentatives des résolution des litiges à Crewe et Manchester par la négociation ont échoué. L'entreprise ne respecte pas ses engagements sur les retraites pris l'année dernière dans le cadre d'une médiation, bien que les travailleurs et travailleuses aient réussi à atteindre ou même dépasser les objectifs de production. Elle reste inébranlable et refuse de modifier son offre portant sur une hausse salariale de 1,5 à 2,5 pour cent - une offre qui changera peu le fardeau financier qui pèse sur le personnel. Elle refuse également de respecter un accord conclu auparavant sur les licenciements et le redéploiement, dans le respect de la consultation et de la sélection.

L'entreprise cherche dans le même temps à fragiliser les syndicats en tracassant les représentants syndicaux. Un représentant de Unite, Alan Jenney, a été licencié sans préavis le 11 juillet après 17 ans de présence chez Fujitsu, ce qui constitue une infraction à son contrat de travail.

Selon Unite, l'entreprise refuse dans bien d'autres domaines de respecter les accords conclus. Il s'agit aussi bien d'engager des consultations avant de prendre des décisions qui concernent les salariés que de s'abstenir d'imposer des décisions quand des négociations ont lieu. Les membres de Unite ont voté à 85,6 % en faveur d'une action revendicative autre que la grève et à 56,4 % pour la grève. Unite a toujours cherché à éviter d'entreprendre une action revendicative en ayant recours à des services de conciliation, mais la réticence de l'entreprise à réaliser des progrès par la négociation oblige le syndicat à prendre cette décision en dernier recours.