21 mai, 2012IG Metall a conclu le 19 mai un accord pour les métallurgistes dans le Bade-Wurtemberg, qui ouvre la voie à une augmentation de 4,3 pour cent des salaires dans les secteurs de la fabrication industrielle du pays. L'accord porte également sur une amélioration du droit assuré en commun par le chef d'entreprise et les salariés sur la réglementation du travail fourni par des agences d'emploi temporaire, et sur une sécurité d'emploi pour les apprentis.
ALLEMAGNE: Avec une hausse salariale de 4,3 pour cent pour 800.000 travailleurs et travailleuses applicable à partir du 1er mai 2012, IG Metall a mis fin aux négociations dans les premières heures du 19 mai après des discussions marathon et de puissantes grèves d'avertissement de ses membres. Il s'agit de la plus forte hausse salariale de ces 20 dernières années qui correspond à plus du double du taux d'inflation, et représente une augmentation réelle des salaires des travailleurs et travailleuses.
IG Metall a également négocié deux autres questions très importantes: la réglementation du travail fourni par des agences d'emploi temporaire et une garantie d'emploi pour les apprentis.
En ce qui concerne les agences d'emploi temporaire, un droit réel de gestion en commun pour les comités d'entreprise a été conclu dans le cas où l'employeur aurait l'intention d'embaucher du personnel par le biais d'une agence de travail temporaire. Le comité d'entreprise a maintenant le droit de s'opposer à recourir à une agence de travail temporaire, et en cas de désaccord, l'employeur doit porter l'affaire au tribunal. L'autre option pour l'employeur consiste à négocier un accord optionnel sur une embauche réalisée par une agence de travail temporaire, indiquant le nombre de personnes engagées, les limites de la période de temps et un accord sur les salaires. On s'attend à ce que la plupart des employeurs choisissent l'accord optionnel, donnant ainsi au comité d'entreprise un véritable droit de gestion en commun pour réduire le travail intérimaire et garantir l'égalité salariale.
Un autre succès remporté avec le nouvel accord concerne une garantie d'emploi pour les apprentis. L'employeur doit obtenir l'accord du comité d'entreprise sur le besoin de personnel supplémentaire, et offrir alors un emploi à durée indéterminée à un nombre convenu d'apprentis. D'autre part, dans le cas où un tel accord n'existerait pas, l'employeur doit examiner avec le comité d'entreprise le besoin réel de personnel six mois avant la fin de la période d'apprentissage, et offrir alors un nombre convenu d'emplois à durée indéterminée aux apprentis, et pour les autres, offrir un emploi d'une durée minimum d'un an. Trois mois avant la fin de ce temps, l'employeur doit une nouvelle fois négocier avec le comité d'entreprise sur le besoin en personnel supplémentaire, et donc de la possibilité d'offrir à d'autres apprentis un emploi à durée indéterminée.