16 juin, 2011Les syndicats indonésiens et les syndicats mondiaux réfutent le discours prononcé par le président indonésien Yudhoyono, le 14 juin à la Conférence internationale du Travail, en affirmant qu'il ne reflétait pas la réalité de la situation en Indonésie, et exigent la sécurité sociale pour tous.
GENÈVE/INDONÉSIE: Les syndicats indonésiens ont critiqué hier leur gouvernement pour ne pas assurer une sécurité sociale générale à toute la population indonésienne comme cela est prévu dans le Pacte mondial pour l'emploi adopté par l'Organisation internationale du Travail en 2009 avec le soutien du gouvernement indonésien.
Les critiques syndicales répondaient à une allocution du président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, prononcée le 14 juin 2011 à une session spéciale de la 100e Conférence internationale du Travail (CIT) sur les effets de la crise économique mondiale.
Dans une déclaration présentée à la CIT par les syndicats indonésiens et soutenue par la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM) et la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir (FITTHC), les syndicats exigent que le gouvernement indonésien se conforme au Pacte mondial pour l'emploi en assurant une sécurité sociale générale à toute la population indonésienne.
La déclaration fait remarquer que "la population indonésienne continue de faire face à des problèmes de bas salaires qui ne répondent pas aux besoins permettant d'assurer un niveau de vie décent, à des conditions de travail peu sûres avec le développement du travail contractuel et de l'externalisation, et à l'absence d'une sécurité sociale générale pour toute la population".
"En ce qui concerne la protection sociale, l'Indonésie est le pays le plus arriéré en Asie du Sud-Est pour ce qui est d'assurer une sécurité sociale générale qui s'applique à toute sa population, en contradiction avec le deuxième volet du Pacte mondial pour l'emploi qui porte sur "l'établissement d'un système de protection sociale", indique-t-on dans la déclaration.
Les syndicats soutiennent que la constitution indonésienne et la législation actuellement en vigueur fournissent les bases permettant d'assurer cinq programmes d'assurance sociale couvrant l'assurance sur la santé et les accidents, les pensions, la sécurité de la retraite et l'assurance vie, mais il faut pour cela que le gouvernement décide de réorienter les organismes publics responsables pour qu'ils fonctionnent sur une base non lucrative.
La déclaration porte la signature de neuf organisations syndicales indonésiennes, dont la fédération des syndicats de métallurgistes d'Indonésie (FSPMI) affiliée à la FIOM, lesquels sont membres du Comité d'action pour la sécurité sociale (KAJS) qui mène activement campagne en Indonésie pour l'amélioration de la sécurité sociale, notamment l'assurance de santé tout au long de la vie et un fonds de pension obligatoire pour tous.
Des dispositions appropriées pour la sécurité sociale, en raison notamment du nombre toujours plus grand de travailleurs et travailleuses avec des formes d'emploi précaire sont parmi les questions qui feront l'objet d'une discussion à la réunion du Comité central de la FIOM qui aura lieu à Jakarta, Indonésie, en décembre 2011.
Les critiques syndicales répondaient à une allocution du président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, prononcée le 14 juin 2011 à une session spéciale de la 100e Conférence internationale du Travail (CIT) sur les effets de la crise économique mondiale.
Dans une déclaration présentée à la CIT par les syndicats indonésiens et soutenue par la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM) et la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir (FITTHC), les syndicats exigent que le gouvernement indonésien se conforme au Pacte mondial pour l'emploi en assurant une sécurité sociale générale à toute la population indonésienne.
La déclaration fait remarquer que "la population indonésienne continue de faire face à des problèmes de bas salaires qui ne répondent pas aux besoins permettant d'assurer un niveau de vie décent, à des conditions de travail peu sûres avec le développement du travail contractuel et de l'externalisation, et à l'absence d'une sécurité sociale générale pour toute la population".
"En ce qui concerne la protection sociale, l'Indonésie est le pays le plus arriéré en Asie du Sud-Est pour ce qui est d'assurer une sécurité sociale générale qui s'applique à toute sa population, en contradiction avec le deuxième volet du Pacte mondial pour l'emploi qui porte sur "l'établissement d'un système de protection sociale", indique-t-on dans la déclaration.
Les syndicats soutiennent que la constitution indonésienne et la législation actuellement en vigueur fournissent les bases permettant d'assurer cinq programmes d'assurance sociale couvrant l'assurance sur la santé et les accidents, les pensions, la sécurité de la retraite et l'assurance vie, mais il faut pour cela que le gouvernement décide de réorienter les organismes publics responsables pour qu'ils fonctionnent sur une base non lucrative.
La déclaration porte la signature de neuf organisations syndicales indonésiennes, dont la fédération des syndicats de métallurgistes d'Indonésie (FSPMI) affiliée à la FIOM, lesquels sont membres du Comité d'action pour la sécurité sociale (KAJS) qui mène activement campagne en Indonésie pour l'amélioration de la sécurité sociale, notamment l'assurance de santé tout au long de la vie et un fonds de pension obligatoire pour tous.
Des dispositions appropriées pour la sécurité sociale, en raison notamment du nombre toujours plus grand de travailleurs et travailleuses avec des formes d'emploi précaire sont parmi les questions qui feront l'objet d'une discussion à la réunion du Comité central de la FIOM qui aura lieu à Jakarta, Indonésie, en décembre 2011.