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Pour les syndicats de la FIOM, le commerce transpacifique doit être équitable

31 août, 2011Les affiliés de la FIOM des pays de la région Asie-Pacifique et du continent américain se sont réunis à Genève, le 29 août, dans le cadre des négociations en cours sur le Partenariat transpacifique. Une stratégie syndicale commune a été définie pour que la création d'emplois de qualité et la promotion des normes fondamentales du travail soient explicitement formulées dans l'accord.

MONDE: Le Partenariat transpacifique vise à libéraliser les économies de la région Asie-Pacifique. Des négociations ont eu lieu parallèlement aux sommets de l'APEC. Les premiers signataires de l'accord, lors de son entrée en vigueur en 2006, étaient le Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Cinq pays, dont plusieurs sur le continent américain - Australie, Malaisie, Pérou, États-Unis et Viêt-nam - négocient actuellement leur adhésion au groupe. Leur objectif est de conclure les négociations en novembre 2011.

La FIOM a exprimé les intentions et les préoccupations des métallurgistes et les revendications des syndicats dans une déclaration destinées aux gouvernements et publiée à la veille de la prochaine série de négociations qui aura lieu à Chicago au début de septembre.

Les affiliés de la FIOM estiment que le développement durable et la création d'emplois de qualité dans chacun des pays concernés doivent être les objectifs prioritaires de tout accord commercial. Un Partenariat transpacifique (TPP) doit comporter un examen stratégique de l'impact des accords conclus dans le passé, et une évaluation préliminaire des répercussions possibles sur les emplois et les conditions d'emploi dans chacun des pays, ainsi que sur les perspectives de développement dans les pays en développement concernés. Un chapitre sur le travail doit inclure tous les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses et les autres normes du travail pertinentes, clairement définies dans les conventions de l'OIT et la jurisprudence qui s'en dégage. Tous les pays signataires doivent respecter ces normes du travail avant la mise au point définitive de l'accord.

En outre, le TPP ne doit pas contenir de dispositions sur aucun service public essentiel, de règles qui pourraient limiter le droit souverain des gouvernements de légiférer dans l'intérêt de leurs citoyens et citoyennes ou d'empêcher un accès à des médicaments à un prix abordable, ainsi que des engagements sur des services financiers et une libéralisation de l'investissement qui pourraient limiter la capacité des pays à contrôler les flux de capitaux et compromettre une régulation financière efficace.

Voir ici le texte intégral de la déclaration de la FIOM.