31 mai, 2011Le syndicat britannique Unite et le Conseil japonais de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM-JC) s'engage à renforcer une alliance au bénéfice des travailleurs et travailleuses des entreprises japonaises.
GENÈVE: Au cours de la récente réunion du Comité exécutif de la FIOM, le syndicat Unite the union et FIOM-JC se sont entretenus pour examiner la façon de soutenir les travailleurs et travailleuses des entreprises japonaises. Les constructeurs automobiles japonais mènent des activités dans de très nombreux pays du monde, et Honda, Nissan, Toyota sont particulièrement présents au Royaume-Uni. Ces installations ont apporté des avantages considérables à l'économie locale, notamment dans les domaines de l'emploi, du développement industriel et du transfert de technologie. La réunion a permis d'obtenir un engagement en vue du renforcement d'une alliance entre les deux parties.
Cependant, la réunion avait lieu dans le cadre de l'échec récent d'une tentative visant à ne pas reconnaître Unite dans l'usine Honda à Swindon. Unite avait un accord de reconnaissance chez Honda UK depuis 2002 qui avait été signé par la section d'alors de l'AEEU qui a fusionné pour former ensuite Amicus (maintenant Unite). Le Conseil central d'arbitrage du Royaume-Uni qui statue sur les questions de reconnaissance syndicale au Royaume-Uni a rejeté récemment la contestation de Unite.
Bien que Unite ait réussi à lancer un appel pour empêcher la non-reconnaissance du syndicat, les deux parties ont examiné la façon dont les syndicats du Royaume-Uni et du Japon pourraient s'entraider pour empêcher d'autres activités de ce type. Un accord s'est établi sur plusieurs mesures à prendre immédiatement ou dans le long terme pour renforcer les canaux de communication, notamment l'établissement d'une personne-ressource dans chaque organisation, capable de tenir les deux organisations informées de tout problème.
Au cours de la réunion, le secrétaire général adjoint de Unite, Tony Burke, a déclaré: "Nous avons besoin du soutien de nos collègues des syndicats japonais pour renforcer nos activités dans les entreprises japonaises. Notre intérêt est de réaliser une solide alliance qui profite à nos deux parties et qui soit capable de faire face quand nous sommes confrontés à une situation comme celle de Honda à Swindon. Nous avons pour objectif d'obtenir une présence syndicale et un taux élevé de syndicalisation dans ces entreprises".
Rob Johnston, directeur exécutif de la FIOM, a ajouté: "Un principe fondamental de tout accord de reconnaissance est la reconnaissance du syndicat. La direction de Honda doit respecter ce principe et indiquer clairement qu'elle reconnaît Unite".
En plus des discussions concernant Honda, Unite et FIOM-JC ont également parlé de Nissan et de Toyota. En septembre 2012, Nissan organisera son séminaire mondial conjoint et Unite a été invité pour y participer. Le séminaire réunit des syndicats venus du monde entier.
Koichiro Nishihara, président de FIOM-JC et président de la confédération des syndicats des travailleurs de l'automobile au Japon, a déclaré que FIOM-JC est fermement déterminé à soutenir les activités de Unite dans les entreprises japonaises, y compris dans ses activités chez Honda à Swindon.
Cependant, la réunion avait lieu dans le cadre de l'échec récent d'une tentative visant à ne pas reconnaître Unite dans l'usine Honda à Swindon. Unite avait un accord de reconnaissance chez Honda UK depuis 2002 qui avait été signé par la section d'alors de l'AEEU qui a fusionné pour former ensuite Amicus (maintenant Unite). Le Conseil central d'arbitrage du Royaume-Uni qui statue sur les questions de reconnaissance syndicale au Royaume-Uni a rejeté récemment la contestation de Unite.
Bien que Unite ait réussi à lancer un appel pour empêcher la non-reconnaissance du syndicat, les deux parties ont examiné la façon dont les syndicats du Royaume-Uni et du Japon pourraient s'entraider pour empêcher d'autres activités de ce type. Un accord s'est établi sur plusieurs mesures à prendre immédiatement ou dans le long terme pour renforcer les canaux de communication, notamment l'établissement d'une personne-ressource dans chaque organisation, capable de tenir les deux organisations informées de tout problème.
Au cours de la réunion, le secrétaire général adjoint de Unite, Tony Burke, a déclaré: "Nous avons besoin du soutien de nos collègues des syndicats japonais pour renforcer nos activités dans les entreprises japonaises. Notre intérêt est de réaliser une solide alliance qui profite à nos deux parties et qui soit capable de faire face quand nous sommes confrontés à une situation comme celle de Honda à Swindon. Nous avons pour objectif d'obtenir une présence syndicale et un taux élevé de syndicalisation dans ces entreprises".
Rob Johnston, directeur exécutif de la FIOM, a ajouté: "Un principe fondamental de tout accord de reconnaissance est la reconnaissance du syndicat. La direction de Honda doit respecter ce principe et indiquer clairement qu'elle reconnaît Unite".
En plus des discussions concernant Honda, Unite et FIOM-JC ont également parlé de Nissan et de Toyota. En septembre 2012, Nissan organisera son séminaire mondial conjoint et Unite a été invité pour y participer. Le séminaire réunit des syndicats venus du monde entier.
Koichiro Nishihara, président de FIOM-JC et président de la confédération des syndicats des travailleurs de l'automobile au Japon, a déclaré que FIOM-JC est fermement déterminé à soutenir les activités de Unite dans les entreprises japonaises, y compris dans ses activités chez Honda à Swindon.