Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Sécurité préoccupante alors que les mineurs indonésiens sont prêts à reprendre le travail

19 décembre, 2011

Les leaders du syndicat des travailleurs de PT Freeport Indonesia (SP KEP SPSI) et la direction de PT Freeport Indonesia (PTFI) vont se réunir à Timika, en province de Papouasie, en vue de régler les derniers détails des conditions de retour au travail à l’issue d’une grève historique de trois mois qui a pris fin la semaine dernière aux mines Grasberg, qui abritent les plus importants gisements d’or et de cuivre du monde. (voyez le anglaise communiqué de presse de l’ICEM pour les détails de l’accord)

Quelque 10.000 grévistes étaient prêts à reprendre le travail le 17 décembre, mais des raisons de sécurité ont empêché un retour au travail dans de bonnes conditions. PTFI, une filiale du géant américain Freeport-McMoRan, a suspendu les navettes aériennes entre Tamika et les mines de Grasberg après qu’un hélicoptère quittant Tembagapura tôt le 17 décembre ait essuyé des tirs. Il emmenait 29 personnes, y compris des travailleurs syndiqués. La femme d’un des travailleurs a été blessée par des éclats de verre et du shrapnel avant que les pilotes russes du service de navette, au bout de cinq minutes de vol, ne détournent l’appareil sur Timika.

Un porte-parole syndical a indiqué qu’il faudrait une semaine avant que les travailleurs ne puissent reprendre le travail au sein de ce qui est la plus grande mine d’or du monde et la seconde plus grande de cuivre. Les pourparlers actuels entre le syndicat, sorti renforcé du conflit, et PTFI vont se centrer sur les questions d’infrastructure, telles que le transport, l’amélioration des abris et l’assurance que le système de gestion des données relatives au personnel permette qu’elles soient à jour et correctes.

Ces questions et celles ayant trait à la sécurité en général du personnel statutaire ou non du PTFI seront prise en compte au moment de reprendre le travail.

PTFI a commencé à faire tourner une des cinq lignes de traitement de la gangue entre Grasberg et Timika ce weekend. Les autres devraient être opérationnelles d’ici une semaine. Les lignes ont été vandalisées au début de la grève par des indigènes soutirant de petites quantités de concentré d’or et de cuivre pour les revendre au marché noir.

 
Mile 28 blocus

Dans le mois qui a précédé la résolution du conflit intervenue la semaine dernière, PTFI a commencé à effectuer des réparations sur les pipelines en recourant à des navettes d’hélicoptère pour amener hommes et matériel. L’entreprise retrouvera une pleine production au début de l’année prochaine.

Cela a été fait pour éviter le blocus mis en place entre Timika et Grasberg par les grévistes et leurs familles et s’était avéré être le levier le plus efficace du syndicat.
La grève, qui avait débuté le 15 septembre, était historique en ce qu’elle mettait face à face une main d’œuvre syndiquée à bas salaire, bien organisée, déterminée et informée et une compagnie extractive leader au plan mondial disposant de revenus fastueux, en provenance notamment de sa plus importante source d’argent, les riches mines souterraines et à ciel ouvert de Grasberg en Indonésie.