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AFL-CIO présente une plainte à l'OIT

30 octobre, 2007AFL-CIO accuse le Bureau américain des relations de travail de "contrevenir aux normes internationales du travail en s'efforçant systématiquement de priver les travailleurs/euses de leurs droits"

ÉTATS-UNIS: Le 25 octobre, le syndicat américain AFL-CIO (American Federation of Labor/Congress of Industrial Organizations) a présenté une plainte au Comité de la liberté syndicale de l'Organisation international du Travail. AFL-CIO affirme que le Bureau américain des relations de travail (US National Labor Relations Board -- NLRB), dont les membres en majorité 'républicains' sont nommés par le Président des États-Unis George W. Bush, contrevient aux droits fondamentaux des travailleurs/euses.

Selon AFL-CIO, les décisions du NLRB au cours des dernières années ont provoqué: - une réduction de la couverture sociale d'un certain nombre de travailleurs/euses; - une limitation du droit des travailleurs/euses à la protection offerte par la Loi sur les relations de travail (National Labor Relations Act -- NLRA); - un renforcement de la prérogative patronale en matière de discrimination, de harcèlement et d'intimidation des travailleurs/euses; et - le refus d'appliquer le "peu de remèdes utilisables" prévu par la NLRA.

AFL-CIO accuse le NLRB d'éviscérer les droits fondamentaux du travail sous le gouvernement Bush. La plainte fait état des entraves apportées par le NLRB à la définition de salarié pour des catégories entières de travailleurs/euses, notamment pour des enseignants et professeurs adjoints d'université, des travailleurs/euses souffrant d'une invalidité ou sous contrat à durée déterminée.

En outre, AFL-CIO fait remarquer que les délais importants pour toute décision du NLRB portent également atteinte aux droits fondamentaux du travail.

Pour corriger la situation, AFL-CIO demande au Comité de la liberté syndicale de l'OIT d'ordonner aux États-Unis de "prendre toutes les mesures nécessaires pour restaurer, dans la loi et la pratique, le droit des travailleurs/euses à la liberté syndicale la plus totale et à engager une véritable négociation collective".