7 octobre, 2010ACV-CSC METEA proteste contre l'annonce du constructeur automobile que les candidats ne satisfont pas aux conditions nécessaires pour reprendre l'usine d'Anvers.
BELGIQUE: "Cette annonce prouve de façon révoltante que General Motors a leurré les travailleurs et travailleuses d'Anvers", déclare l'affilié belge de la FIOM, ACV-CSC METEA, dans une déclaration publiée le 5 octobre, après l'annonce de GM.
Selon le syndicat, après l'annonce de ce rejet d'un acquéreur potentiel de l'usine, les travailleurs et travailleuses d'Opel et les sous-traitants ont reçu un coup mortel. ACV-CSC METEA estime que depuis l'annonce par GM, le 12 janvier 2010, de son intention de fermer l'usine de Noorderlaan, il était immédiatement clair que GM ferait tout pour qu'il n'y ait pas de repreneur.
Il a fallu attendre le 17 mai pour la mise en place d'un groupe de travail avec les syndicats sur la vente potentielle de l'usine. Ce groupe de travail devait trouver un repreneur avant le 30 septembre 2010 au plus tard, afin de permettre une reprise effective de l'usine en 2011. Les négociations en vue d'un accord sérieux dans un délai de quatre mois étaient improbables.
La région d'Anvers a déjà beaucoup souffert de la crise qui a causé la perte de milliers d'emplois. Pour cette raison, le syndicat propose que GM cède l'usine à la région pour un euro symbolique.
Les métallurgistes veulent aider les autorités locales à lancer un nouveau projet industriel qui sauverait des emplois dans l'industrie. "Nous allons demander au gouvernement flamand de suivre cette idée à la lettre et de nous aider à démarrer un véritable projet de reconversion avec une équipe qualifiée" déclare le syndicat.