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Arrestation de dirigeants syndicaux de Maruti-Suzuki après leur rencontre avec l'employeur

20 septembre, 2011Après une rencontre avec la direction de Maruti-Suzuki et les autorités, les principaux responsables du syndicat MSEU ont été arrêtés et placés en garde à vue le 18 septembre à 22h30.

INDE: Cela a eu lieu dans la salle des négociations sous les yeux de la direction de Maruti-Suzuki et des représentants du syndicat favori de la direction, le MUKU. Le ministre du Travail et le commissaire du Travail de l'État de Haryana avaient quitté la salle quand la police a fait irruption et arrêté les dirigeants du syndicat des salariés de Maruti Suzuki (MSEU).

Depuis le début du conflit, le 29 août, le bureau régional de la FIOM en Inde a coordonné étroitement avec la main-d'œuvre, les centrales nationales et les hauts dirigeants, les efforts entrepris pour trouver une solution. Le personnel veut parvenir à un règlement. D'autre part, la direction de Maruti-Suzuki a eu recours à cette mesure extrême. L'arrestation des responsables du MSEU, Sonu Gujjar, président, Shiv Kumar, secrétaire général et Ravinder Kumar va encore aggraver la situation et rendre tout rapprochement plus difficile. La production dans l'usine Manesar Suzuki est à l'arrêt, tandis que la direction locale continue de recruter du personnel de remplacement.

L'affilié de la FIOM en Inde, la fédération des travailleurs de l'acier, de la métallurgie et de l'ingénierie, SMEFI, cherche à obtenir la libération sous caution des dirigeants du MSEU.

Avant les derniers évènements, les négociations avaient lieu quotidiennement dans les bureaux du ministre du Travail, à l'initiative du SMEFI et de la fédération syndicale HMS. Les salariés de Maruti-Suzuki et les représentants du MUKU et du SMEFI participaient aux négociations.

Les discussions étaient centrées sur les procédures disciplinaires et l'application du pacte de bonne conduite qui interdit la grève et prive les travailleurs et travailleuses de leurs droits fondamentaux spécifiés dans les conventions de l'OIT. Jusqu'à présent, 62 membres du personnel font face à des procédures disciplinaires, 29 ont été suspendus, 15 licenciés, et il a été mis fin aux contrats de 18 stagiaires.

La direction avait annoncé auparavant sa volonté de reprendre les 18 stagiaires, de transformer les licenciements en suspensions et d'annuler les suspensions pour quelques travailleurs.

Le syndicat exige la réintégration de tous les salariés en attente d'une procédure disciplinaire et l'annulation des pactes de bonne conduite. Les représentants syndicaux de Maruti-Suzuki pourraient signer un engagement de bonne conduite au nom des salariés, tandis que la direction prendrait de son côté l'engagement de ne pas adopter des pratiques déloyales dans le travail.