Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

FSM: Un autre monde est possible

12 février, 2011Plus de 70.000 personnes participent cette année au Forum social mondial qui se tient à Dakar, Sénégal, du 6 au 11 février, avec un débat sur le modèle de système économique capable de mieux servir globalement la société.

SÉNÉGAL: Plus de 50.000 personnes ont défilé dans les rues de Dakar, le 6 février, pour marquer l'ouverture du Forum social mondial. Participaient à la marche aussi bien des jeunes footballeurs qui réclamaient un système juste que des femmes des campagnes qui voulaient obtenir une meilleure réponse au changement climatique.

Le mouvement syndical était également bien représenté. Environ 200 délégué(e)s assistaient à la réunion d'information du premier jour organisée par la Confédération syndicale internationale¬¬ (CSI) dans les bureaux de la centrale nationale. NUMSA, FTM- CGT et le syndicat des travailleurs de l'ingénierie du Kenya sont parmi les affiliés de la FIOM présents au Forum.

Le Forum social mondial se déroule sur le sol africain du 6 au 11 février, à un moment où chacun dans le monde est engagé dans un débat sur le modèle de système économique capable de mieux servir globalement la société.

Tout le monde, y compris les champions of capitalisme, convient que le capitalisme de pure forme a échoué et que nous devons commencer à envisager des solutions de rechange. Cette année, le Forum social mondial constitue une importante plate-forme qui permet aux syndicats de discuter pour s'engager avec des formations sociales différentes, permettant de développer de nouvelles positions et de trouver la voie du progrès dans le système actuel.

Le premier jour, un forum sur le travail comportait deux activités permettant des discussions autour de deux thèmes: "La crise financière et économique mondiale, défis et perspectives pour un nouveau pouvoir syndical" et "L'intégration africaine et la Diaspora: faciliter le rapprochement pour le développement".

Dans un discours prononcé le 7 février au Forum, l'ancien président brésilien Lula a déclaré que le développement agricole est d'une importance fondamentale pour les pays africains car il leur permet d'assurer une souveraineté réelle et de générer des recettes d'exportation. Lula a critiqué les subventions à l'agriculture des pays riches et le prix des produits de base uniquement déterminé par la spéculation. Lula a également noté que l'élaboration d'une culture de la paix - généralement une question-clé dans les débats au FSM - ne dépend pas seulement de la fin du commerce des armes, mais nécessite une lutte efficace contre la faim, les inégalités et le chômage.