27 septembre, 2009FEM-CUT/SP, affilié à CNM/CUT, et le syndicat de métallurgistes du Grand Curitiba, affilié à CNTM/FS, ont obtenu une hausse salariale qui aura une influence déterminante sur d'autres négociations dans le secteur.
BRÉSIL: Quand les employeurs ont commencé à trouver des excuses pendant les négociations annuelles sur les salaires, les métallurgistes ont organisé des meetings, des protestations et des manifestations. Ce combat mené par les affiliés de la FIOM, CNM et CNTM, a permis d'obtenir des résultats importants pour les métallurgistes.
Après une série de manifestations et de protestations des travailleurs/euses, FEM-CUT/SP, affilié à CNM/CUT, a réussi à obtenir des gains importants pour les 53.000 métallurgistes employés chez Volkswagen, Ford, GM, Mercedes-Benz, Scania, Toyota et Honda à Sao Bernardo et à Taubate. Les employeurs ont accordé une hausse salariale de 6,53 pour cent et accepté de payer une prime complémentaire de 2.800 R$ (1570 USD). Les 6,53 pour cent tiennent compte du taux annuel d'inflation qui est de 4,44 pour cent, sur la base de l'indice national des prix à la consommation (INPC) et comprend une augmentation réelle 2 pour cent. L'accord prévoir également une série d'avantages sociaux.
Dans le même temps, 6.000 métallurgistes chez Renault-Nissan et Volvo, affiliés aux syndicats de CNTM/FS, ont obtenu la plus forte augmentation salariale de l'année dans le secteur de la fabrication industrielle du pays, selon l'institut de recherche syndicale DIEESE. Ils ont eu une augmentation réelle de 3 pour cent qui s'ajoute au taux d'inflation de 4,44 pour cent, soit au total 7,57 pour cent, et le versement d'une prime de 2.000 R$ (1.110 USD) pour chaque travailleur/euse.
"L'augmentation obtenue par le syndicat de métallurgistes Curitiba pour les travailleurs/euses de Renault et de Volvo est importante et aura une influence déterminante pour d'autres négociations qui doivent avoir lieu dans les six prochains mois" a déclaré Miguel Torres, président du syndicat de métallurgistes de São Paulo et Mogi das Cruzes, et vice-président de Força Sindical.
Valter Sanches, secrétaire général de CNM, a affirmé que l'accord dans le secteur automobile "constitue une victoire importante après une année au cours de laquelle le Brésil, notamment le secteur de la métallurgie, a été touché par la crise internationale. Le secteur a perdu environ 210.000 emplois depuis octobre 2008, après un gain de 700.000 emplois depuis 2003". Sanches a ajouté qu'au début de l'année, les métallurgistes avaient été les premiers à mener des négociations avec le patronat et le gouvernement sur la façon de gérer la crise pour éviter des pertes d'emplois.
Après une série de manifestations et de protestations des travailleurs/euses, FEM-CUT/SP, affilié à CNM/CUT, a réussi à obtenir des gains importants pour les 53.000 métallurgistes employés chez Volkswagen, Ford, GM, Mercedes-Benz, Scania, Toyota et Honda à Sao Bernardo et à Taubate. Les employeurs ont accordé une hausse salariale de 6,53 pour cent et accepté de payer une prime complémentaire de 2.800 R$ (1570 USD). Les 6,53 pour cent tiennent compte du taux annuel d'inflation qui est de 4,44 pour cent, sur la base de l'indice national des prix à la consommation (INPC) et comprend une augmentation réelle 2 pour cent. L'accord prévoir également une série d'avantages sociaux.
Dans le même temps, 6.000 métallurgistes chez Renault-Nissan et Volvo, affiliés aux syndicats de CNTM/FS, ont obtenu la plus forte augmentation salariale de l'année dans le secteur de la fabrication industrielle du pays, selon l'institut de recherche syndicale DIEESE. Ils ont eu une augmentation réelle de 3 pour cent qui s'ajoute au taux d'inflation de 4,44 pour cent, soit au total 7,57 pour cent, et le versement d'une prime de 2.000 R$ (1.110 USD) pour chaque travailleur/euse.
"L'augmentation obtenue par le syndicat de métallurgistes Curitiba pour les travailleurs/euses de Renault et de Volvo est importante et aura une influence déterminante pour d'autres négociations qui doivent avoir lieu dans les six prochains mois" a déclaré Miguel Torres, président du syndicat de métallurgistes de São Paulo et Mogi das Cruzes, et vice-président de Força Sindical.
Valter Sanches, secrétaire général de CNM, a affirmé que l'accord dans le secteur automobile "constitue une victoire importante après une année au cours de laquelle le Brésil, notamment le secteur de la métallurgie, a été touché par la crise internationale. Le secteur a perdu environ 210.000 emplois depuis octobre 2008, après un gain de 700.000 emplois depuis 2003". Sanches a ajouté qu'au début de l'année, les métallurgistes avaient été les premiers à mener des négociations avec le patronat et le gouvernement sur la façon de gérer la crise pour éviter des pertes d'emplois.