27 mai, 2010Les syndicats belges demandent aux responsables politiques de ne pas ratifier l'accord bilatéral de l'UE avec la Colombie en raison des nombreuses infractions aux droits syndicaux et aux droits de la personne, ainsi qu'à la révélation récente des activités d'espionnage menées en Belgique par le service de renseignement colombien DAS.
BELGIQUE: Au regard d'un accord commercial bilatéral négocié par l'Union européenne avec la Colombie, les organisations syndicales belges CSC, FGTB et CGSLB, ainsi que de nombreuses autres organisations non gouvernementales regroupées dans la coalition belge du travail décent, demandent une investigation complète des activités d'espionnage du service de renseignement colombien DAS en Belgique qui ont été révélées par la presse internationale.
La coalition d'organisations syndicales et d'ONG a également soulevé la question du triste record en atrocités détenu par la Colombie pour les infractions aux droits de la personne et aux droits syndicaux avec 2.742 assassinats de syndicalistes au cours des 15 dernières années, et l'impunité dans la proportion de 95 pour cent des responsables de ces crimes commis contre des syndicalistes, ainsi que de nombreux autres cas d'attaques aux libertés fondamentales de la population en Colombie.
Compte tenu de la situation terrible des droits syndicaux et des droits de la personne en Colombie, et de la faiblesse des termes employés dans les clauses sur le travail décent dans l'accord bilatéral négocié par l'UE avec la Colombie, les syndicats belges sont fortement opposés à la ratification de l'accord bilatéral d'investissement de l'UE avec la Colombie, signé par le ministre belge des Affaires étrangères en 2009, qui a été en conséquence bloqué par les parlements de Flandre et de Wallonie, puis par le gouvernement fédéral belge.
Cependant, bien que des accords identiques avec la Colombie aient été rejetés par les États-Unis, le Canada et la Norvège en raison des graves infractions aux droits de la personne et aux droits syndicaux, l'UE continue de négocier avec la Colombie.
Les syndicats belges se sont adressés à leurs responsables politiques pour leur demander de faire usage de leur pouvoir et de bloquer l'accord, de soutenir l'opinion exprimée par le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, John Monks, qui a déclaré: "Maintenant que des gouvernements vont jusqu'à suspendre les transferts d'aide en Colombie en réponse aux activités illégales du DAS, il est parfaitement clair qu'il est impossible de mener de manière crédible ces négociations de cette façon".
La coalition d'organisations syndicales et d'ONG a également soulevé la question du triste record en atrocités détenu par la Colombie pour les infractions aux droits de la personne et aux droits syndicaux avec 2.742 assassinats de syndicalistes au cours des 15 dernières années, et l'impunité dans la proportion de 95 pour cent des responsables de ces crimes commis contre des syndicalistes, ainsi que de nombreux autres cas d'attaques aux libertés fondamentales de la population en Colombie.
Compte tenu de la situation terrible des droits syndicaux et des droits de la personne en Colombie, et de la faiblesse des termes employés dans les clauses sur le travail décent dans l'accord bilatéral négocié par l'UE avec la Colombie, les syndicats belges sont fortement opposés à la ratification de l'accord bilatéral d'investissement de l'UE avec la Colombie, signé par le ministre belge des Affaires étrangères en 2009, qui a été en conséquence bloqué par les parlements de Flandre et de Wallonie, puis par le gouvernement fédéral belge.
Cependant, bien que des accords identiques avec la Colombie aient été rejetés par les États-Unis, le Canada et la Norvège en raison des graves infractions aux droits de la personne et aux droits syndicaux, l'UE continue de négocier avec la Colombie.
Les syndicats belges se sont adressés à leurs responsables politiques pour leur demander de faire usage de leur pouvoir et de bloquer l'accord, de soutenir l'opinion exprimée par le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, John Monks, qui a déclaré: "Maintenant que des gouvernements vont jusqu'à suspendre les transferts d'aide en Colombie en réponse aux activités illégales du DAS, il est parfaitement clair qu'il est impossible de mener de manière crédible ces négociations de cette façon".