7 septembre, 2011Le 1er septembre, une centaine de syndicats indépendants et démocratiques et de groupes ont participé à deux actions massives à Mexico: la "journée nationale des Mexicains indignés" et un rassemblement devant la Chambre basse du Parlement.
MEXIQUE: Dès le matin du 1er septembre, des organisations ont travaillé ensemble sur la place Zocalo, située dans le centre de Mexico, pour proposer un contre-rapport en prévision du cinquième rapport annuel de Calderon à la nation. Dans l'après-midi, les représentants des syndicats, des étudiants et des groupes de campesinos (paysans rebelles) rassemblés devant le Parlement ont envoyé une délégation de dirigeants de l'UNT, du SME, du syndicat Mineros affilié à la FIOM et à l'ICEM, et d'autres groupes, pour exiger un changement en direction du gouvernement, pour mettre fin au harcèlement des organisations indépendantes et à la criminalisation des actions revendicatives, pour mettre un terme à la réforme actuelle de la législation du travail et de la sécurité.
Lorraine Clewer du Centre de solidarité, AFL-CIO, a rapporté que les organisations ont alors défilé jusqu'à la place Zocalo pour donner lecture d'un 'contre-rapport' à une foule estimée à 40.000 personnes: Le nombre de pauvres a augmenté de 10 millions avec ce gouvernement, le revenu réel des classes ouvrière et moyenne a baissé d'un tiers, le chômage touche 3 millions de personnes, on compte jusqu'à 7 millions de jeunes au chômage, et la guerre contre le trafic de stupéfiants a fait 50.000 morts et disparus depuis décembre 2006.
Bien que l'on trouve des différences de détail, les syndicats ont fait preuve d'unité durant toute la journée, et tous les grands syndicats indépendants étaient représentés devant le Parlement et sur la place Zocalo.
Le syndicat mexicain des électriciens (SME) campe sur la place Zocalo depuis mars 2011 pour protester contre les licenciements massifs dans le service public de la distribution d'électricité. Il demande des emplois pour plus de 16.000 travailleurs et travailleuses qui ont refusé l'indemnité de licenciement, la libération immédiate de 13 membres du SME encore détenus, l'accès aux comptes bancaires bloqués du SME et la restitution des cotisations confisquées, l'annulation des mandats d'arrêt contre le secrétaire général Martin Esparza Flores et d'autres dirigeants du SME, et la confirmation par les autorités de l'enregistrement de 26 responsables syndicaux récemment élus à l'échelon national.
Beaucoup de syndicats et d'autres organisations ont rejoint le campement sur la place Zocalo. On estime que 1.000 personnes campent maintenant sur la place, et un appel a été lancé pour faire venir davantage de monde. Les consommateurs/trices d'électricité marcheront le 8 septembre pour manifester contre les hausses tarifaires. Le 15 septembre, les militaires ont prévu d'organiser une parade sur la place, mais les manifestants affirment ne pas vouloir se déplacer tant qu'il n'y aura pas de solution au conflit du SME, aux revendications des travailleurs et travailleuses du Mexique et des Mineros, ainsi que la libération des syndicalistes encore emprisonnés. Les manifestants ont peur que le gouvernement mexicain cherche à faire intervenir les forces armées pour évacuer la place Zocalo où ils ont déjà reçu des menaces et où des camions militaires ont déjà circulé le 2 septembre.
Lorraine Clewer du Centre de solidarité, AFL-CIO, a rapporté que les organisations ont alors défilé jusqu'à la place Zocalo pour donner lecture d'un 'contre-rapport' à une foule estimée à 40.000 personnes: Le nombre de pauvres a augmenté de 10 millions avec ce gouvernement, le revenu réel des classes ouvrière et moyenne a baissé d'un tiers, le chômage touche 3 millions de personnes, on compte jusqu'à 7 millions de jeunes au chômage, et la guerre contre le trafic de stupéfiants a fait 50.000 morts et disparus depuis décembre 2006.
Bien que l'on trouve des différences de détail, les syndicats ont fait preuve d'unité durant toute la journée, et tous les grands syndicats indépendants étaient représentés devant le Parlement et sur la place Zocalo.
Le syndicat mexicain des électriciens (SME) campe sur la place Zocalo depuis mars 2011 pour protester contre les licenciements massifs dans le service public de la distribution d'électricité. Il demande des emplois pour plus de 16.000 travailleurs et travailleuses qui ont refusé l'indemnité de licenciement, la libération immédiate de 13 membres du SME encore détenus, l'accès aux comptes bancaires bloqués du SME et la restitution des cotisations confisquées, l'annulation des mandats d'arrêt contre le secrétaire général Martin Esparza Flores et d'autres dirigeants du SME, et la confirmation par les autorités de l'enregistrement de 26 responsables syndicaux récemment élus à l'échelon national.
Beaucoup de syndicats et d'autres organisations ont rejoint le campement sur la place Zocalo. On estime que 1.000 personnes campent maintenant sur la place, et un appel a été lancé pour faire venir davantage de monde. Les consommateurs/trices d'électricité marcheront le 8 septembre pour manifester contre les hausses tarifaires. Le 15 septembre, les militaires ont prévu d'organiser une parade sur la place, mais les manifestants affirment ne pas vouloir se déplacer tant qu'il n'y aura pas de solution au conflit du SME, aux revendications des travailleurs et travailleuses du Mexique et des Mineros, ainsi que la libération des syndicalistes encore emprisonnés. Les manifestants ont peur que le gouvernement mexicain cherche à faire intervenir les forces armées pour évacuer la place Zocalo où ils ont déjà reçu des menaces et où des camions militaires ont déjà circulé le 2 septembre.