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Les syndicats indonésiens recherchent le développement et la coopération

6 décembre, 2011Les dirigeants des syndicats indonésiens ont expliqué à la réunion de la FIOM sur le projet indonésien, comment la coopération et la syndicalisation avaient permis d'obtenir un développement syndical en Indonésie. La réunion s'inscrivait dans le cadre d'un projet de trois mois qui bénéficiait du soutien du SASK.

INDONÉSIE: À quelques jours de la réunion du Comité central de la FIOM à Jakarta, les dirigeants syndicaux du FSPMI et de Lomenik ont expliqué comment ils avaient recruté plus de 2.000 nouveaux membres dans le cadre d'un projet du SASK mené pendant trois mois. 

Bien que ce résultat soit impressionnant, étant donné une période de temps aussi courte, le projet visait tout d'abord 6.000 nouveaux membres. Le territoire de l'Indonésie comprend 17.000 îles, et les syndicats expliquent la différence entre le résultat obtenu et l'objectif prévu par le fait que les activités ont surtout eu lieu dans de nouvelles régions. Après avoir établi leur présence dans ces nouvelles régions, les deux syndicats pensaient qu'il serait plus facile d'attirer de nouveaux membres et de se développer à un rythme plus rapide.

Le projet de trois mois a été élaboré à la suite d'une réunion précédente de la FIOM concernant quatre pays, au cours de laquelle plusieurs règles d'or ont été adoptées pour renforcer le mouvement syndical en Indonésie, aux Philippines, en Thaïlande et au Viêt-nam. La stratégie sous-jacente à ces règles d'or reposait sur le renforcement des syndicats aux niveaux local, national et mondial.

Outre la syndicalisation, les syndicats ont développé une coopération plus étroite dans le cadre du projet. Les deux syndicats ont signé un protocole d'entente pour définir la manière dont ils travailleront ensemble et résoudront les conflits qui pourraient surgir. Comme exemple du nouveau niveau de coopération, citons les activités menées pour soutenir le projet de loi sur la sécurité sociale présenté récemment au Parlement. Ce résultat souligne l'importance du travail en commun réalisé par les syndicats.

"Je veux que nos travaux régionaux soient destinés à obtenir des résultats concrets. La seule façon de juger de l'efficacité de notre travail consiste à fixer des buts et des objectifs mesurables", a déclaré Jyrki Raina, secrétaire général de la FIOM.

Outre l'examen des résultats obtenus par le projet de trois mois, les participant(e)s ont examiné la possibilité de poursuivre le projet pendant trois ans. Les deux syndicats se sont entendus sur le fait que le développement et la prise en compte des questions structurelles capables d'influer sur leur viabilité devraient constituer un élément déterminant pour tout nouveau projet.

Une question particulière à prendre en compte concerne la collecte des cotisations syndicales, ainsi que le niveau des cotisations versées par les nouveaux membres. Les deux syndicats ont leur propre stratégie sur cette question, mais d'autres syndicats de pays en développement, qui se sont déjà attaqués à ce problème, pourraient donner l'occasion d'apprendre quelque chose d'autres pays.

La réunion a pris l'engagement de développer une proposition de projet pour 2012-2014. Ce projet futur fixera des buts ambitieux de développement, basés sur la coopération actuelle entre le FSPMI et Lomenik, et explorera la possibilité de travailler avec d'autres fédérations syndicales comme LEM, de façon à renforcer d'une manière générale le mouvement syndical en Indonésie.