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Les Fédérations Syndicales Internationales se réunissent en Asie-Pacifique sur CAL

13 mai, 2010

Le séminaire annuel CAL de la Région Asie-Pacifique de l’ICEM s’est tenu à Singapour les 18 et 19 avril. Le séminaire, mené par l’ICEM avec l’assistance de la Fondation Friedrich Ebert (FES, Allemagne), a rassemblé 52 délégués, y compris des représentants de l’ICEM, de la Fédération internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB), de la Fédération syndicale internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), de Fédération internationale des Travailleurs du Textile, de l'Habillement et du Cuir (FITTHC), de l’Internationale des Services Publics (ISP) et de UNI.

Des leaders et militants syndicaux de 14 pays asiatiques, des experts du Danemark et de Suède ainsi que des représentants de Secrétariat de l’ICEM et de la FES ont participé à la réunion. Ils ont débattu de l’impact de l’emploi précaire dans leurs pays et partagé les stratégies qu’ils ont développées pour traiter les questions relatives au travail en sous-traitance et intérimaire.

Le Secrétaire général de l’ICEM Manfred Warda avait prévu de participer au séminaire, mais il en a été empêché par suite des perturbations du trafic aérien consécutives à la dispersion des cendres du volcan islandais.

Les participants ont débattu de l’utilisation qui est faite du travail en sous-traitance et intérimaire pour miner la liberté d’association par des entreprises qui se débarrassent des leurs salariés pour engager des intérimaires à leur place. Les participants ont également débattu de la crise économique mondiale, utilisée comme excuse par les multinationales pour réduire leur main d’œuvre permanente en dépit du fait que leurs PDG continuent à percevoir des packages salariaux à la hausse.

Les participants ont proposé une série de mesures, y compris que les syndicats fassent de la problématique du travail en sous-traitance et intérimaire et du recrutement des travailleurs concernés une priorité ; qu’ils collaborent au niveau de campagnes nationales pour des législations qui rendent les entreprises utilisatrices responsables des travailleurs intérimaires ; et que les revendications en vue de négociations collectives comportent des points concernant le travail en sous-traitance et intérimaire.

Les participants ont aussi proposé qu’un atelier soit organisé pour établir comment mettre en place au mieux un dialogue avec les agences d’intérim afin d’assurer que les droits et normes du travail soient maintenus.