16 mai, 2010La FIOM déplore avec tristesse la mort du syndicaliste iranien Farzad Kamangar, exécuté en secret avec quatre autres personnes le 9 mai en Iran.
IRAN: La FIOM est profondément choquée et indignée d'apprendre l'exécution le 9 mai de Farzad Kamangar, un enseignant âgé de 35 ans, membre du syndicat des enseignants du Kurdistan.
Depuis février 2008, Farzad qui était accusé "d'avoir mis en danger la sécurité nationale" et "d'hostilité envers dieu", vivait sous la menace d'exécution de la peine capitale. Cependant, il n'était coupable que d'avoir tenté d'obtenir de meilleurs salaires pour les enseignants de son pays.
Bien que les autorités iraniennes aient accepté le pourvoi en appel de Farzad, l'affaire n'a jamais été réexaminée et son avocat a été informé que les documents contenus dans le dossier de Farzad avaient été perdus; cela n'a pas empêché les autorités d'exécuter le syndicaliste sans même en informer à l'avance sa famille.
La Confédération syndicale internationale et l'Internationale de l'éducation ont tenté à de nombreuses reprises de convaincre les autorités de réexaminer la décision de justice. Le cas de Farzad n'est pas unique. La FIOM déplore avec tristesse la mort du syndicalisme iranien Farzad Kamangar et se joint à la CSI pour exiger "que soit mis fin à l'escalade de la répression syndicale et au non-respect des droits de la personne des membres des syndicats", dans une lettre envoyée récemment par la CSI aux autorités iraniennes.
Depuis février 2008, Farzad qui était accusé "d'avoir mis en danger la sécurité nationale" et "d'hostilité envers dieu", vivait sous la menace d'exécution de la peine capitale. Cependant, il n'était coupable que d'avoir tenté d'obtenir de meilleurs salaires pour les enseignants de son pays.
Bien que les autorités iraniennes aient accepté le pourvoi en appel de Farzad, l'affaire n'a jamais été réexaminée et son avocat a été informé que les documents contenus dans le dossier de Farzad avaient été perdus; cela n'a pas empêché les autorités d'exécuter le syndicaliste sans même en informer à l'avance sa famille.
La Confédération syndicale internationale et l'Internationale de l'éducation ont tenté à de nombreuses reprises de convaincre les autorités de réexaminer la décision de justice. Le cas de Farzad n'est pas unique. La FIOM déplore avec tristesse la mort du syndicalisme iranien Farzad Kamangar et se joint à la CSI pour exiger "que soit mis fin à l'escalade de la répression syndicale et au non-respect des droits de la personne des membres des syndicats", dans une lettre envoyée récemment par la CSI aux autorités iraniennes.