20 mai, 2010Discussion au sein d'un groupe de travail de la FIOM sur l'élaboration de lignes directrices relatives à l'établissement de réseaux syndicaux dans les sociétés transnationales.
- lignes directrices relatives à la mise en place de réseaux syndicaux, leurs tâches principales, la coordination et les ressources;
- rôle des réseaux pour une meilleure utilisation des accords-cadres internationaux (ACI), des instruments de l'OIT et des principes directeurs de l'OCDE pour assurer le respect des droits syndicaux fondamentaux et soutenir la syndicalisation dans les usines sans présence syndicale;
- possibilité de poursuivre la réalisation d'accords mondiaux dans des domaines tels que la santé et la sécurité, la formation, l'égalité, l'information, la consultation et les processus de restructuration, sur la base de mandats accordés par les affiliés;
- guide et matériel de formation sur la mise en réseau; et
- discussion concernant un certain nombre d'entreprises prioritaires dans différents secteurs industriels, y compris le cas échéant sur les chaînes d'approvisionnement.
Des délégué(e)s de Belgique, du Brésil, du Canada, de la République tchèque, d'Allemagne, du Japon, de la Norvège, de Russie, d'Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis ont pris part à la réunion aux côtés de représentants régionaux de la FIOM en provenance d'Inde et d'Amérique latine. Lors de la réunion, Valter Sanchez de CNM-CUT, Brésil, a été élu président du groupe de travail avec la tâche d'assurer la direction du groupe de travail et de rendre compte des progrès réalisés au Comité exécutif de la FIOM en juin 2010.
Le groupe de travail a pris acte avec satisfaction du projet de texte fourni par le secrétariat. Il le considère comme un bon point de départ pour des discussions. Il est également encourageant de constater que la FIOM souhaite développer plus sérieusement son approche concernant les réseaux dans les STN. La réunion du groupe de travail a permis de mieux se rendre compte des nombreuses différences entre les affiliés de la FIOM et sur le fait qu'il est d'une importance vitale de bien comprendre que nos affiliés ont des systèmes syndicaux différents, des cultures et des expériences également différentes.
La discussion a porté principalement sur deux domaines: d'abord sur le projet de texte en soi, et également sur des questions plus générales. Ces dernières portaient sur la nécessité d'effectuer une nouvelle évaluation des réseaux actuels de la FIOM, de réaliser du matériel de formation et d'éducation, d'avoir une vue réaliste du nombre de réseaux auxquels la FIOM pourrait participer, de rechercher une reconnaissance des entreprises et de la nécessité d'avoir les objectifs mesurables.
L'étape suivante porte sur un résumé des résultats obtenus au cours de la première réunion avec la nouvelle version du projet de lignes directrices qui sera présentée à la prochaine réunion du Comité exécutif en juin. Sur les recommandations du Comité exécutif, le groupe de travail prévoit de poursuivre son activité à distance par des échanges électroniques. La version définitive des lignes directrices sera adoptée à la réunion du Comité exécutif à Genève en décembre 2010.