23 mai, 2010L'entreprise Federal Power Cables n'applique pas l'accord signé avec son personnel et tente de rompre avec le syndicat des travailleurs de l'industrie électrique.
MALAISIE: Environ 200 personnes, membres du syndicat des travailleurs de l'industrie électrique (EIWU) affilié à la FIOM, ont manifesté pacifiquement le 19 mai devant une grande entreprise de fabrication de câbles haute tension. L'entreprise, Federal Power Cables, n'applique pas les termes d'un accord signé avec le syndicat. Cette entreprise est située dans la plus grande ville industrielle de Malaisie, Shah Alam, qui se trouve à environ 40 km de Kuala Lumpur. Il y avait une très forte présence policière, comme c'est toujours le cas pour un conflit du travail en Malaisie.
Le syndicat a conclu une convention collective actuellement en vigueur avec l'entreprise Federal Power Cables, que la direction n'a pas appliquée. Elle refuse d'accorder la prime contractuelle et les augmentations annuelles de salaire à plus de 300 membres du personnel. Le syndicat EIWU a tenté à plusieurs reprises de négocier avec la direction, mais sans résultat. Les travailleurs n'ont comme alternative que d'organiser des manifestations devant les locaux de l'entreprise.
Maniyan Poovan, secrétaire général de l'EIWU a dit qu'à un moment, le directeur général a affirmé ouvertement qu'il n'aimait pas les syndicats nationaux comme l'EIWU, et préférait les syndicats d'entreprise. Il cherche à amadouer les travailleurs en leur proposant de meilleures conditions d'emploi s'ils quittent le syndicat, qui leur seront plus favorables que celles contenues dans la convention collective.
Maniyan insiste sur le fait que la direction utilise des arguments raciaux pour diviser une main-d'œuvre multiraciale. L'entreprise a recours à un favoritisme basé sur des considérations raciales pour empêcher la promotion de personnes qui travaillent dans l'entreprise depuis très longtemps. Il rappelle que "le syndicat a aidé cette entreprise pendant cinq ans pour qu'elle se remette d'un marasme dans ses affaires, et maintenant que les affaires ont repris, la direction ne veut pas respecter les dispositions de la convention collective et verser les prestations dues aux travailleurs". Il déclare que les manifestations se poursuivront, et comme le travail est posté dans cette usine, elles auront lieu à des heures différentes. Il exprime également son dégoût sur le fait que la direction cherche à rompre avec le syndicat qui représente le personnel de l'entreprise depuis plus de 30 ans.
À part cela, la direction a commencé à délivrer des lettres de justification aux membres du personnel qui ont été en congé de maladie ou en congé annuel approuvé. Les délégués du personnel ont aussi eu droit à des lettres de justification qui pourraient entraîner des mesures disciplinaires sévères.
Arunasalam. P, représentant régional de la FIOM qui était présent sur le lieu de la manifestation a exprimé son appui solidaire au nom de la FIOM. Il a demandé à la direction de respecter la convention collective et de verser leurs salaires aux travailleurs.
Un reportage sur la manifestation se trouve ici.
Le syndicat a conclu une convention collective actuellement en vigueur avec l'entreprise Federal Power Cables, que la direction n'a pas appliquée. Elle refuse d'accorder la prime contractuelle et les augmentations annuelles de salaire à plus de 300 membres du personnel. Le syndicat EIWU a tenté à plusieurs reprises de négocier avec la direction, mais sans résultat. Les travailleurs n'ont comme alternative que d'organiser des manifestations devant les locaux de l'entreprise.
Maniyan Poovan, secrétaire général de l'EIWU a dit qu'à un moment, le directeur général a affirmé ouvertement qu'il n'aimait pas les syndicats nationaux comme l'EIWU, et préférait les syndicats d'entreprise. Il cherche à amadouer les travailleurs en leur proposant de meilleures conditions d'emploi s'ils quittent le syndicat, qui leur seront plus favorables que celles contenues dans la convention collective.
Maniyan insiste sur le fait que la direction utilise des arguments raciaux pour diviser une main-d'œuvre multiraciale. L'entreprise a recours à un favoritisme basé sur des considérations raciales pour empêcher la promotion de personnes qui travaillent dans l'entreprise depuis très longtemps. Il rappelle que "le syndicat a aidé cette entreprise pendant cinq ans pour qu'elle se remette d'un marasme dans ses affaires, et maintenant que les affaires ont repris, la direction ne veut pas respecter les dispositions de la convention collective et verser les prestations dues aux travailleurs". Il déclare que les manifestations se poursuivront, et comme le travail est posté dans cette usine, elles auront lieu à des heures différentes. Il exprime également son dégoût sur le fait que la direction cherche à rompre avec le syndicat qui représente le personnel de l'entreprise depuis plus de 30 ans.
À part cela, la direction a commencé à délivrer des lettres de justification aux membres du personnel qui ont été en congé de maladie ou en congé annuel approuvé. Les délégués du personnel ont aussi eu droit à des lettres de justification qui pourraient entraîner des mesures disciplinaires sévères.
Arunasalam. P, représentant régional de la FIOM qui était présent sur le lieu de la manifestation a exprimé son appui solidaire au nom de la FIOM. Il a demandé à la direction de respecter la convention collective et de verser leurs salaires aux travailleurs.
Un reportage sur la manifestation se trouve ici.