21 mai, 2019À l’occasion de la Journée internationale de la Femme de cette année, les affiliés d’IndustriALL ont affiché leur détermination à faire progresser l’égalité des genres au travail. Ils ont fait savoir leur souhait que la voix des femmes soit entendue au niveau des syndicats et que davantage d’entre elles y occupent des postes dirigeants.
Les syndicats luttent pour mettre fin à la violence et au harcèlement au travail et militent pour un salaire égal. Chacun se doit de prendre part à ce débat et aux solutions : la résolution de cette problématique n’est pas que l’affaire des femmes.
L’égalité des genres n’est pas une problématique des femmes, c’est une problématique syndicale.
Des affiliés des quatre coins du monde ont mené des actions, aux côtés de leurs centrales, en soutien à l’appel en faveur d’une Convention de l’OIT sur la violence sexiste dans le monde du travail. Ces actions menées au plan mondial soulignent la violence faite aux femmes, permanente et répandue dans tous les secteurs relevant d’IndustriALL et fait passer le message fort à ses auteurs et leurs employeurs que toute forme de violence contre les femmes est inacceptable.
L’implication des femmes dans le travail sectoriel d’IndustriALL est toujours trop faible et doit encore s’améliorer significativement. Le Comité des Femmes d’IndustriALL a avalisé une série de recommandations sur des stratégies destinées à prendre en compte le déséquilibre des genres dans les secteurs présentant la plus faible représentation des femmes.
Quelques points sur lesquels portent ces recommandations :
- Chaque réseau et secteur se fixera des règles pour augmenter la participation des femmes aux réunions
- Les secteurs et les réseaux concevront des stratégies pour analyser les problématiques auxquelles les femmes sont confrontées sur le lieu de travail et dans le syndicat et élaboreront des campagnes pour y faire face
- Utiliser les accords-cadres mondiaux pour revendiquer que les multinationales emploient davantage de femmes dans les secteurs dominés par les hommes et confronter les entreprises à leurs résultats en termes d’égalité des genres