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Les coordonnateurs jouent un rôle capital dans le bon fonctionnement des réseaux syndicaux dans les STN

5 avril, 2011Les syndicalistes engagés à la FIOM dans la coordination des réseaux syndicaux au sein des STN se sont réunis au Brésil pour examiner les moyens de renforcer leur rôle dans l'établissement et la consolidation d'une solidarité et d'une action transfrontalières.

BRÉSIL: La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) a organisé une réunion de coordonnateurs de réseaux syndicaux dans les STN à Rio de Janeiro les 24 et 25 mars 2011. Cette réunion avait pour but de mieux concevoir l'attitude de la FIOM après la publication de ses lignes directrices sur les réseaux syndicaux dans les STN en décembre 2010. Les experts dans ce domaine venus de 20 pays qui assistaient à la réunion ont partagé leur expérience pratique sur cette question.

Ce qui était clair dès le début de la réunion, c'est que l'attitude sur une mise en réseau varie énormément d'une région à une autre et dépend de la propre expérience des participant(e)s. Les réseaux syndicaux dans les STN dont il était question à la réunion se divisaient en deux catégories: ceux qui sont reconnus par la direction et ceux qui ont été mis en place en dépit de l'attitude de la direction.

Le premier exposé portait sur l'expérience pratique de Jorge Garcia Orgales de United Steelworkers qui est le coordonnateur du réseau mondial pour Gerdau et Tenaris. Jorge a précisé les mesures concrètes qu'il devait prendre en tant que coordonnateur, comme assurer de bonnes communications, établir la confiance au sein du réseau et élaborer un plan d'action. La discussion suivante à cette table ronde qui concernait l'expérience recueillie par les coordonnateurs de réseaux dans les STN a permis de mettre en évidence le fait que le succès d'un réseau dépend de la volonté des syndicats locaux de travailler au plan international. Mais aussi le fait que les réseaux syndicaux dans les STN sont mis en place par étapes en établissant des contacts et des relations. En outre, le coordonnateur joue un rôle central dans le fonctionnement d'un réseau.

Les résultats et les objectifs des plans d'action dans les réseaux syndicaux des STN constituaient le thème de discussion de la deuxième table ronde. Cette discussion a porté principalement sur la façon d'éveiller l'intérêt des syndicats locaux dans différents pays, et sur le rôle que pourrait jouer les différentes parties du réseau. Les autres domaines concernaient le travail préliminaire à accomplir et la façon dont l'entreprise avait réagi à la présence du réseau. L'expérience recueillie par les participants à la table ronde variait, et dans la plupart des cas on avait l'impression que la FIOM avait un rôle central à jouer. L'engagement de la direction du syndicat local est également indispensable pour assurer le succès du réseau. En ce qui concerne l'élaboration des plans d'action, l'impression recueillie est l'impossibilité de déterminer un plan qui s'applique à toutes les situations.

Après un exposé du CNM-CUT sur leur manuel de formation pour les coordonnateurs de réseaux syndicaux dans les STN, les participants ont ensuite examiné les matériels que la FIOM pourrait développer pour une utilisation future. Il n'est pas surprenant que les pays qui viennent d'entreprendre une mise en réseau ont besoin de matériels de formation et de connaissances. La demande des pays qui ont davantage d'expérience en la matière portera plus sur une meilleure vue d'ensemble des réseaux en service. Il en résulte que la FIOM devrait pouvoir répondre aux besoins dans ces deux cas: un programme de formation quand cela est nécessaire et une publication basée sur des études de cas, capable de fournir une vue générale des réseaux en service.

La discussion à la dernière table ronde portait sur la nécessité d'élaborer un mandat interne à la FIOM pour d'autres accords au niveau mondial. Une discussion prolongée a permis de préciser les différentes opinions et concordances de vues des participants.

Pour conclure la réunion, un atelier sur la communication a été organisé qui a permis aux participants d'envisager de bons et de mauvais exemples de communication, puis d'en rendre compte en séance plénière. Les bons exemples ont permis de déterminer la nécessité d'une planification et de règles, de développer les outils appropriés et d'obtenir une concordance de vues entre les syndicats.