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Les Fédérations syndicales européennes exigent des liquidités pour la création d’emploi

15 septembre, 2011

A l’exemple de ce qui se fait au plan mondial, les fédérations syndicales d’industrie européennes sont en cours d’intégration pour se renforcer et accroître leur impact social. De ce cadre, la Fédération Européenne des Syndicats des Mines, de la Chimie et de l’Energie (EMCEF), la Fédération européenne des Métallurgistes (FEM) et la Fédération Syndicale Européenne du Textile, de l'Habillement, du Cuir (FSE:THC) ont publié récemment une position commune sur le débat des Euro-obligations destinée à la Banque centrale européenne et au Conseil de l'Union européenne.

Les Secrétaires généraux Michael Wolters (EMCEF), Ulrich Eckelmann (FEM) et Luc Triangle (FSE:THC) ont avertis que les banques pourraient être à nouveau les Némésis de l’économie réelle, que le conflit à propos des Euro-obligations doit être mis de côté et que les actions à mener doivent plutôt se concentrer sur la fourniture de liquidités à l’économie réelle.

Les trois fédérations ont déclaré que la création d’un marché d’Euro-obligations n’était pas la garantie que les banques feraient les investissements industriels nécessaires au vu d’un environnement économique qui continue à tolérer l’existence de la spéculation et de l’opportunisme. C’est un mauvais présage pour les petites et moyennes entreprises en particulier, auxquelles un manque d’investissement pourrait porter un coup fatal. 

« La reprise dans le secteur industriel, et les millions d’emplois qui y sont liés, est sérieusement menacée » ont déclaré les trois fédérations. « Il faut être idiot et borné pour se focaliser exclusivement sur des mesures d’austérité en dépit de la nécessité de débattre de la consolidation des budgets et de développer un cadre équitable pour une gouvernance responsable. »

Plaidant en faveur d’une Taxe sur les Transactions Financières comme point de départ, l’EMCEF, la FEM et la FSE:THC ont indiqué que « des investissements soutenables sont requis pour garantir la stabilité de l’économie réelle. » Ces investissements indispensables peuvent être faits par le biais de futures obligations de l’Union européenne qui doivent être limitées dans le temps, liées à des projets spécifiques et financées par des prélèvements effectués sur les capitaux des riches spéculateurs qui sont à l’origine de la crise financière.