29 septembre, 2010La FIOM a décidé de porter à nouveau l'attention sur le renforcement syndical dans le secteur de la construction mécanique dans le monde, en créant des réseaux syndicaux dans certaines STN et dans trois sous-secteurs.
MONDE: Lors d'une réunion qui s'est tenue la semaine dernière à Bruxelles, la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie et ses affiliés ont pris la décision de donner un nouvel élan à l'action des syndicats mondiaux dans le secteur de la construction mécanique, en organisant en 2011 une conférence mondiale sur ce sujet.
Lors de la réunion du groupe de travail, le 23 septembre, les participant(e)s ont effectué une évaluation de la situation dans la construction mécanique à la lumière de la crise financière, et déterminé des priorités pour le secteur dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'action de la FIOM.
En raison de manque d'uniformité du secteur de la construction mécanique, les participant(e)s ont recommandé de se concentrer sur trois sous-secteurs:
- Engins de chantier et machines utilisées dans la construction
- Machines agricoles
- Machines-outils
Bien que la construction mécanique se caractérise par un grand nombre de petites et moyennes entreprises (PME), agissant souvent en tant que fournisseurs d'entreprises industrielles appartenant à des secteurs aussi divers que l'automobile, l'aéronautique, le transport ou la nourriture, on trouve également quelques STN qui pourraient être ciblées pour une mise en réseau. À part Caterpillar, on peut citer Case New Holland (CNH), John Deere et Komatsu. Il est donc nécessaire de réaliser une approche à deux niveaux, un renforcement des réseaux au niveau de l'entreprise et dans les sous-secteurs.
Les participant(e)s ont déterminé plusieurs questions-clés qui devraient être abordées dans les futurs travaux réalisés par la FIOM: l'emploi précaire, la formation (la construction mécanique emploie beaucoup de personnel qualifié), la santé et la sécurité, les technologies vertes, la syndicalisation et la création de syndicats. La FIOM et la Fédération européenne des métallurgistes (FEM) se sont également engagées à travailler ensemble pour donner de l'impulsion aux droits des travailleurs et des travailleuses dans ce secteur.
Parmi les participant(e)s figuraient des représentant(e)s de IG Metall, UAW, FO-Métaux et FGMM-CFDT, UNIA, Unite, PRO-GE, FIOM-JC/JAM et la FEM.