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La Journée mondiale pour le travail décent de l'ICEM axée sur la Thaïlande et la Turquie

7 septembre, 2009

D'ici un mois, les organisations syndicales mondiales vont lancer des actions dans le monde entier à l'occasion de la Journée du travail décent du 7 octobre. Comme l'an dernier, l'ICEM, avec ses 20 millions d'adhérents, concentrera ses activités sur sa Campagne sur le travail contractuel et intérimaire en mettant plus particulièrement l'accent, cette année, sur la situation en Thaïlande et en Turquie.

S'agissant de la Thaïlande, le Comité des affiliés thaïs de l'ICEM a déjà entamé des préparatifs avec les affiliés du Thai Electronics, Automotive, and Metalworking (TEAM) et ceux de la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir (FITTHC) en vue d'organiser ces catégories de travailleurs. Leur but sera aussi de donner un coup d'arrêt aux mesures vexatoires et à l'ingérence du gouvernement et des patrons de multinationales dans les activités des syndicats.

En Thaïlande, la Journée pour le travail décent rappellera aussi qu'il faut que le gouvernement ratifie les conventions 87 et 98 de l'OIT sur la liberté syndicale et le droit de s'organiser et de négocier collectivement. En outre, le Comité des affiliés thaïs de l'ICEM collaborera avec l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation et de l'agriculture (UITA) sur la question des injustices commises par Unilever.

Ces activités devraient comporter un séminaire syndical international, un défilé, une campagne auprès des médias et la distribution de tracts et d'affiches sur les lieux de travail. Une nouvelle réunion de planification des activités du 7 octobre se tiendra cette semaine.

 

En Turquie, le Groupe des relations de travail du Conseil des Global Unions et les fédérations syndicales turques vont mener dans les premiers jours d'octobre des actions sur toile de fond des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui doivent se tenir les 6 et 7 octobre à Istanbul.

L'ICEM a convié ses affiliés turcs et d'autres syndicats à une réunion, le 1er octobre à Ankara, avec le ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Le but est de faire pression sur le gouvernement turc pour la reconnaissance des droits des travailleurs temporaires et précaires. Le 2 octobre à Istanbul, le Secrétaire général de l'ICEM, Manfred Warda, son homologue de la CSI, Guy Ryder, et d'autres dirigeants syndicaux mondiaux, donneront une conférence de presse sur le thème de la Journée mondiale pour le travail décent.

Quatre fédérations turques, TÜRK-İŞ, DİSK, KESK, et HAK-İŞ, ont été invitées à fournir des exemples de violations des droits des travailleurs précaires. TÜRK-İŞ organise une série de colloques dans tout le pays sur les questions de l'assurance- chômage et de la main-d’œuvre salariée. Un de ces forums est prévu à l'université de Gazi, à Ankara, le 7 octobre.

 

En juillet, l'ICEM s'est alliée à ses affiliés locaux et aux fédérations turques pour faire barrage à un projet de loi sur les agences de travail privées qui aurait facilité l'enregistrement de particuliers en tant qu'intermédiaires fournisseurs de travailleurs temporaires aux entreprises.