6 juillet, 2022Veiller à ce que les travailleurs et travailleuses ainsi que leurs syndicats participent aux débats sur les lieux de travail de demain est au cœur de notre action.
BIENVENU De Global Worker No 1 juin 2022 | |
Bienvenu: du secrétaire général Atle Høie |
Le rapport sur les futurs concepts de mobilité détaille la manière dont les syndicats se préparent au secteur de la mobilité de l'avenir. Quels en sont les principaux éléments et quels sont les défis à relever ? Et surtout, comment les syndicats se positionnent-ils au mieux pour défendre les droits des travailleurs, ainsi que l’emploi et les salaires décents à l'avenir ?
Le syndicat finlandais du papier Paperliitto a remporté une victoire retentissante ce printemps, lorsqu'une convention collective a finalement été signée après 112 jours de grève. L'employeur voulait briser le droit à la négociation collective, mais le syndicat a tenu bon et a défendu ce droit fondamental. Pour en savoir plus sur cette victoire syndicale, consultez le portrait de ce syndicat.
Dans l'interview, j’affirme en tant que Secrétaire général que la défense du droit de négociation collective est la clé de notre action. Les droits syndicaux fondamentaux, à savoir de se syndiquer et de négocier collectivement, fournissent aux travailleurs et travailleuses les bases de tout le reste, comme des lieux de travail sûrs et l'absence de discrimination.
La négociation collective est également le meilleur outil pour lutter contre l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes, qui s'élève actuellement à 20 % en moyenne dans le monde. Comment relever le plancher salarial et que peuvent faire les syndicats pour intégrer l'équité salariale dans tout ce qu'ils font ?
C'est le collectif qui construit le pouvoir syndical et c'est là que réside sa force, explique Rose Omamo du Kenya dans son portrait d’un syndicat. En tant que fédération syndicale internationale, nous avons appelé à la solidarité et à l'action pour nos camarades au Myanmar. La situation de la population active s'y est radicalement détériorée depuis le coup d'État militaire de février dernier. La plupart des syndicats sont interdits et de nombreux travailleurs et travailleuses qui étaient autrefois protégés par des conventions collectives ont été licenciés et remplacés par des travailleurs occasionnels sans aucun droit. En tant que collectif, nous devons agir et IndustriALL réitère son appel à des sanctions économiques complètes. Plus les entreprises agiront comme si tout allait bien, plus le calvaire du Myanmar se prolongera.
Atle Høie
Secrétaire général