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La solidarité n'est pas un vain un mot

26 mai, 2009Les affiliés mènent débats sur la programme d'action 2009-2013 pendant la deuxième journée du Congrès mondial de la FIOM.

GLOBAL: Les délégué(e)s ont insisté hier pour une application réelle et une unité d'action au cours du débat sur le Programme d'action de la FIOM.

Les sections 3.1, 3.2 et 3.3 ont été approuvées à l'unanimité par le Congrès mondial de la FIOM, mais pas sans un débat animé.

"La solidarité n'est pas un vain un mot", a déclaré Horacio Fuentes (CONSTRAMET, Chili) en s'exprimant sur la section 3.1 Renforcer la puissance des syndicats nationaux.

Le besoin d'aborder les problèmes sous l'angle régional a été souligné par le Président de FIOM-JC Koichira Nishihara et par Alexei Etmanov de l'ITUA en Russie où les agressions contre les syndicats constituent un danger de plus en plus grand.

"Sans négociation collective, il n'y a pas de syndicat", a déclaré Antonino Regazzi (FLM, Italie) au sujet de la section 3.2 Négocier collectivement.

Les affiliés de la FIOM ont été invités à partager leur expérience dans la négociation collective nationale par le délégué Aparecido Sérgio Nobre de la CNM-CUT au Brésil, où les travailleurs/euses des différentes régions ont systématiquement des salaires différents.

La déléguée de l'USW Carol Landry a souligné les inégalités salariales et les conditions de travail des femmes, qui sont les premières victimes de la crise économique mondiale.

Les délégué(e)s ont indiqué que la crise aggrave les infractions aux droits syndicaux en Russie, en Biélorussie, au Chili, en Colombie et dans d'autres pays, au cours du débat concernant la section 3.3, Défendre et protéger les droits des travailleurs/euses.

John Vinesh Mudaliar (NUFCW, Fiji) a résumé le débat sur la section 3.3 et la journée: "Nous venons de nombreuses régions du monde, mais nous avons une tâche commune qui est de lutter pour les travailleurs/euses".