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Les inondations en Thaïlande ont des effets dévastateurs sur les travailleurs CAL

5 janvier, 2012

Les inondations catastrophiques qui ont tué plus de 600 personnes en Thaïlande ont eu un grave impact sur les moyens de subsistance des travailleurs CAL. De nombreux travailleurs intérimaires n’ont pas été payés après la fermeture de leurs usines lorsque la crise s’est déclarée en octobre dernier. Avec la persistance des inondations en novembre et décembre, des centaines de milliers de travailleurs intérimaires ont été licenciés.

Le secteur électronique, qui emploie une grande proportion de travailleurs précaires, a été parmi les plus touchés par les inondations. Dans les provinces d’Ayutthaya et Pathumthani, des milliers d’usines d’électronique situées dans les différentes zones industrielles restent ravagées par plus de deux mètres d’eau. Différentes entreprises ont annoncé des licenciements et projettent de délocaliser leurs sites de production de la province d’Ayuttaya vers la Malaisie.

Le gouvernement thaï fourni des aides pour permettre aux entreprises de garder leurs effectifs. Celles qui s’engagent à ne pas licencier, à maintenir le même niveau de prestation pour les travailleurs et ne paieront pas moins de 75% des salaires de leurs travailleurs sont éligibles pour ces aides.

Certaines entreprises syndicalisées ont continué à verser des salaries, allant de 100% le premier mois à 75% et 50% pour novembre et décembre. Goodyear a versé des salaires complets aussi bien à ses salariés permanents qu’à ses travailleurs temporaires depuis que sa seule usine de Rangsit, au nord de Bangkok, a été touchée par les inondations le 21 octobre.

La production n’a pas encore pu reprendre à l’usine, mais direction et syndicat travaillent main dans la main au processus de reprise. Les travailleurs à durée déterminée de Goodyear dont les contrats venaient à échéance le 30 novembre n’ont pas vu ceux-ci renouvelés.

Dans le même temps, différentes entreprises de la zone côtière de l’est qui n’ont pas été directement affectées par les inondations on utilisé celles-ci comme excuse pour retarder des négociations collectives ou pour éviter d’appliquer des CCT.