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30.000 personnes dans les rues de Berne pour réclamer de l'équité dans la crise économique

21 septembre, 2009

Plus de 30.000 syndicalistes ont défilé dans les rues de la capitale suisse, Berne, samedi 19 septembre, dans ce que le syndicat interprofessionnel suisse Unia a qualifié de journée dans laquelle les travailleurs ont déclaré "Nous ne voulons pas payer pour la crise". Cette manifestation, qui avait l'appui de tous les syndicats de Suisse, se voulait un coup de semonce au gouvernement pour qu'il adopte de nouvelles politiques qui garantissent l'emploi, les salaires et les pensions face à la crise économique mondiale.

Le nombre des participants a dépassé les prévisions des organisateurs d'Unia qui attendaient 20.000 manifestants. Les défilés sont partis de trois points différents de Berne pour converger devant le parlement.

 ©Thierry Porchot

Le cri de bataille entendu tout au long de l'après-midi était que la classe laborieuse suisse ne va pas payer deux fois pour une crise qu'elle n'a pas provoquée, c’est-à-dire qu'elle ne tolèrera pas de réductions d'emplois ni le démantèlement des filets de sécurité sociale. Tous les orateurs ont dit que la crise économique est la conséquence de la cupidité et d'une foi aveugle que les marchés peuvent s'autoréguler. Ils ont réclamé l'arrêt de l'érosion des systèmes de sécurité sociale et ont appelé le gouvernement à rétablir les filets de sécurité pour tous ceux qui vivent en Suisse.

"Nous sommes opposés à une politique dans laquelle 68 milliards de francs d'argent public sont investis dans l'UBS", a déclaré Paul Rechsteiner, le Président de la Confédération des syndicats suisses (SGB), en ajoutant que, la semaine dernière, cette banque a refusé d'appliquer des mesures efficaces contre la crise.

Le taux de chômage en Suisse a maintenant dépassé les 4%, un pourcentage jugé élevé suivant les normes suisses.

©Thierry Porchot

Pour Unia, le moment est venu de prendre des mesures efficaces pour injecter de l'argent dans l'emploi et la formation, avec des programmes pour l'emploi des jeunes, et étendre les possibilités d'horaire partiel sans perte de salaire. Unia réclame aussi des hausses salariales adéquates dans toute la Suisse en 2010 afin de soutenir le pouvoir d'achat.

Cette manifestation clôturait une semaine d'action destinée à instaurer un ordre social suisse axé sur la personne plutôt que sur les bénéfices et l'avidité. Lundi 14 septembre, Paul Rechsteiner a déclaré lors d'une conférence de presse que les travailleurs suisses veulent des conditions de travail et des salaires décents ainsi qu'un système de sécurité sociale qui fonctionne.

Plus de 30.000 syndicalistes ont défilé dans les rues de la capitale suisse, Berne, samedi 19 septembre, dans ce que le syndicat interprofessionnel suisse Unia a qualifié de journée dans laquelle les travailleurs ont déclaré "Nous ne voulons pas payer pour la crise". Cette manifestation, qui avait l'appui de tous les syndicats de Suisse, se voulait un coup de semonce au gouvernement pour qu'il adopte de nouvelles politiques qui garantissent l'emploi, les salaires et les pensions face à la crise économique mondiale.

Le nombre des participants a dépassé les prévisions des organisateurs d'Unia qui attendaient 20.000 manifestants. Les défilés sont partis de trois points différents de Berne pour converger devant le parlement.

Le cri de bataille entendu tout au long de l'après-midi était que la classe laborieuse suisse ne va pas payer deux fois pour une crise qu'elle n'a pas provoquée, c’est-à-dire qu'elle ne tolèrera pas de réductions d'emplois ni le démantèlement des filets de sécurité sociale. Tous les orateurs ont dit que la crise économique est la conséquence de la cupidité et d'une foi aveugle que les marchés peuvent s'autoréguler. Ils ont réclamé l'arrêt de l'érosion des systèmes de sécurité sociale et ont appelé le gouvernement à rétablir les filets de sécurité pour tous ceux qui vivent en Suisse.

"Nous sommes opposés à une politique dans laquelle 68 milliards de francs d'argent public sont investis dans l'UBS", a déclaré Paul Rechsteiner, le Président de la Confédération des syndicats suisses (SGB), en ajoutant que, la semaine dernière, cette banque a refusé d'appliquer des mesures efficaces contre la crise.

Le taux de chômage en Suisse a maintenant dépassé les 4%, un pourcentage jugé élevé suivant les normes suisses.

Pour Unia, le moment est venu de prendre des mesures efficaces pour injecter de l'argent dans l'emploi et la formation, avec des programmes pour l'emploi des jeunes, et étendre les possibilités d'horaire partiel sans perte de salaire. Unia réclame aussi des hausses salariales adéquates dans toute la Suisse en 2010 afin de soutenir le pouvoir d'achat.

Cette manifestation clôturait une semaine d'action destinée à instaurer un ordre social suisse axé sur la personne plutôt que sur les bénéfices et l'avidité. Lundi 14 septembre, Paul Rechsteiner a déclaré lors d'une conférence de presse que les travailleurs suisses veulent des conditions de travail et des salaires décents ainsi qu'un système de sécurité sociale qui fonctionne.