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La crise financière touche l'emploi et les droits des travailleurs/euses au Mexique

29 novembre, 2009CEREAL publie un rapport sur la détérioration des conditions de travail dans l'industrie électronique au Mexique. Des milliers d'emplois ont été perdus, et le droit à un emploi stable se dégrade en raison de la crise financière

MEXIQUE: La main-d'œuvre employée au Mexique dans les chaînes d'approvisionnement de Nokia, Philips, Panasonic, IBM, HP, Lenovo, Sanmina, Jabil et Flextronics a subi 6.000 pertes d'emplois, des licenciements massifs, 10 pour cent de réduction salariale et une augmentation de 40 à 60 pour cent du nombre de contrats trimestriels et mensuels qui touche l'ensemble du personnel depuis 2008.

Cependant, Sanmina a affiché au quatrième trimestre une croissance de 20 pour cent par rapport à 2008, Nokia a récupéré les effectifs perdus en 2008, mais avec maintenant 75 pour cent d'emplois temporaires fournis par Manpower, Flextronics a annoncé 1.000 nouveaux postes de travail et Jabil a augmenté ses effectifs ouvriers de 136 pour cent, et HP et IBM ont annoncé de nouveaux projets d'investissement en 2010.

Ce troisième rapport sur les conditions de travail dans l'industrie électronique au Mexique, publié par CEREAL et paru le 17 novembre, indique que "dans la pire année de la crise, les entreprises ont gagné et les travailleurs/euses ont perdu".

Le rapport indique avec documents à l'appui des pertes massives d'emplois dans l'industrie électronique et la réembauche de travailleurs/euses avec des salaires plus bas, une charge de travail plus forte et un affaiblissement des droits, ainsi qu'une stabilisation de l'emploi.

"Des changements structurels sont nécessaires dans l'industrie électronique mexicaine pour que nous puissions garantir que toutes les entreprises de ce secteur sont socialement responsables, même en temps de crise économique", écrit CEREAL. Le 'Labor Action and Reflection Center' (Centre d'action ouvrière et de réflexion), une organisation non gouvernementale de défense des droits des travailleurs/euses de l'électronique au Mexique, travaille dans un environnement où le droit de se syndiquer est très restreint.

Le rapport est publié en anglais ici sur le site de la FIOM.