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Grève de huit heures des métallurgistes italiens

21 octobre, 2009250.000 métallurgistes italiens font grève pour du travail décent, pour l'emploi et pour une convention collective nationale.

ITALIE: Le 9 octobre, 250.000 métallurgistes ont manifesté dans cinq villes italiennes pour du travail décent, pour l'emploi et pour une convention nationale.

L'affilé de la FIOM, FIOM-CGIL, a critiqué la déclaration optimiste du gouvernement et de l'association patronale Confindustria selon laquelle le pire de la crise serait derrière nous. Il soutient que les conditions des travailleurs/euses se dégradent et que pour mettre fin à la crise, il faudrait:

  • bloquer les licenciements
  • arrêter les fermetures et les délocalisations d'usines
  • donner à tous/toutes les travailleurs/euses -- que leur emploi soit à durée déterminée ou permanent -- une allocation publique d'un niveau décent pour le court terme (cassa integrazione)
  • investir dans les secteurs industriels pour créer des emplois, et non pour spéculer


L'association des employeurs de la métallurgie, Federmeccanica, a rejeté les demandes du syndicat italien FIOM pour une convention collective nationale. Les employeurs veulent au contraire négocier et signer un accord avec seulement deux des trois syndicats représentant les métallurgistes en Italie.

En outre, Federmeccanica a refusé d'accepter la proposition du syndicat FIOM pour une négociation conjointe avec les trois organisations syndicales sur quelques points communs, tels que les questions liées à la crise, la sécurité de l'emploi et une hausse du salaire de transition.

Federmeccanica a également refusé de suspendre le mise en application des nouvelles "règles" qui réduisent le pouvoir de négociation collective et modifient le calendrier pour le renouvellement des conventions collectives, qui figurent dans un accord séparé qui n'a pas été signé par la CGIL, la centrale nationale qui représente six millions de membres.

FIOM-CGIL et les travailleurs/euses qui ont participé à la grève à Rome, Florence, Palerme, Milan et Naples estiment que la convention nationale doit être négociée par Federmeccanica et les trois syndicats sur une base consensuelle et soumise à l'approbation de tous/toutes les travailleurs/euses.