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La FIOM s'adresse aux jeunes travailleurs non manuels

27 octobre, 2011Les syndicats doivent chercher plus activement à syndiquer les jeunes travailleurs et travailleuses non manuels et les étudiant(e)s, et se servir des médias sociaux qui sont un puissant moyen permettant de connecter les jeunes aux responsables syndicaux.

ROYAUME-UNI: Les 24 et 25 octobre, des jeunes travailleurs et travailleuses non manuels du Royaume-Uni, du Brésil, d'Allemagne, d'Australie, de Finlande, de Suède, de Norvège et du Japon se sont rencontrés à Eastbourne, Royaume-Uni, à l'atelier des jeunes de la FIOM destiné aux travailleurs et travailleuses non manuels. Cette rencontre avait pour but de partager des idées et des pratiques sur la façon d'atteindre les jeunes, et de proposer ce que les syndicats doivent faire pour soutenir ces jeunes au niveau national ou international. Les délégué(e)s ont examiné les questions relatives aux jeunes travailleurs et travailleuses non manuels et aux étudiant(e)s, et soumis des études de cas dans une série de séances.

Le TUC britannique et IG Metall allemand ont présenté des études de cas et parlé de la syndicalisation des jeunes travailleurs et travailleuses non manuels. Les questions concernant le lieu de travail qui préoccupent les jeunes sont notamment l'écart entre les générations, le syndrome d'épuisement professionnel, l'allongement de la durée du travail, l'emploi précaire, le plan de carrière, la santé mentale et les relations humaines.

Les participant(e)s à l'atelier ont ensuite partagé des bonnes pratiques de syndicalisation des jeunes dans les écoles et sur les lieux de travail, comment faire comprendre aux jeunes les mérites à tirer d'une adhésion syndicale, et des possibilités d'utiliser de manière efficace les médias sociaux.

Au cours d'une séance orientée sur l'avenir, les participant(e)s ont débattu l'adaptation des structures et des activités syndicales pour s'adresser aux jeunes, et la manière dont les syndicats pourraient aider à obtenir un équilibre entre le travail et la vie privée, ainsi qu'un travail décent pour les jeunes. Enfin, les participant(e)s ont examiné les tendances futures dans la vie professionnelle.

A cours des vingt dernières années, alors que l'emploi des jeunes a changé en raison de la mondialisation, les préoccupations des syndicats pour les jeunes travailleurs et travailleuses non manuels sont devenues plus fragmentées, et se rapportent à des questions relatives au sexe, à la migration, la culture, l'égalité, l'environnement et la communication. Les délégué(e)s ont partagé l'idée commune que les syndicats doivent recruter plus activement les jeunes travailleurs et travailleuses non manuels et les étudiant(e)s, et se servir des médias sociaux qui peuvent être un puissant moyen permettant de connecter les jeunes membres aux "vieux" responsables syndicaux.   

Les participant(e)s à l'atelier ont également envoyé un message de solidarité à l'affilié de la FIOM, Unite the Union, et à ses jeunes membres qui étaient rassemblés à Westminster, le 25 octobre, sous la bannière de Choose Youth (choisir la jeunesse), une coalition de 30 organisations britanniques en campagne pour sauver des services destinés aux jeunes. Les jeunes veulent que des parlementaires de tous les partis du Royaume-Uni écoutent les jeunes et défendent les services destinés aux jeunes (voir: http://chooseyouth.org/events/).

Après l'atelier, la FIOM a organisé une réunion de son groupe de travail mondial des travailleurs et travailleuses non manuels. Les membres du groupe de travail ont confirmé que les questions relatives aux travailleurs et travailleuses non manuels devront constituer une activité principale intersectorielle après la création de la nouvelle Internationale avec l'ICEM et la FITTHC.