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Une nouvelle loi en Biélorussie pourrait amener REPAM à cesser définitivement son activité

17 octobre, 2007L'affilié de la FIOM, REPAM, pourrait bientôt faire face à de nouvelles difficultés pour syndiquer des travailleurs/euses en Biélorussie, si la nouvelle Loi sur les syndicats annoncée par le régime de Loukachenko était adoptée.

BIÉLORUSSIE: Le Parlement biélorusse est prêt à débattre d'une nouvelle Loi sur les syndicats qui donnerait le monopole du pouvoir aux syndicats soutenus par le gouvernement en Biélorussie.

Selon une déclaration de Natalia Petkevich, Directrice adjointe du Cabinet du Président biélorusse Alexandre G. Loukachenko, un nouveau projet de loi déjà prêt sera présenté au Parlement au cours de la session d'automne qui commence le 2 octobre2007.

Selon REPAM, un affilié de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie, le nouveau projet de loi permettra seulement aux syndicats d'affilier des travailleurs/euses de mêmes branches industrielles et de professions identiques. Cependant, la loi ne donne aucune indication claire sur qui et sur quelle base se détermine le niveau de similarité, ce qui offre la possibilité d'un usage abusif ou d'une mauvaise interprétation de la nouvelle loi. Selon Gennadiy Fedynitch, Président de REPAM, la nouvelle loi privera les travailleurs/euses de la possibilité d'adhérer au syndicat de leur choix.

En outre, le projet de loi comporte également la nécessité pour les organisations syndicales d'avoir un nombre minimum de membres pour bénéficier du statut de syndicat national. À l'heure actuelle, REPAM n'a pas la taille requise et est concerné par le fait que la nouvelle loi vise à dépouiller le syndicat de son statut légal.

REPAM a critiqué ouvertement le gouvernement biélorusse pour ses résultats désastreux en matière de droits de la personne et de droits syndicaux, et présenté une plainte à l'Organisation internationale du travail contre le gouvernement.

Dans une lettre au Président Loukachenko, le secrétaire général de la FIOM, Marcello Malentacchi, engage vivement le dirigeant biélorusse à mettre fin aux attaques de son gouvernement contre les syndicats indépendants en Biélorussie, et demande au président de "commencer à respecter les droits de la personne et les droits syndicaux conformément aux obligations internationales que votre pays doit assumer".

Des syndicats biélorusses soutiennent que la nouvelle loi est en infraction avec les normes et les conditions internationales, ainsi qu'avec la constitution biélorusse.