Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Création de réseaux syndicaux - une priorité pour l'ingénierie mécanique

23 mai, 2011La conférence de l'ingénierie mécanique désigne les sous-secteurs comme domaine d'activité dans l'avenir, en commençant par les engins de construction et d'exploitation minière et les machines agricoles.

ÉTATS-UNIS: La Conférence mondiale de la FIOM sur l'ingénierie mécanique a réuni les 18-19 mai 2011 à Cincinnati, des représentant(e)s syndicaux/ales de 15 pays pour débattre des défis auxquels sont confrontés les travailleurs et travailleuses et leurs syndicats, et élaborer une stratégie pour le secteur. Des délégué(e)s à la conférence de l'IAM Tool & Die, une réunion qui avait lieu en même temps à Cincinnati, ont également participé à l'événement. Dans son discours liminaire, Tom Buffenbarger, président de l'IAMAW et vice-président de la FIOM, a souligné la nécessité de prendre conscience de l'importance de l'ingénierie mécanique et des relations internationales entre les syndicats qui représentent les travailleurs et travailleuses de cette industrie.

Au cours des deux journées de réunion, les participant(e)s ont examiné l'évolution enregistrée dans l'ingénierie mécanique et les perspectives d'avenir, ainsi que le rôle croissant de la Chine, notamment dans le domaine des technologies vertes. Ils/elles ont partagé leur expérience sur l'attitude à avoir face à l'emploi temporaire et aux agences de fourniture de main-d'œuvre, ainsi que sur la syndicalisation dans un secteur qui détient une proportion très grande de main-d'œuvre hautement qualifiée. Les discussions ont montré la nécessité de renforcer le pouvoir syndical pour repousser les attaques de plus en plus fortes contre les travailleurs et travailleuses et les droits syndicaux, et les tentatives de dégradation des salaires et des normes sociales.

En ce qui concerne la syndicalisation aux USA, le président de l'UAW Bob King a dit que le National Labor Relation Board [agence indépendante gouvernementale sur les relations de travail] "ne donne plus aux travailleurs et travailleuses le droit démocratique de décider d'être représentés par un syndicat".  

Tous/toutes les participant(e)s ont été d'accord pour porter une plus grande attention à la syndicalisation des jeunes, et des exemples ont été donnés sur la façon dont les syndicats devaient aborder cette question. Dans le cadre de la gestion de l'évolution de l'ingénierie mécanique, les discussions ont fait apparaître clairement que dans l'avenir, les types de source d'énergie auraient un impact majeur sur le secteur, et que les syndicats devaient s'impliquer dans le processus et exercer une influence sur l'orientation du changement, afin qu'il profite aux travailleurs et travailleuses.  

Tout en reconnaissant l'ampleur et la diversité du secteur, les participant(e)s ont décidé que les activités futures de la FIOM dans l'ingénierie mécanique devraient s'appliquer au niveau sous-sectoriel, en commençant par les engins de construction et d'exploitation minière et les machines agricoles. Des sociétés transnationales sont présentes dans ces sous-secteurs, comme John Deere, CNH et Komatsu, et il y a des possibilités de développement d'un réseau en s'appuyant sur l'expérience acquise avec le réseau Caterpillar de la FIOM. La FIOM continuera également à travailler en contact étroit avec la Fédération européenne des métallurgistes qui a effectué un travail très utile dans ce domaine. Une proposition de travail sera élaborée dans ce sens et présentée au Comité exécutif de la FIOM  

Rudolf Nürnberger, président du département de l'ingénierie mécanique de la FIOM, s'est félicité du résultat de la Conférence. "Jusqu'à présent, l'ingénierie mécanique a été moins visible que d'autres secteurs de la FIOM", a-t-il dit. "Cette Conférence nous a donné une bonne base pour mettre l'ingénierie mécanique au centre des activités industrielles de la FIOM", a-t-il ajouté.