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Un grand pas en avant pour l'Accord mondial avec le belge Umicore

31 mai, 2010

En septembre 2007, l'ICEM et la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) ont signé avec la firme belge de la chimie, des métaux et des catalyseurs un Accord-cadre mondial qui s'est récemment enrichi de plusieurs activités.

Une deuxième mission conjointe s'est rendue à São Paulo (Brésil) au début de l'année. L'ICEM et la FIOM étaient représentées par Luc Triangle, du syndicat belge ACV-CSC METEA qui avait été le premier à signer l'accord en 2007. Il était accompagné de Jef Peeters, Secrétaire du comité d'entreprise européen (CEE) d'Umicore. L'entreprise était représentée par Guy Ethier, premier Vice-président en charge de l’environnement, la santé et la sécurité, et par Mark Dolfyn, son Directeur des ressources humaines.

De g. à dr., le Comité de surveillance d'Umicore : Noel Van Den Bossche, Mark Dolfyn, Kemal Özkan de l'ICEM, le P-DG d'Umicore Marc Grynberg, Luc Triangle, Jef Peeters, et Geert Bens et Guy Ethier d'Umicore 

Des dirigeants syndicaux et cadres locaux de l'entreprise assistaient également aux réunions.

Les activités d'Umicore au Brésil ont considérablement augmenté avec le rachat, en 2003, de Precious Metal Group au groupe américano-finlandais OMG. Les trois sites brésiliens d'Umicore appartenaient précédemment à OMG, dont celui de Guarulhos qui emploie 450 personnes.

Le programme de la visite consistait en des consultations avec des délégués syndicaux sur un agenda précis. La délégation a également reçu des informations détaillées sur le site de Guarulhos, à propos de ses résultats, sa production, la démographie, les types de contrats, la rotation du personnel, la formation et l'éducation, les résultats d'enquêtes auprès du personnel local, la santé et la sécurité, l’environnement, les politiques sociales, les conditions de travail, le dialogue social, les rapports avec les syndicats et les activités avec les communautés locales.

À la fin de la visite, les deux parties ont exprimé leur satisfaction. Les syndicalistes européens ont proposé des améliorations au fonctionnement du comité de sécurité et d'hygiène, une meilleure sensibilisation de tous les travailleurs au contenu de l'Accord-cadre mondial, notamment par davantage de formation.

Après cette mission, le Comité de surveillance de l'Accord-cadre mondial s'est réuni le 23 avril à Bruxelles. L'ICEM était représentée par son Responsable du secteur du caoutchouc et de la chimie, Kemal Özkan, tandis que Luc Triangle , du syndicat belge ACV-CSC METEA, représentait la FIOM. Jef Peeters et Noël Van Den Bossche représentaient le CEE d'Umicore. La direction de l'entreprise était dirigée par son P-DG, Marc Grynberg, son premier Vice-président, Guy Ethier, et Mark Dolfyn et Geert Bens.

Discussions à São Paulo avec des représentants des trois sites d'Umicore au Brésil 

Les participants ont pu entendre un exposé suivi d'une discussion sur le rapport annuel sur le développement durable, le rapport des vérificateurs externes, une évaluation de la mission à Guarulhos, un aperçu des nouveaux objectifs de développement durable pour 2011-2015, la nouvelle politique d'Umicore en matière d'approvisionnement durable, la planification et le financement des futures visites de sites et le réexamen de l'Accord-cadre mondial.

Marc Grynberg a commenté les nouveaux objectifs de développement durable qui doivent encore être approuvés par le Conseil d'administration et figureront dans "Vision 2015", un outil de communication destiné à tous les salariés. D'après le P-DG, ces nouveaux objectifs s'articuleront autour de trois thèmes : "un bon lieu de travail", qui porte notamment sur la sécurité et l'hygiène professionnelle, "l'éco-efficience" et "l'engagement des parties prenantes" qui vise à une gestion durable de la chaîne d'approvisionnement.

Commentant la visite et la réunion du Comité de surveillance, Kemal Özkan a déclaré : "C'est un grand pas en avant pour Umicore, surtout par rapport à l'époque où nous avons signé l'Accord et dans la mesure où il développe et met en commun les pratiques de développement durable de l'entreprise. Les nouveaux objectifs de développement durable et la Charte des marchés durables enrichiront la mise en œuvre de l'Accord. Nous coopérerons totalement."