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Conventions signées pour les mines de cuivre au Chili

30 novembre, 2009

Avec la fin d'une grève de 42 jours à la mine Spence de BHP Billiton, le 22 novembre, la paix sociale semble à portée de main dans le mines de cuivre du Chili, premier producteur mondial de ce métal. À la fin novembre, des conventions collectives semblent maintenant en vigueur chez la plupart des producteurs de cuivre, y compris dans un des trois complexes miniers de la compagnie d'État chilienne Codelco.

La grève chez Spence faisait suite à une des négociations les plus dures de ce cycle dans le secteur chilien du cuivre. Avec une échéance fixée au 30 septembre, il s'agissait de la deuxième phase de négociation entre BHP Billiton et le syndicat à la mine à ciel ouvert du désert d'Atacama, dans la région II du nord du Chili.

Le 13 octobre, les 560 mineurs de cette exploitation ouverte il y a trois ans ont posé l'outil. La grève a été levée il y a huit jours quand les travailleurs ont accepté une hausse des salaires de 4%, une prime de 14.000 $ par mineur et une garantie de prêt de l'employeur de 4.060 $. L'accord a une durée de 41 mois.

Deux jours plus tôt, le 20 novembre, au terme d'une négociation moins acharnée, les travailleurs de BHP Billiton de la petite mine de cuivre de Cerro Colorado ont ratifié un accord séparé pour 41 mois. Cet accord, qui prendra effet le 1er février, accorde aux mineurs une hausse de salaire de 4,8% et une prime de 15.000 $.

Un accord anticipé est aussi survenu à la plus grande mine de cuivre de la planète, celle d'Escondida, contrôlée à 57,5% par BHP Billiton et à 30% par Rio Tinto, et qui produit cinq pour cent du cuivre mondial. Cet accord est survenu avant même l'ouverture officielle des négociations. À la mi octobre, la direction de la mine et le syndicat, qui représente 3.400 mineurs, ont convenu d'une hausse des salaires de 5% et d'une prime de 28.000 $.

Les pourparlers continuent chez Xstrata, mais ils semblent se diriger vers un règlement pacifique à la mine d'Altonorte et la raffinerie de la région de Tarapaca, près de la ville d'Antofagasta. La convention en vigueur arrive à expiration le 18 décembre.

À la mine toute proche de Lomas Bayas, qui appartient également à Xstrata, et dont le minerai de cuivre est traité à Altonorte, les mineurs avaient arrêté le travail pour une semaine à la fin mai pour obtenir des salaires équitables. Xstrata a aussi une participation de 44% dans la mine de Collahuasi, la troisième plus grande exploitation minière de cuivre du pays.

Des pourparlers sont également en cours à la mine de cuivre et d'or de Candelaria qu'exploite la compagnie américaine Freeport-McMoRan.

Au complexe minier Andina de la compagnie d'État Codelco, dans le centre du Chili, un accord a été signé le 21 novembre, neuf jours après la date d'expiration de la convention. L'enveloppe salariale n'a pas été dévoilée tout de suite. Trois syndicats négocient ensemble à la mine de Chuguicamata, qui fait partie de Codelco Norte, et dont la convention arrive à terme le 31 décembre.

On s'attend à ce que, comme il l'a fait pour les mines des Andes, le gouvernement fasse des propositions salariales correctes aux autres travailleurs de Codelco qui assurent 11% de la production mondiale de cuivre.