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Les syndicats de métallurgistes consentent à des coupes pour sauver des emplois chez Opel

6 juin, 2010Les travailleurs et les travailleuses ont accepté de faire des concessions en échange de la sécurité de l'emploi et de l'avenir d'Opel après des mois de négociations.

EUROPE: Les syndicats ont consenti à renoncer à des primes uniques, à reporter à plus tard l'augmentation prévue de 2,7 pour cent des salaires, et à réduire de 50 pour cent pendant deux ans les primes de Noël et des congés payés en échange de la sécurité de l'emploi et d'une prospérité à long terme pour les activités de General Motors en Europe.

Selon l'accord conclu par les syndicats représentant la main-d'œuvre et par l'entreprise, les économies de 265 millions d'euros (328,4 millions d'USD) réalisées annuellement sur les coûts et endossées par les travailleurs et les travailleuses seront gérées par un curateur et devront être investies dans le développement de nouveaux modèles.

L'accord donne des garanties aux travailleurs et aux travailleuses sur les investissements, l'innovation, la sécurité de l'emploi, la co-gestion, ainsi que sur un amendement aux statuts de l'entreprise. La part des revenus à laquelle les travailleurs et les travailleuses ont renoncé au bénéfice de l'entreprise leur sera retournée dans le cas où GM manquerait à sa promesse d'investir dans de nouveaux modèles et dans des véhicules à moteur électrique.

La restructuration comprend le projet de fermeture de l'usine Opel à Anvers, Belgique, dans le cas où GM ne trouverait pas de repreneur pour le site d'ici la fin du mois de septembre.

Les grandes lignes des changements ont fait l'objet d'un accord le 21 mai, et la direction et les syndicats ont signé le plan de restructuration le 31 mai. La direction d'Opel et les dirigeants syndicaux avaient commencé à négocier le plan de restructuration depuis des mois dans un effort pour que l'entreprise Opel redevienne bénéficiaire d'ici à 2012.

Les investissements de GM et les concessions faites par les travailleurs et les travailleuses financeront à hauteur de 50 pour cent le coût de la restructuration. GM demande des garanties de prêts d'Allemagne et d'autres pays où elle possède des installations pour les 50 pour cent restants.

GM Europe possède des usines en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et en Pologne, et emploie environ 48.000 personnes en Europe, dont plus de 24.000 en Allemagne.