26 septembre, 2011
La Fédération européenne des travailleurs des mines, de la chimie et de l'énergie (EMCEF), le Groupe des employeurs européens de la chimie (ECEG) et le Conseil européen de l'industrie chimique (CEFIC) ont signé le 6 septembre une déclaration invitant les décideurs à mettre en œuvre les recommandations du Groupe de haut niveau sur la compétitivité de l'industrie chimique européenne.
L'accord a été signé au siège de la Commission européenne, à Bruxelles, en présence du Commissaire à l'emploi, aux affaires sociales et à l'intégration, László Andor.
Son texte, intitulé "Framework Conditions for a Sustainable Chemical Industry in Europe", repose sur des principes environnementaux, économiques et sociaux qui constituent ses trois piliers. S'agissant de celui de l’environnement, les trois partenaires reconnaissent que le programme de responsabilité sociale de l'entreprise offre les meilleures possibilités pour améliorer continuellement la sécurité, la santé et l’environnement.
Devant, le Président du CEFIC, Giorgio Squinzi, et le Commissaire László Andor. Derrière, Jean Pelin, du ECEG, Michael Wolters, de l'EMCEF, et un représentant de l'association allemande des employeurs de la chimie, BAVC
Le pilier social insiste sur les bonnes conditions de travail, l'apprentissage tout au long de la vie, l'amélioration de l'employabilité par le perfectionnement des compétences, la rétention et le reclassement. Les partenaires insistent aussi sur les opportunités pour les jeunes, précisant que ce cadre social est une contribution à l'Initiative phare pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois de la Stratégie Europe 2020.
Le pilier économique s'articule autour de la compétitivité et de l'innovation et vise à conserver à l'Europe sa position de force dans la chimie mondiale. Il déclare que les recommandations du Groupe de haut niveau "constituent un agenda stratégique pour des domaines tels que l'innovation, la propriété intellectuelle, la réglementation, l'énergie et le changement climatique, la logistique et la politique commerciale."
Pour le Secrétaire général de l'EMCEF, Michael Wolters, cette déclaration "met en lumière l'urgente nécessité de considérer la durabilité comme une manière de préserver et développer les emplois hautement qualifiés et à forte valeur ajoutée en Europe par le biais d'une politique industrielle européenne globale."