28 mars, 2011
Une étude approfondie du réseau syndical mondial d'AkzoNobel fait apparaître des éléments révélateurs dans les filiales du groupe néerlandais de la chimie partout dans le monde, en particulier pour ce qui a trait à la restructuration. Le Réseau des travailleurs d'AkzoNobel a été créé il y a dix mois seulement lors d'une réunion organisée à Amsterdam sous l'égide de notre affilié FNV Bondgenoten.
Pratiquement tous les responsables de lieux de travail ont répondu à l'enquête qui fait apparaître des tendances marquées s'agissant du recours à la main-d’œuvre temporaire et aux sous-traitants, à la communication entre la direction et le personnel, aux comparaisons salariales et au respect des normes de santé et de sécurité. 96,5% des responsables syndicaux ont répondu à l'enquête.
À titre d'exemple, les réponses indiquent que dans les sites d'exploitation d'AkzoNobel du monde entier – dont la plupart occupent moins de 500 personnes – les normes fondamentales du travail en matière de liberté syndicale et de négociation collective posent question, près de 17% des lieux de travail n'ayant pas de représentation syndicale. 63% des réponses indiquent que les heures supplémentaires sont imposées et 63% une fois encore qu'une restructuration sous l'une ou l'autre forme s'est déroulée au cours des trois dernières années.
S'agissant du respect des réglementations locales ou nationales, le bilan d'AkzoNobel est extrêmement positif, 100% des réponses indiquant que l'entreprise respecte les normes légales et qu'elle offre des contrats en bonne et due forme.
96% des réponses indiquent que le producteur de produits chimiques de spécialité, de peintures et de produits de recouvrement se conforme à des règlements de sécurité et d'hygiène adéquats.
Autres résultats de l'étude :
75% des réponses indiquent que le personnel de l'entreprise est composé de 1 à 25% de travailleurs temporaires, tandis que 18% indiquent qu'il n'y a pas de temporaires et 7% que leur proportion varie de 50 à 75%.
Dans 70% des sites, les représentants syndicaux et la direction se réunissent régulièrement.
La grande majorité des syndicats (81%) ont des contacts avec d'autres syndicats dans ou hors de leur pays.
81% des réponses indiquent que les salaires payés sont en corrélation avec les niveaux pratiqués à l'échelon national.
81% des réponses indiquent également que le lieu de travail offre des possibilités de formation;
S'agissant de la restructuration, dans pratiquement tous les cas il y a eu consultation entre les représentants des travailleurs et la direction;
Pour la restructuration toujours, dans 59% des cas, de 1 à 25% du personnel ont été affectés tandis que 33% des restructurations n'ont affecté aucun travailleur;
Et dans 46% des restructurations survenues chez AkzoNobel, il n'y a pas eu de licenciements, tandis que dans 54% des cas, de 1 à 25% des travailleurs du site ont perdu leur emploi.
Par ailleurs, le Réseau syndical latino-américain qui s'est réuni à São Paulo (Brésil) en décembre 2010 a créé une page Facebook baptisée IWN-AN International Workers Network AkzoNobel. Cette page Facebook a pour but de donner une impulsion à la communication, de publier des opinions, des documents et d'autres thèmes que les participants souhaitent partager. Le groupe Facebook devrait obtenir de l'aide pour développer le réseau à partir des communications reçues des participants à des fins de communication et de discussion. Ceux qui désirent participer doivent avoir un compte Facebook puis tout simplement se diriger vers IWN-AN International Workers Network AkzoNobel.
La prochaine activité du réseau mondial consistera à assister et assurer le suivi de l'assemblée générale annuelle d'AkzoNobel qui se tiendra le mercredi 27 avril à 14 heures à Amsterdam.