14 avril, 2011Les travailleurs et travailleuses d'ArcelorMittal ont réalisé une avancée importante avec la création d'un réseau syndical régional latino-américain qui permettra de surmonter les barrières dressées entre les usines aux niveaux local, national et mondial.
BRÉSIL: Réunis les 22-23 mars à Rio de Janeiro, Brésil, les représentant(e)s des syndicats affiliés à la FIOM, qui défendent les intérêts des salariés de la société transnationale ArcelorMittal, ont approuvé un plan d'action pour officialiser la création d'un réseau syndical régional latino-américain des travailleurs et travailleuses d'ArcelorMittal. Les représentant(e)s des syndicats des usines ArcelorMittal en Allemagne, en Afrique du Sud, en Argentine, au Brésil, aux États-Unis, en Espagne, au Maroc et au Mexique, étaient réunis pendant deux jours pour discuter d'un plan d'action en vue de la création du réseau. Les dirigeants syndicaux ont déclaré attacher beaucoup d'importance à ce réseau qui permettra de renforcer la solidarité entre les salariés aux niveaux local, national et mondial.
Les pratiques antisyndicales, la syndicalisation au niveau local, la santé, la sécurité et le milieu de travail, l'externalisation, la négociation collective, le respect et l'application des conventions de l'OIT sont parmi les priorités fixées par le réseau, ainsi que la reconnaissance du réseau par l'entreprise dans ses usines de la région.
Le choix des coordonnateurs aux niveaux local, national et régional sera l'un des premiers objectifs. Le réseau et la FIOM ont également pris l'engagement d'intégrer Trinidad et Tobago et le Venezuela dans le réseau régional.
La FIOM s'est engagée à fournir une assistance technique pour permettre l'organisation du réseau au cours des prochaines semaines, et de donner au réseau les moyens lui permettant de se développer de façon indépendante depuis l'atelier jusqu'aux niveaux régional et mondial.
"Cette réunion était très importante pour la FIOM car elle nous a permis de mettre sur pied, aujourd'hui, un réseau régional des travailleurs et travailleuses d'Amérique latine employés au sein d'une seule entreprise, ArcelorMittal, qui permettra de nous tenir informé de ce qui se passe dans cette industrie. Nous allons chercher à mettre en place des réseaux de cette nature dans d'autres entreprises", a déclaré Rob Johnston, directeur exécutif de la FIOM.