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Début des Journées d'action pour le Mexique

14 février, 2011

Des actions ont démarré dans le monde entier dans le cadre des Journées mondiales d'action pour les droits syndicaux au Mexique, du 14 au 19 février. Apportez votre soutien à cette campagne en écrivant au gouvernement mexicain par le biais de la Campagne Labourstart ici.

Une délégation internationale a rencontré ce jour l'Ambassadeur du Mexique auprès des Nations unies, M. Gomez Camacho, pour lui communiquer les revendications de la campagne mondiale. Une soixantaine de militants syndicaux étaient présents.

Le Secrétaire général de l'ICEM, Manfred Warda, le Secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), Fernando Lopez, et la Directrice de SCORE chez UNI, Adriana Rosenzvaig, ont rencontré l'ambassadeur dans l'immeuble de la mission tandis qu'une manifestation se déroulait à l'extérieur.

Adriana Rosenzvaig, Manfred Warda, Fernando Lopes

Manfred Warda a déclaré que cette entrevue d'une heure vingt a montré que M. Camacho avait été mis au courant des objectifs de la manifestation. "Le seul problème qu'il saisissait mal était celui des contrats de protection au Mexique. Nous avons dû lui expliquer en quoi ces contrats portent entrave aux droits syndicaux fondamentaux."

À Mexico même, le 31 janvier, un défilé a rassemblé 50.000 personnes qui ont fait front devant la répression de la police du régime Calderón. Le Syndicat national des mineurs a défilé aux côtés d'organisations d'électriciens, de pilotes, d'enseignants et d'agriculteurs pour réclamer un changement social, politique et économique.

Le gouvernement du Président Calderón doit entendre les mises en garde de ce mouvement mondial et mettre un terme aux violations des droits syndicaux commises au Mexique.

Des défilés et des entrevues avec des ambassadeurs du Mexique auront lieu simultanément dans plus de 30 pays cette semaine grâce à la coordination d'organisations syndicales affiliées à l'ICEM, la FIOM, UNI, la Fédération internationale des ouvriers du transport et la CSI.

La police genevoise questionne Tom Grinter de l'ICEM et Luis Blanco d'UNIA à propos de leur autorisation de manifester

Là où il ne sera pas possible de manifester, les syndicats enverront des lettres de protestation et des revendications au gouvernement mexicain. Vous pouvez suivre le compte rendu de ces actions mondiales dans les jours à venir sur le site Internet de l'ICEM.

Voici quelques-unes des activités prévues :

En Australie : Le lancement de la campagne se fera avec le soutien des syndicats australiens le 15 février. La coordination sera assurée par le Conseil australien des syndicats (ACTU), avec le soutien du Syndicat australien de la construction, la sylviculture, la mine et l'énergie (CFMEU), du Syndicat australien des travailleurs des industries manufacturières (AMWU), du Syndicat maritime d'Australie (MUA), du Syndicat australien des travailleurs (AWU) notamment. Un défilé et une réunion avec l'ambassadeur du Mexique sont prévus pour le 18 février. À la conférence biennale des délégués de l'AWU qui se tiendra demain, le Secrétaire général de la FIOM, Jyrki Raina, prendra la parole sur le thème de la campagne mondiale pour le Mexique.

Au Canada : Avec le soutien du Congrès du travail du Canada (CTC), qui coordonne les manifestations, le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), le Syndicat canadien des travailleurs de l'automobile (CAW), le Syndicat des travailleurs du transport (TWU) et l'United Steelworkers (USW) mèneront des actions d'envergure à Ottawa, Toronto, Montréal et Vancouver. Il y aura une entrevue avec l'ambassadeur du Mexique et diverses manifestations.

En France : Les syndicats français enverront une délégation à l'ambassade du Mexique à Paris. De plus, par les contacts qu'ils ont avec les directions de sociétés transnationales françaises, ils les informeront sur la situation qui règne dans leurs usines de production mexicaines s'agissant des syndicats, de la négociation collective, des salaires et des conditions de travail.

Au Mexique : Les syndicats mexicains ont prévu des actions pendant toute la semaine, dont une conférence de presse dans la capitale, des manifestations devant les ambassades de pays où d'autres syndicats mènent des actions, ainsi qu'un défilé et un séminaire le 19 février. Le Syndicat des mineurs mexicains a également planifié une série d'actions à Pasta de Conchos, Puebla et partout où il est solidement implanté.

Aux Pays-Bas : FNV Bondgenoten poursuivra sa campagne pour la liberté syndicale pendant la semaine d'action mondiale, notamment par des démarches auprès des médias et en demandant à cinq multinationales nationales ayant des intérêts au Mexique d'entamer un dialogue avec le syndicat. Ces entreprises sont AkzoNobel, Heineken, ING, Philips, et Unilever. Pour en savoir plus, consultez : http://tradeunionfreedom.fnvcompanymonitor.nl/  

En Russie : Les syndicats russes ont demandé l'autorisation de protester devant l'ambassade du Mexique et ils préparent à l'intention de l'ambassadeur du Mexique une lettre accompagnée d'articles et de coupures de presse sur la situation dans son pays.

En Turquie : Les syndicats turcs vont mobiliser leurs adhérents pour se rendre à l'ambassade de Turquie, y déposer une lettre de protestation et organiser un piquet devant le bâtiment.

États-Unis : L'AFL-CIO et ses affiliés, dont l'USW, organisent des manifestations dans 14 villes. Notre affilié United Electrical, Radio, and Machine Workers of America (UE) organisera lui aussi des actions dans de nombreuses villes. La priorité est de rencontrer des représentants d'ambassades ou de consulats du Mexique; des manifestations sont aussi prévues ainsi que, le cas échéant, des contacts avec la presse.

Téléchargez le matériel de campagne ici.